lundi 31 janvier 2022

Des dizaines de Palestiniens blessés par les forces israéliennes en Cisjordanie occupée

Les forces israéliennes ont blessé des dizaines de Palestiniens qui participaient à des manifestations contre les colonies israéliennes dans plusieurs zones de la Cisjordanie occupée.


Vendredi, les forces israéliennes ont réprimé un rassemblement hebdomadaire anti-implantation à Kafr Qaddum, en utilisant des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes.

L'agence de presse palestinienne WAFA a cité Murad Shteiwi, porte-parole des médias dans la région de Qalqilya, disant que quatre Palestiniens, dont un enfant et un journaliste, ont été touchés par des balles en caoutchouc lors de l'attaque.

Selon le rapport, des dizaines de manifestants ont également souffert de difficultés respiratoires en raison de l'inhalation de gaz lacrymogènes tirés par les forces israéliennes.

Vendredi également, des dizaines de Palestiniens ont souffert de difficultés respiratoires lorsque les troupes israéliennes ont tiré des gaz lacrymogènes lors d'affrontements sur la montagne Sobeih dans la ville de Beita, au sud de Naplouse.

Depuis mai, Beita a vu s'intensifier les affrontements entre les forces israéliennes et les Palestiniens protestant contre un avant-poste de colonies qui a été établi sur la montagne Sobeih par des colons sous la protection des forces israéliennes.

A l'est de Naplouse, plusieurs blessés ont également été signalés alors que les forces israéliennes ont attaqué des Palestiniens qui participaient à une manifestation pacifique anti-implantation dans le village de Beit Dajan vendredi.

Les médias palestiniens ont cité le service d'ambulance du Croissant-Rouge palestinien qui a déclaré que 15 Palestiniens avaient été touchés par des balles en caoutchouc, dont un volontaire du Croissant-Rouge, lors de l'attaque, ajoutant que neuf autres avaient des difficultés respiratoires à cause des gaz lacrymogènes tirés par les troupes israéliennes.

Israël a occupé la Cisjordanie et la bande de Gaza – des territoires que les Palestiniens veulent pour un futur État – pendant la guerre israélo-arabe des Six jours en 1967. Plus tard, il a dû se retirer de Gaza.

Plus de 600 000 Israéliens vivent dans plus de 230 colonies construites depuis l'occupation en 1967 des territoires palestiniens de Cisjordanie.

Toutes les colonies sont illégales au regard du droit international. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a condamné les activités de colonisation dans plusieurs résolutions.

Des dizaines de Palestiniens blessés par les forces israéliennes en Cisjordanie occupée

Turquie : l'inflation s'envole, Recep Tayyip Erdogan limoge son statisticien en chef

 Le chef de l'Office national des statistiques a été limogé par le président turc pour avoir publié des données qui placent le taux d'inflation annuel du pays à 36,1 %, son plus haut niveau en 19 ans.

Face à l'inflation galopante, Recep Tayyip Erdogan s'en prend à son statisticien. Le président turc a limogé le chef de l'agence nationale des statistiques, selon un décret paru samedi 29 janvier, après la publication de données qui placent le taux d'inflation annuel à 36,1 %, son plus haut niveau en 19 ans.


"J'ai une responsabilité vis-à-vis de 84 millions de personnes", avait fait valoir le statisticien, Sait Erdal Dincer, expliquant au quotidien économique Dunya qu'il était tout simplement impossible de publier des chiffres de l'inflation différents de ceux constatés par ses services.

L'opposition a néanmoins déclaré que le chiffre officiel était sous-estimé, affirmant que l'augmentation réelle du coût de la vie était au moins deux fois plus élevée.

Une envolée à plus de 36 %
Le président Erdogan n'a pas expliqué sa décision de nommer Erhan Cetinkaya, ancien vice-président du régulateur bancaire turc, au poste de chef des statistiques de l'État, à la place de Sait Erdal Dincer.

"Cette décision ne fera qu'accroître le manque de confiance dans les données officielles dans un contexte où la politique économique est déjà une source d'inquiétude", a estimé l'analyste Timothy Ash de Blue Bay Asset.

L'inflation s'est envolée à plus de 36 % sur un an en décembre en Turquie, un record depuis septembre 2002, dû à la dégringolade de la livre turque. Mais le président Erdogan, en position inconfortable à dix-huit mois de l'élection présidentielle, continue de défendre ses choix.

La hausse des prix à la consommation, plus de sept fois supérieure à l'objectif initial du gouvernement, à 13,58 % sur le seul mois de décembre, s'explique par la chute de près de 45 % de la livre turque face au dollar en un an, malgré des mesures d'urgence annoncées par le chef de l'État mi-décembre.

Conscient des dommages causés non seulement à l'économie mais aussi à sa cote de confiance, Recet Tayyip Erdogan avait promis début janvier de "ramener l'inflation à un chiffre le plus vite possible".

Car ces données sont l'objet d'une âpre bataille politique : l'opposition et une partie de la population accusent l'Office national des statistiques (Tüik) de sous-estimer sciemment la hausse des prix, alimentée par la politique économique du président qui a poussé la banque centrale turque à abaisser systématiquement ses taux d'intérêt ces derniers mois.

Le président a par ailleurs nommé comme nouveau ministre de la Justice l'ancien vice-Premier ministre Bekir Bozdag pour remplacer le membre vétéran du parti au pouvoir, Abdulhamit Gul. 

"Le ministre de la Justice est remplacé, le président du Tüik (Office national des statistiques) est limogé avant que les nouveaux chiffres de l'inflation ne soient publiés : on ignore pourquoi", a écrit sur Twitter l'ancien vice-Premier ministre Ali Babacan, qui a quitté le Parti de la justice et du développement (AKP) d'Erdogan pour fonder le Parti de la démocratie et du progrès (Deva).

Mali : la junte donne 72 heures à l'ambassadeur de France pour quitter le pays

 La junte malienne a décidé d'expulser l'ambassadeur de France à Bamako. Le représentant français a été sommé lundi de quitter le pays sous 72 heures. Les autorités maliennes ont justifié cette décision par les récentes déclarations "hostiles" de responsables français à leur encontre.


Nouvelle escalade de la brouille entre Bamako et Paris. Les autorités maliennes, dominées par les militaires, ont décidé d'expulser l'ambassadeur de France en poste depuis 2018, a annoncé lundi 31 janvier la télévision d'État.


"Le gouvernement de la République du Mali informe l'opinion nationale et internationale que ce jour (...) l'ambassadeur de France à Bamako, son excellence Joël Meyer, a été convoqué par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale (et) qu'il lui a été notifié la décision du gouvernement qui l'invite à quitter le territoire national dans un délai de 72 heures", a annoncé un communiqué lu par la télévision d'État.

Les autorités maliennes ont justifié cette décision par les "propos hostiles et outragés du ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères tenus récemment" et "la récurrence de tels propos par les autorités françaises à l'égard des autorités maliennes en dépit des protestations maintes fois élevées", d'après le communiqué lu à la télévision malienne, canal de communication privilégié des autorités.

Les critiques de Paris contre les autorités de transition
Le ministère malien des Affaires étrangères avait annoncé au même moment sur Twitter avoir convoqué l'ambassadeur de France pour qu'il s'explique sur des critiques de Paris contre les autorités de transition.

La ministre française des Armées Florence Parly avait déclaré le 25 janvier que la junte multipliait "les provocations". Son collègue français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a, deux jours après, qualifié la junte d'"illégitime" et ses décisions d'"irresponsables", après que les autorités maliennes eurent poussé le Danemark à retirer son contingent de forces spéciales. 

Le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, quant à lui, avait prévenu vendredi que son pays n'excluait "rien" dans ses relations avec la France.

Cette convocation marque un nouveau durcissement des tensions entre le Mali et la France, l'ancienne puissance coloniale engagée militairement au Mali et au Sahel depuis 2013. Les relations n'ont cessé de se détériorer depuis que des colonels ont pris par la force en août 2020 la tête de ce pays plongé depuis 2012 dans une profonde crise sécuritaire et politique.

Les EAU s'apprêtent à commencer à imposer les bénéfices des entreprises l'année prochaine

 Cette décision marque un changement important alors que les Émirats arabes unis cherchent à s'aligner sur les normes internationales et à s'orienter vers un impôt minimum mondial.

Les Émirats arabes unis imposeront un prélèvement fédéral sur les bénéfices des entreprises pour la première fois l'année prochaine, alors qu'ils démantèlent un régime d'exonération fiscale qui en a fait un pôle d'attraction pour les entreprises mondiales, mais qui a attiré l'attention sur la transparence.

La mesure intervient alors que les Émirats arabes unis cherchent à s'aligner sur les nouvelles normes internationales, en particulier le passage à un impôt minimum mondial sur les sociétés multinationales approuvé par le Groupe des 20 grandes économies l'année dernière. Le plan ambitieux vise à fixer à terme 15% comme prélèvement de base pour endiguer la concurrence internationale pour proposer des tarifs plus attractifs.Les Émirats arabes unis ont annoncé en juillet leur soutien aux normes fiscales mondiales et ont déclaré lundi que leur nouveau taux de 9%, qui entrera en vigueur en juin 2023, fournirait une base pour appliquer ce soutien, bien qu'aux Émirats arabes unis, bon nombre de ces grandes entreprises opèrent à l'intérieur zones franches et resteront exonérés à condition qu'ils ne fassent pas d'affaires avec le continent.

"L'introduction d'un régime de CT réaffirme l'engagement des Émirats arabes unis à respecter les normes internationales de transparence fiscale et à prévenir les pratiques fiscales dommageables", a-t-il déclaré dans un communiqué publié sur son site Internet.

Normes mondiales

La mesure intervient alors que le chien de garde financier mondial se demande s'il convient d'ajouter les Émirats arabes unis, qui abritent le centre d'affaires du Moyen-Orient de Dubaï, à une «liste grise» de pays qui ne font pas assez pour lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, selon des personnes avec connaissance de la matière. Le Groupe d'action financière basé à Paris devait discuter de la question dès le mois prochain, et les responsables des Émirats arabes unis s'efforcent d'éviter cette désignation, ce qui pourrait nuire aux investissements.

Les EAU ont déjà pris plusieurs mesures pour diluer leur réputation de paradis fiscal tant pour les entreprises que pour les particuliers. Il a introduit une taxe sur la valeur ajoutée de 5 % en 2018 et a ensuite imposé un droit de douane de 5 % sur les importations. Il taxe déjà les banques et les compagnies d'assurance opérant en dehors du vaste réseau de zones franches du pays jusqu'à 20% sur leurs bénéfices. Le secteur pétrolier et gazier du troisième producteur de l'OPEP est également imposé dans le cadre d'un programme distinct.

"Ce n'était qu'une question de temps avant que les Émirats arabes unis n'imposent un impôt sur les sociétés conforme à certains autres pays du Conseil de coopération du Golfe", a déclaré Izzat Dajani, ancien banquier senior chez Goldman Sachs et Citigroup, qui est maintenant directeur général d'IMCapital Partners Ltd, basé à Dubaï. "Les niveaux annoncés de 9% de base sont tout à fait raisonnables dans les normes internationales."

Les yeux sur l'Arabie

Cette décision intervient malgré la concurrence croissante de l'Arabie saoudite voisine, qui offre de nouvelles incitations et fait pression sur les entreprises internationales pour qu'elles transfèrent leur siège social au Moyen-Orient dans le royaume.

Même si l'introduction progressive des taxes a fait des Émirats arabes unis un endroit où vivre plus cher qu'auparavant, le gouvernement a pris plusieurs mesures importantes pendant la pandémie pour encourager les étrangers qui constituent la majeure partie de sa population à rester sur le long terme. En 2020, le gouvernement a aboli la nécessité pour les entreprises d'avoir des actionnaires émiratis – un bouleversement majeur des lois sur la propriété étrangère – et l'année dernière, il a dévoilé son intention d'offrir la citoyenneté à un groupe restreint d'étrangers.

Ce mois-ci, les Émirats arabes unis sont passés à un week-end du samedi au dimanche pour mieux se synchroniser avec l'économie mondiale. Il n'était pas immédiatement clair si les dernières mesures inciteraient les entreprises à déménager, bien que les analystes et les hommes d'affaires aient déclaré que même si les nouvelles taxes affecteraient les bénéfices nets, elles resteraient compétitives au niveau régional et international.

"Je ne pense pas que cela affectera beaucoup la capacité des EAU à attirer des investissements. Premièrement, les entreprises des zones franches continueront de bénéficier de leurs avantages fiscaux et sont donc à l'abri de la décision », a déclaré Mohamed Abu Basha, responsable de la recherche macroéconomique à la banque d'investissement EFG Hermes au Caire. "Deuxièmement, la plupart des autres pays du Golfe imposent déjà un impôt sur les sociétés aux multinationales opérant dans l'économie, dont 20% en Arabie, 15% à Oman et 10% au Qatar."

Des milliers d'entreprises

Cependant, le seuil d'imposition relativement bas de 375 000 dirhams (102 100 dollars) obligera des milliers d'entreprises à payer des impôts pour la première fois, selon Tarek Fadlallah, responsable de l'unité Moyen-Orient de Nomura Asset Management.

"L'introduction de l'impôt sur les sociétés s'appliquera à partir de juin 2023, il y a donc une période d'ajustement pour les sociétés cotées à préparer", a-t-il déclaré. "Mais cela aura nécessairement un impact sur les prévisions de bénéfice net à l'avenir."

https://www.aljazeera.com/economy/2022/1/31/bb-uae-set-to-start-taxing-corporate-profits-next-year

Le Koweït suspend ses vols vers l'Irak après l'attaque de l'aéroport de Bagdad

 Cette décision intervient après que six roquettes ont été tirées sur l'aéroport de la capitale irakienne, endommageant une piste et deux avions civils.


Le Koweït a suspendu ses vols vers l'Irak pendant une semaine à partir de dimanche, invoquant des craintes pour la sécurité après une attaque à la roquette visant l'aéroport international de Bagdad. Les autorités irakiennes, quant à elles, ont annoncé qu'un agresseur avait été appréhendé.

Kuwait Airways, le principal transporteur aérien du pays, a déclaré samedi dans un communiqué que les vols vers l'Irak avaient été temporairement suspendus sur la base des instructions de l'Autorité de l'aviation civile koweïtienne en raison des "conditions actuelles".

Six roquettes ont été tirées vendredi sur l'aéroport de la capitale irakienne, endommageant une piste et deux avions civils mais sans faire de victimes. Il s'agissait de la dernière d'une série d'attaques que les États-Unis ont imputées à des groupes armés liés à l'Iran.

L'Iran a condamné "le ciblage de l'aéroport de Bagdad" dans une attaque qui, selon lui, visait à "déstabiliser" l'Irak.

"De telles actions suspectes ont créé de l'insécurité et des troubles en Irak, ouvrant la voie aux malfaiteurs et aux insurgés, et affectant les services du gouvernement aux citoyens irakiens", a déclaré samedi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, dans un communiqué.

L'attaque n'a pas été immédiatement revendiquée mais les autorités irakiennes ont déclaré avoir appréhendé un suspect à un poste de contrôle près de la province septentrionale de Kirkouk en route vers Erbil dans la région semi-autonome dirigée par les Kurdes.

À la suite de l'attaque, le Premier ministre irakien Mustafa al-Kadhimi a exhorté la communauté internationale à ne pas imposer de restrictions sur les voyages en Irak, tandis qu'Iraqi Airways a déclaré que l'attaque n'avait causé aucune perturbation et que les vols continueraient.

Par ailleurs, l'armée irakienne a déclaré samedi soir avoir tué neuf combattants de l'EIIL (EI) soupçonnés d'avoir organisé une embuscade meurtrière dans la province septentrionale de Diyala. Les hommes armés ont pris d'assaut une caserne de l'armée avant l'aube tandis que les soldats dormaient à l'intérieur 

https://www.aljazeera.com/news/2022/1/30/kuwait-suspends-flights-to-iraq-after-baghdad-airport-attack 

Président israélien : le commerce d'Israël avec les EAU dépasse désormais le milliard de dollars

Herzog : Nous travaillons avec l'administration du président américain Joe Biden pour signer davantage d'accords de normalisation avec certains pays islamiques.

Le président israélien Isaac Herzog a confirmé lundi que "le commerce d'Israël avec les EAU dépasse désormais le milliard de dollars", soulignant que "l'Expo 2020 de Dubaï est une énorme réussite pour les EAU", notant qu'il travaille avec l'administration du président américain Joe Biden signera davantage d'accords de normalisation avec les États-Unis et certains pays islamiques.

Les déclarations d'Isaac Herzog sont intervenues lors de sa visite à l'Expo 2020 Dubaï, où il était accompagné de son épouse, Michel Herzog, avec le ministre de la Tolérance et de la Coexistence des Émirats arabes unis, Cheikh Nahyan bin Mubarak Al Nahyan, lors des célébrations de la fête nationale de son pays à l'Expo 2020 Dubaï.

Pour sa part, le cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum a souligné que la participation d'Israël à l'Expo 2020 Dubaï, avec plus de 190 pays, ouvre plusieurs domaines de coopération, alors que l'événement mondial cherche à tracer la voie vers un avenir meilleur basé sur la coexistence pacifique entre peuples à rediriger les capacités et les capacités de tout ce qui sert l'humanité.

La discussion a porté sur l'examen des développements globaux sur les scènes régionales et internationales, les questions d'intérêt commun et les efforts internationaux pour accélérer le rythme de la reprise mondiale et permettre à l'économie de retrouver des taux de croissance avant l'épidémie de Corona.

Hier dimanche, Herzog a rencontré la communauté juive des Emirats, qui est estimée à 500 personnes, selon le grand rabbin du Conseil juif des Emirats, le rabbin Elie Ebadi. une fois dans l'histoire."

Hier dimanche, le président israélien est arrivé aux Émirats arabes unis pour une visite officielle, la première du genre.A son arrivée à l'aéroport présidentiel d'Abou Dhabi, il a reçu Cheikh Abdallah ben Zayed Al Nahyan, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de les EAU.

https://www.i24news.tv/ar/%D8%A3%D8%AE%D8%A8%D8%A7%D8%B1/middle-east/1643627853-%D8%A7%D9%84%D8%B1%D8%A6%D9%8A%D8%B3-%D8%A7%D9%84%D8%A5%D8%B3%D8%B1%D8%A7%D8%A6%D9%8A%D9%84%D9%8A-%D8%AA%D8%AC%D8%A7%D8%B1%D8%A9-%D8%A5%D8%B3%D8%B1%D8%A7%D8%A6%D9%8A%D9%84-%D9%85%D8%B9-%D8%A7%D9%84%D8%A5%D9%85%D8%A7%D8%B1%D8%A7%D8%AA-%D8%AA%D8%AA%D8%AC%D8%A7%D9%88%D8%B2-%D8%A7%D9%84%D8%A2%D9%86-%D8%A7%D9%84%D9%85%D9%84%D9%8A%D8%A7%D8%B1-%D8%AF%D9%88%D9%84%D8%A7%D8%B1

Coronavirus: le point sur la pandémie dans le monde

 Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants: un point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19 dans le monde.


 Le patron de Paris-2024 privé de JO -

Le président du comité d'organisation des JO-2024 Tony Estanguet, positif au Covid-19, ne se rendra pas à Pékin pour les Jeux olympiques 2022, a annoncé lundi Paris-2024 à l'AFP.

M. Estanguet, qui souffre "de symptômes légers" selon le comité d'organisation, devait venir dans la capitale chinoise durant la première partie des JO-2022 qui débutent vendredi.

- Des emplois plus précaires pour les jeunes Britanniques (étude) -

Les jeunes Britanniques, particulièrement touchés par le chômage au plus fort de la pandémie, ont vite retrouvé du travail, mais il s'agit pour nombre d'entre eux d'emplois plus précaires, avertit le centre de réflexion Resolution Foundation.

Les trois quarts des jeunes de 18 à 24 ans qui avaient un emploi avant la pandémie mais étaient sans activité pendant le strict confinement de l'hiver 2021 "étaient retournés au travail" en octobre, résume la fondation dans un communiqué accompagnant la publication d'une étude lundi.

- Zone euro: rebond du PIB -

Le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro a enregistré une croissance historique de 5,2% l'an dernier, comme dans l'ensemble de l'UE, en ligne avec les prévisions de Bruxelles, selon une première estimation publiée lundi par Eurostat.

Ces chiffres confirment que l'économie s'est bien rétablie après un effondrement lié à la pandémie de Covid-19. En 2020, le PIB avait enregistré une chute non moins historique de 6,4% dans les 19 pays partageant la monnaie unique et de 5,9% au sein de l'Union européenne, d'après l'office européen des statistiques.

- Chypre: prêtres non-vaccinés menacés de suspension -

Le chef de l'Eglise orthodoxe de Chypre a prévenu qu'il suspendrait à partir de mardi une douzaine de prêtres non-vaccinés, si ces derniers continuaient de refuser la vaccination contre le Covid-19 et incitaient les fidèles en ce sens.

Des prêtres et théologiens refusent de se faire vacciner, pour des "motifs égoïstes", et influencent les fidèles, a accusé l'archevêque Chrysostomos II.

Selon lui, 27 des 123 prêtres dans son diocèse n'ont pas été vaccinés, dont 15 qui en sont exemptés pour des raisons médicales.

- Désinformation: Spotify réagit -

Accusé de laisser le champ libre à la désinformation sur le Covid-19 dans ses podcasts, le géant suédois du streaming audio Spotify a annoncé des mesures dimanche pour tenter de répondre à la controverse croissante menée par la légende du folk-rock Neil Young.

Le PDG et fondateur du numéro un mondial, Daniel Ek, a annoncé dans la soirée des mesures, dont l'introduction de liens dans tous ses podcasts évoquant le Covid, qui guideront ses utilisateurs vers des informations factuelles et scientifiquement sourcées.

- Plus de 5,66 millions de morts -

La pandémie a fait officiellement plus de 5,66 millions de morts dans le monde depuis fin décembre 2019, sur plus de 373 millions de contaminations confirmées, selon un bilan établi par l'AFP lundi à 11H00 GMT.

Les Etats-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (884.260), devant le Brésil (626.854) et l'Inde (495.050).

Ces sept derniers jours, la région Europe est celle qui enregistre le plus de cas dans le monde (11,58 millions), soit 50% du total mondial, et le plus de décès (22.597 morts), soit 34% du total.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.

La destruction en 1967 du quartier des Maghrébins à Jérusalem planifiée par Israël, selon un historien

 Israël a « planifié » la destruction du quartier des Maghrébins à Jérusalem en 1967, révèle un historien français. 

Selon le récit officiel de l’État hébreu, le quartier des Maghrébins est détruit à l’initiative d’une quinzaine d’entrepreneurs israéliens, au lendemain de la guerre des Six-Jours en 1967. Les Palestiniens n’ont jamais cru à cette version. Aujourd’hui, l'historien Vincent Lemire abonde dans ce sens, preuves à l’appui.

L’historien français a minutieusement épluché, durant les six dernières années, les archives locales, mais aussi ottomanes et françaises pour retracer l’histoire de ce quartier. Une véritable enquête, un récit historique qui redonne vie à ce quartier musulman de Jérusalem, fondé par Saladin, après les croisades.

Note interne
Ses 135 maisons enchevêtrées les unes dans les autres ont bien été rasées par ordre des autorités israéliennes de l’époque. Dans son livre, Vincent Lemire apporte « des preuves écrites définitives de la préméditation, de la planification et de la coordination de cette opération » par Israël.

En témoigne notamment une note interne du ministère israélien des Affaires étrangères. Elle liste des éléments de langage pour la destruction programmée du quartier, visant à faire croire qu'il s'agissait de « taudis et de bâtiments dangereux ».

Première visite d'un président israélien aux Émirats arabes unis

 Le président israélien Isaac Herzog a entamé dimanche 30 janvier une visite de deux jours aux Émirats, Il doit rencontrer Mohammed ben Zayed ainsi que d'autres responsables émiratis et des représentants de la communauté juive locale. Quels sont les enjeux de cette visite ?


Une visite historique, aux dires mêmes du président israélien. Isaac Herzog affirme apporter un message de paix pour toute la région. Il est la deuxième personnalité israélienne de haut rang à se rendre aux Émirats arabes unis après la visite le mois dernier du Premier ministre Naftali Bennett.


Ses entretiens avec Mohamed ben Zayed, le prince héritier de l’émirat d’Abou Dhabi, avaient notamment porté sur le dossier nucléaire iranien, un sujet d’inquiétude commun aux deux pays.
En novembre dernier Israël, les Émirats arabes unis et Bahreïn avaient mené des manœuvres navales conjointes pour améliorer leurs capacités collectives de sécurité maritime.

Le commerce à l'honneur
À l’ordre du jour de la visite du président israélien, la signature d’accords de coopération dans le domaine commercial. La normalisation entre les deux pays a permis ces derniers mois la signature d’accords allant du tourisme à l’aviation. Il faut rappeler que le rôle du président en Israël est surtout représentatif.

Mais le mois prochain, Isaac Herzog effectuera une autre visite très attendue : il se rendra en Turquie à l’invitation du président Erdogan.

L'émir du Qatar reçu à Washington par Joe Biden

 Le président américain Joe Biden reçoit, lundi 31 janvier, l'émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, à Washington.



Avec notre correspondante à Washington, Loubna Anaki, et notre correspondant dans les pays du Golfe, Nicolas Keraudren 

Le Qatar est devenu un interlocuteur majeur pour les États-Unis sur de nombreux dossiers.  

Pour cette première visite de l'émir qatarien à Washington depuis la prise de fonction du président américain Joe Biden, l'enjeu énergétique sera au cœur des discussions.

Ce qui rend cette visite vraiment importante, c’est qu’elle intervient au moment où les tensions entre les pays occidentaux et la Russie sont au plus haut sur la situation en Ukraine. Le risque imminent d’une invasion russe et les sanctions prévues dans ce cas font craindre des problèmes d’approvisionnement en gaz, les pays européens recevant 40% de leur gaz naturel de Russie.

Comme le Qatar est un important producteur de gaz liquéfié, Joe Biden devrait donc évoquer la question avec cheikh Tamim ben Hamad al-Thani.

Si le gaz venait à manquer en Europe, le Qatar pourrait en effet servir de source d'approvisionnement alternative. L'émirat du Golfe est le premier exportateur de gaz naturel liquéfié au monde. Mais ses exportations sont encore majoritairement destinées aux pays asiatiques.  

Les deux hommes s'entretiendront également sur la situation en Afghanistan. Le Qatar, qui héberge une importante base militaire américaine, avait joué un rôle crucial lors de la fin de l’intervention militaire des États-Unis dans ce pays en matière logistique et aussi sur le plan diplomatique, puisque Doha entretient des liens anciens avec les talibans qui ont repris possession de la capitale afghane l'année dernière.
L’émirat avait accepté d’accueillir des milliers de réfugiés afghans le temps que les Américains leur accordent le droit de se rendre aux États-Unis. Il a aussi joué le rôle d’intermédiaire dans certaines discussions avec les talibans. La semaine dernière, la porte-parole de la Maison Blanche avait expliqué que cette rencontre serait l’occasion de remercier officiellement le Qatar pour son soutien.

Le Qatar est aussi un intermédiaire entre les États-Unis et l'Iran sur le dossier du nucléaire. Le ministre qatarien des Affaires étrangères était d'ailleurs, la semaine dernière, en visite à Téhéran.

https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20220131-l-%C3%A9mir-du-qatar-re%C3%A7u-%C3%A0-washington-par-joe-biden



lundi 24 janvier 2022

En direct : au Burkina Faso, l'armée dit avoir renversé le président Roch Kaboré

 L'armée du Burkina Faso a annoncé lundi avoir renversé le président Roch Kaboré, suspendu la Constitution et dissout le gouvernement et l'Assemblée nationale. L'annonce a été faite par un communiqué lu par un officier à la télévision nationale. Le président Kaboré serait détenu par des soldats mutins dans un camp militaire. Suivez les événements en direct dans notre liveblog.

Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, serait détenu, lundi 24 janvier, par des soldats mutins dans un camp militaire, ont indiqué des sources à France 24, au lendemain d'une journée de manifestations contre le pouvoir marquée par des mutineries dans plusieurs bases du pays.


Des soldats se sont mutinés dimanche dans plusieurs casernes du Burkina Faso, dont celles de Sangoulé Lamizana et de Baba Sy, pour réclamer le départ des chefs de l'armée et des "moyens adaptés" à la lutte contre les jihadistes. Des tirs ont été entendus en fin de journée près de la résidence du chef de l'État, accusé par une grande partie de la population excédée par la violence, d'être "incapable" de contrer les groupes jihadistes.

Avec Reuters et AFP

Pourquoi l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont-ils incapables de résister aux attaques des forces yéménites ?

Les experts militaires estiment que la puissance du missile et du drone yéménite et l'inefficacité des forces techniques et des systèmes radar et de la défense aérienne saoudo-émirienne sont parmi les raisons de la défaite de Riyad et d'Abu Dhabi face aux attaques yéménites.


Pourquoi l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis n'ont-ils pas réussi à contrer les attaques des Houthis ?", a rapporté Arab News 21. Examiné les derniers développements liés aux frappes conjointes de missiles et de drones des forces yéménites au plus profond du territoire de l'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis et les raisons de l'échec des deux pays face à ces attaques.

Le système de défense aérienne émirati-saoudien n'a pas été en mesure de contrer les attaques des Houthis, selon Arab 21. Les attaques ont visé la capitale des Émirats arabes unis, Abu Dhabi, pour la première fois depuis 2019, faisant des dizaines de morts ou de blessés. Les experts estiment que les Émirats arabes unis, comme l'Arabie saoudite, ont été une cible directe des missiles et drones houthis après avoir pris une part active à la guerre contre le Yémen au cours des dernières semaines, et cette tendance se poursuivra à l'avenir.

"L'arrêt des attaques des forces yéménites contre les Émirats arabes unis de 2019 à aujourd'hui a créé une négligence et une imprudence injustifiables dans la lutte contre les attaques aux Émirats arabes unis", a déclaré l'expert militaire Fayez Dwiri dans une interview avec Arab 21.

"Riyad donne la priorité à sa défense sur des cibles plus importantes et sensibles telles qu'Aramco, la centrale électrique de Daqiq et les aéroports", a déclaré Dowiri, analysant la non-participation de l'Arabie saoudite à la lutte contre les attaques des forces yéménites contre les Émirats arabes unis malgré le passage de missiles et de drones yéménites à travers son espace aérien et a placé des bases militaires, et cette approche a perturbé le fonctionnement du système de défense aérienne saoudien, malgré l'étendue de sa couverture.

Les frappes occasionnelles de missiles et de drones sur l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis se poursuivront tant que la guerre contre le Yémen se poursuivra et que les Houthis seront présents dans le pays, a souligné l'expert militaire.

"L'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis disposent de grandes quantités d'armes et d'équipements militaires de pointe, mais ils n'ont pas le pouvoir d'utiliser ces armes de manière optimale et de développer et coordonner des systèmes", a-t-il déclaré. Un radar d'une portée de mille kilomètres ne sert à rien s'il n'y a pas de force capable et efficace pour l'utiliser.

"Les États-Unis signalent les attaques à la roquette des Houthis contre l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis en raison de la présence d'images reçues de huit satellites au-dessus de la région", a déclaré Ma'mun Abu Nawar, un autre expert militaire, dans une interview à Arab 21. L'US Air Force n'a que six minutes pour alerter l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis pour les avertir des frappes de missiles houthis avant qu'ils n'atteignent leurs cibles.

Il a ajouté : "Des attaques massives des forces yéménites contre les EAU avec des missiles balistiques paralyseront complètement le pays, surtout si ces attaques ciblent les lignes de communication et l'infrastructure des EAU". En cas de telles attaques, la situation sera catastrophique pour les EAU.

L'expert militaire a souligné que la tentative des Émirats arabes unis d'acheter le système anti-drone Sky Lock à Tel-Aviv n'apporte aucun avantage au pays pour contrer les frappes de drones yéménites ou les empêcher d'atteindre leurs objectifs aux Émirats arabes unis, d'autant plus que les armes de drones yéménites sont dans la nature. La guerre a changé.

"Les systèmes radar utilisés en Arabie saoudite sont traditionnels et, malgré leur grand nombre, sont incapables d'intercepter et de cibler les drones volant à moyenne altitude", a-t-il déclaré. Il est difficile de trouver une solution pour faire face aux frappes de drones yéménites dans la situation actuelle. Pendant ce temps, les efforts des Émirats arabes unis pour acheter des armes chinoises, russes, coréennes et israéliennes posent d'autres problèmes car ces systèmes ne sont pas compatibles avec les systèmes radar achetés dans les pays occidentaux.

Pourquoi l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont-ils incapables de résister aux attaques des forces yéménites ?

La technologie israélienne pour la télémédecine bientôt à Dubaï

Al-Futaim Group signe un accord avec les soins de Tito israélien pour leur fournir des tests à distance


Al-Futaim's Al-Futtaim a signé un accord avec Tytocare avec Tytocare pour fournir des systèmes techniques, qui permet une inspection et un suivi à distance, annonçant l'accord lors de la plus grande exposition de santé dans le monde arabe et tenue à Dubaï.

Taito Care, dépend de l'intelligence artificielle et des médecins permettront aux cliniques médicales de Dubaï de mener des tests de patients sans être contraint de sortir de leur domicile et de leur donner un diagnostic et un traitement prudent et des instructions de traitement. La plate-forme de Tito offre un temps nécessaire au besoin des spécialistes des spécialistes, notamment des médecins d'autres pays, par l'intermédiaire de l'équipement de continuer à effectuer des tests de manière autonome avec de simples clarifications, lorsque le personnel médical reçoit divers résultats et indicateurs pour vérifier le succès du traitement.

Les tests effectués par le dispositif d'écoute comprennent les poumons et le cœur, surveillant le niveau d'oxygène dans le sang, ce qui est particulièrement important pour les patients corona, la chaleur et les impulsions de cœur, des tests de gorge, des oreilles, de la peau et des autres.

L'armée israélienne a récemment acheté des centaines d'appareils qui seront utilisés pour le traitement à la maison des patients corona d'un État mineur et moyen, et travaille dans la société d'environ 200 employés et le bureau de la société à Netanya, dans la ville de Netanya et des bureaux américains les États Unis.

"Les félicitations chaleureuses à une coopération extraordinaire entre Tito Soins et Al-Futaim Group ont créé de telles alliances constituent la clé d'approfondir et de renforcer la coopération stratégique entre Israël et les Émirats arabes unis."

https://www.i24news.tv/ar

Le Premier ministre thaïlandais se rendra en Arabie saoudite alors que les relations diplomatiques se dégelent

 Première visite de haut niveau depuis que les relations se sont détériorées à la suite d'un vol en 1989 de bijoux d'une valeur de 20 millions de dollars à un prince saoudien par un concierge thaïlandais.


Le Premier ministre thaïlandais se rendra en Arabie saoudite la semaine prochaine dans le cadre de ce qui sera la première réunion de haut niveau entre les deux pays depuis une dispute diplomatique sur un vol de bijoux il y a près de 30 ans.

L'Arabie saoudite a dégradé ses relations diplomatiques avec Bangkok à la suite du vol en 1989 d'environ 20 millions de dollars de bijoux par un concierge thaïlandais travaillant dans le palais d'un prince saoudien. Le vol a déclenché une querelle entre les pays surnommée «l'affaire du diamant bleu» qui n'a pas encore été résolue.La police thaïlandaise a ensuite rendu certains des bijoux, mais les autorités saoudiennes ont affirmé que la plupart étaient des faux, tandis que la localisation de la pierre précieuse la plus précieuse - un diamant bleu rare de 50 carats - reste inconnue.

L'invitation au Premier ministre thaïlandais Prayuth Chan-ocha pour une visite de deux jours à partir de mardi a été lancée par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman (MBS), a indiqué le gouvernement thaïlandais dans un communiqué.

"Cette visite est la première visite d'un chef de gouvernement entre les deux pays en plus de 30 ans", indique le communiqué.

Prayut rencontrera MBS "pour renforcer et promouvoir les relations bilatérales", a-t-il ajouté.

Un communiqué du ministère saoudien des Affaires étrangères a déclaré que la visite "intervient dans le cadre de consultations qui ont permis de rapprocher les points de vue sur des questions d'intérêt commun".

La visite vise à coordonner ces questions, a-t-il déclaré, sans donner de détails.

L'affaire Blue Diamond reste l'un des plus grands mystères non résolus de Thaïlande et a été suivie d'une série de destructions sanglantes qui ont impliqué certains des plus hauts généraux de la police thaïlandaise.

Un an après le vol, trois diplomates saoudiens en Thaïlande ont été tués dans trois assassinats distincts en une seule nuit.

Riyad a envoyé un homme d'affaires saoudien, Mohammad al-Ruwaili, pour enquêter mais il a disparu à Bangkok un mois plus tard.

En 2014, faute de preuves, une affaire a été abandonnée contre cinq hommes, dont un haut responsable de la police thaïlandaise, accusés d'avoir participé au meurtre d'al-Ruwaili.

L'Arabie saoudite n'a pas envoyé d'ambassadeur en Thaïlande depuis des décennies et restreint les déplacements entre les pays.

La Thaïlande a hâte de normaliser ses relations avec le royaume riche en pétrole après la querelle qui a coûté des milliards de dollars en revenus commerciaux et touristiques dans les deux sens et la perte d'emplois à des dizaines de milliers de travailleurs migrants thaïlandais.

Kriangkrai a purgé cinq ans de prison pour vol de bijoux et a vendu la plupart des pierres précieuses avant son arrestation. Il est ensuite devenu moine en 2016.

https://www.aljazeera.com/news/2022/1/23/thai-pm-to-visit-saudi-arabia-as-diplomatic-relations-thaw

États-Unis.Kamala Harris, l’incroyable disparition de la vice-présidente américaine

 Les attentes autour de la première femme vice-présidente des États-Unis étaient énormes. Mais depuis son investiture en janvier 2021, Kamala Harris est restée dans l’ombre de Joe Biden. Et sa cote de popularité est plus basse que celle du président.

Où est donc passée Kamala Harris ?

Elle a pulvérisé quantité de plafonds de verre quand Joe Biden l’a choisie comme colistière [pendant la campagne présidentielle] et lorsqu’elle a été élue vice-présidente. Depuis, elle se tient largement à l’écart de la routine politique quotidienne de Washington et des mélodrames qui se jouent autour du programme du président.

Mais qu’est devenue Kamala Harris ? La réponse est assez simple : elle est devenue vice-présidente.

Un rôle limité
Bien qu’elle soit chargée d’une multitude de dossiers, bien qu’elle soit récemment venue à Paris [du 9 au 13 novembre] pour raccommoder la relation distendue avec la France, le fait est que le rôle de numéro deux de la Maison-Blanche est intrinsèquement limité.



Et ce n’est pas être raciste ou misogyne que de rappeler ce fait au moment où le poste est occupé par Kamala Harris.

À l’exception de Dick Cheney, qui a exceptionnellement influencé la politique étrangère et de défense du président républicain George W. Bush, presque tous les vice-présidents de l’histoire récente ont vu leur aura diminuer lors de leur prise de fonctions.

Une des principales exigences du poste de vice-président consiste en effet à rester à l’écart des projecteurs – sauf lorsqu’il s’agit d’applaudir le président et sa politique.

Cela requiert un certain degré de servilité. Après quatre années castratrices aux côtés de Donald Trump, Mike Pence n’a pas semblé si chagriné de voir que l’ancien locataire de la Maison-Blanche n’était en rien indigné par les appels au meurtre à son encontre lancés par certains de ses partisans qui reprochaient au vice-président de ne pas vouloir violer la loi en refusant de faire annuler les résultats de la présidentielle et l’élection de Joe Biden.

Belgique.À Bruxelles, une manifestation contre les mesures sanitaires, symptôme d’un profond malaise

 Des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans la capitale belge ce 23 janvier. Si la presse belge admet la légitimité d’une remise en cause des mesures sanitaires, difficile d’ignorer que le cortège était associé à des promoteurs de la désinformation et d’inquiétantes théories complotistes.


On ne peut pas nier qu’une certaine joie émanait du cortège qui a défilé ce dimanche 23 janvier entre la gare du Nord et le parc du Cinquantenaire, admet De Standaard. Pour beaucoup de manifestants, cela faisait visiblement du bien, de se promener dans la ville avec encore plus de personnes partageant leurs positions que lors de la précédente manifestation contre les mesures sanitaires, il y a deux mois.”


Au lendemain de la mobilisation dans le centre de Bruxelles, qui a rassemblé 50 000 personnes selon la police, dix fois plus selon les organisateurs, et en tout cas beaucoup de monde selon la presse, les journaux belges veulent faire preuve de nuance, et ce malgré les violences et les importantes dégradations en fin de cortège. Ils reconnaissant, à l’instar du Standaard dans son éditorial, la légitimité d’un mouvement exprimant la critique ou le rejet de la politique sanitaire et appellent, comme La Libre, à ne pas mettre “dans le même sac” les “publics fort disparates”, et venus de différents pays d’Europe, qui ont défilé : “antivax, antipass vaccinal, anti-CST [pass sanitaire], victimes économiques des mesures, complotistes, modérés, populistes, extrémistes, exaspérés, casseurs, vikings…” 

Une désinformation mortifère
Impossible cependant pour les journalistes d’évacuer leur malaise devant les traits d’humour et références d’un goût douteux sur les calicots, et les messages profondément complotistes formulés par “des personnages bizarres” dont il est difficile de séparer le cortège. Ainsi, dans une vidéo diffusée sur un grand écran, observe De Standaard, on pouvait entendre le Britannique Sacha Stone assurer que “l’on nous injecte un cocktail mortel dans le bras, qui modifie notre ADN”. La VRT recense de son côté quelques-unes des personnalités pour le moins contestables associées à l’événement.

Arabie saoudite: les autorités font la chasse aux «rumeurs» sur les réseaux sociaux

 En Arabie saoudite, la diffusion de « rumeurs » sur les réseaux sociaux touchant à « l‘ordre public » est un « crime majeur », passible de cinq ans de prison et d‘une lourde amende. C‘est l‘avertissement des autorités saoudiennes à la suite d’affirmations en ligne, « infondées » affirment-elles, sur des cas de harcèlement sexuel lors d‘un événement à Riyad le 14 janvier dernier. 

C‘est une affaire qui a fait grand bruit sur les réseaux sociaux saoudiens. Le 14 janvier dernier, le célèbre groupe de K-Pop Stray Kids devait se produire à Riyad. Le concert a finalement été annulé pour des raisons météorologiques. Mais les spectateurs étaient déjà présents sur le site. En quittant les lieux, des informations évoquant des cas de harcèlement sexuel et même des disparitions ont émergé dans le top des tendances sur Twitter avec le hashtag #TristeConcert.


Des personnes qui affirment avoir participé à cet événement ont toutefois rejeté ces informations en postant eux aussi des tweets. Tout comme le chef de l‘autorité saoudienne de divertissement qui a immédiatement réagi. Quelques jours plus tard, le 17 janvier, le parquet saoudien a quant à lui annoncé avoir convoqué plusieurs personnes impliquées dans la diffusion de ces « rumeurs infondées ». Elles risquent cinq ans de prison et plus de 700 000 euros d‘amende. Les autorités laissent par ailleurs entendre qu‘il s‘agirait d‘une campagne de désinformation menée sur les réseaux sociaux contre l‘Arabie saoudite pour porter atteinte à son image.
Dissuader les femmes de parler publiquement 
Selon certains experts, cet avertissement des autorités pourrait dissuader les femmes de parler publiquement de harcèlement sexuel. C‘est un sujet encore tabou en Arabie saoudite même si une loi anti-harcèlement a été adoptée en mai 2018.

Les réseaux sociaux sont l‘un des rares espaces de liberté - certes contrôlés - mais sur lesquels la jeunesse saoudienne s‘exprime. C‘est aussi là que le mécontentement de la population peut se faire entendre, notamment à l‘égard de certains grands projets de réformes dans le royaume.

En Arabie saoudite, il y a environ 28 millions d‘utilisateurs actifs des réseaux sociaux selon les statistiques de Global Media Insight, ce qui fait de ce pays de 35 millions d‘habitants l‘un des plus connectés au monde.


Et c‘est notamment sur les réseaux sociaux que des cas de harcèlement sont signalés. Deux exemples : en septembre dernier lors d‘une célébration pour la fête nationale, des images et des vidéos de femmes harcelées se sont largement répandues sur les réseaux sociaux. Le ministère saoudien de l‘Intérieur avait tweeté à cette occasion un rappel de la loi anti-harcèlement. En décembre dernier, des cas ont aussi été signalés lors d‘un concert à Riyad même si les organisateurs avaient publié un code de conduite pour éviter ces situations de harcèlement.

Depuis le lancement de la Vision 2030 du prince héritier Mohammed ben Salman - et finalement depuis l‘ouverture sociale du royaume - on note cette tendance. Ces dernières années, les concerts, comme d‘autres divertissements d‘ailleurs, se sont multipliés en Arabie saoudite. La séparation des hommes et des femmes n‘est plus de rigueur comme elle l‘était auparavant dans le royaume.

Les houthis du Yémen tirent des missiles contre les Émirats et l'Arabie qui ripostent

 Nouvelle poussée de fièvre ces dernières heures entre les rebelles houthis du Yémen et plusieurs pays du Golfe. Des missiles balistiques ont été tirés en direction des Émirats arabes unis et de l'Arabie saoudite, et une riposte militaire a déjà eu lieu.


L'Arabie saoudite a signalé plusieurs tirs de missiles sur son territoire : l'un des engins a fait deux blessés dans la ville de Jazan, un autre a été intercepté.


Cela fait des années que le royaume saoudien est visé par des missiles en provenance du Yémen voisin, mais depuis quelques jours il se confirme que les Émirats arabes unis sont aussi devenus une cible pour les  houthis. 
En guerre depuis 2015
Selon les Émirats arabes unis, deux missiles ont été interceptés ces dernières heures et le ministère de la Défense de cette monarchie du Golfe a aussitôt publié la vidéo d'une frappe aérienne de représailles, présentée comme la destruction du site d'où sont partis les missiles balistiques au Yémen.

Arabie saoudite et Émirats arabes unis sont les principaux belligérants de la coalition en guerre depuis 2015 contre les insurgés houthis.

La semaine dernière, suite à une attaque de drone ayant coûté la vie à trois personnes aux Émirats arabes unis, un bombardement attribué à cette coalition a tué au moins 70 personnes à Saada.

Washington et Londres appellent au départ de Kiev de familles de diplomates

 Le gouvernement américain a ordonné aux familles des diplomates américains en poste à Kiev de quitter l'Ukraine « en raison de la menace persistante d'une opération militaire russe ». Dans la foulée, ce lundi Londres a annoncé le retrait de personnels de son ambassade à Kiev face à la « menace croissante » de la Russie, selon le ministère des Affaires étrangères.

L’ambassade restera « ouverte et continuera d’effectuer un travail essentiel ». Selon les autorités, les diplomates britanniques n'ont fait l'objet d'aucune menace particulière, mais environ la moitié du personnel travaillant à Kiev rentrera au Royaume-Uni, rapporte notre correspondante à Londres, Marie Boëda.

Ce faisant, Londres emboîte le pas à Washington où l’option était dans l’air depuis quelques jours. Finalement, dimanche 23 janvier, le département d’État américain a ordonné l’évacuation des familles de diplomates de Kiev « en raison de la menace persistante d'une opération militaire russe ».

Le personnel local et le personnel non essentiel peuvent quitter l'ambassade s'ils le souhaitent et les ressortissants américains résidant en Ukraine « devraient envisager maintenant » de quitter le pays par des vols commerciaux ou d'autres moyens de transport, explique un communiqué de ministère américain des Affaires étrangères.

« La situation sécuritaire, notamment le long des frontières ukrainiennes, en Crimée occupée par la Russie et dans le Donetsk contrôlé par la Russie, est imprévisible et peut se détériorer à tout moment », ajoute le communiqué.


« Les ressortissants américains en Ukraine devraient savoir qu'une opération militaire russe où que ce soit en Ukraine affecterait gravement la capacité de l'ambassade américaine à fournir des services consulaires, y compris une assistance aux citoyens américains quittant l'Ukraine », prévient le département d'État.



Le ministère appelle la communauté américaine d'Ukraine à se renseigner sur « ce que le gouvernement américain peut faire ou non pour vous porter assistance pendant une crise à l'étranger ».

La question de la mobilisation de soldats américains
Le département d'État déconseille aussi tout voyage en Ukraine en raison de la possibilité d'une attaque russe. La décision intervient alors que les craintes relatives à une invasion russe augmentent, rappelle notre correspondante à New York, Loubna Anaki.

Dimanche, le chef de la diplomatie américaine a une nouvelle fois mis Moscou en garde contre toute incursion en Ukraine, évoquant encore des sanctions potentielles. Mais alors que Washington se disait jusqu’ici contre toute mobilisation de soldats américains, le New York Times rapporte que le président Joe Biden pourrait changer d’avis.

Le quotidien explique que le président s’est réuni ce week-end avec les responsables de son état-major pour étudier toutes les options. Et l’envoi de soldats ne serait plus totalement hors de question. Les États-Unis pourraient envoyer 1 000 à 5 000 soldats pour renforcer leur présence dans les pays d’Europe de l’Est. Des renforts qui pourraient être multipliés par 10 si Vladimir Poutine décide d’envahir l’Ukraine.

samedi 22 janvier 2022

Environ 1 000 Israéliens ont déménagé à Dubaï l'année dernière

 Depuis la signature des accords abrahamiques, les Israéliens sont tombés amoureux des Emirats Arabes Unis et surtout de Dubaï


Après la signature des accords "Ibrahim", il y a un peu plus d'un an, entre Israël et les Émirats arabes unis, et en raison des nombreuses fermetures qui ont eu lieu en Israël en raison de la pandémie de Corona, Dubaï est devenu un centre de pèlerinage pour de nombreux Israéliens . Si bien que beaucoup y sont restés pendant de longues périodes et certains y ont transféré leur vie, selon ce qui a été publié par le site israélien « Mako ».

Depuis la signature des accords abrahamiques, les Israéliens sont tombés amoureux des Emirats Arabes Unis et surtout de DubaïAprès la signature des accords "Ibrahim", il y a un peu plus d'un an, entre Israël et les Émirats arabes unis, et en raison des nombreuses fermetures qui ont eu lieu en Israël en raison de la pandémie de Corona, Dubaï est devenu un centre de pèlerinage pour de nombreux Israéliens . Si bien que beaucoup y sont restés pendant de longues périodes et certains y ont transféré leur vie, selon ce qui a été publié par le site israélien « Mako ».

On estime qu'environ 1 000 Israéliens se sont installés aux Émirats, en particulier à Dubaï, depuis son ouverture aux Israéliens. La plupart d'entre eux travaillent dans des restaurants, certains tenus par des chefs israéliens vivant aux Emirats, et d'autres dans le tourisme, l'immobilier, le commerce du diamant et de l'or, l'hôtellerie, etc. Au total, environ 4 000 Juifs vivent à Dubaï.

dit N. C'est une Israélienne qui vit à Abu Dhabi. "Il y a environ cinq ou six ans, il n'y avait à peine cinq Juifs qui vivaient ici et ils ont construit une petite synagogue, ont fait passer des livres de Torah en contrebande et ont travaillé sous couverture. Aujourd'hui, Israël et ses citoyens sont très importants."

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Vu d’Allemagne.La Russie ne menace pas que l’Ukraine, elle met en péril toute l’Europe

 Moscou veut donc la finlandisation de l’Ukraine, c’est-à-dire son assignation à un statut neutre, entre la Russie et l’Otan. Ce faisant, il montre qu’il n’a pas renoncé à sa stratégie hégémonique, assure le journaliste Konrad Schuller dans les pages de la FAZ. Pour ce spécialiste de l’Europe de l’Est, l’UE pourrait être la prochaine cible du Kremlin. 


Ce que veut la Russie, ce ne sont pas des partenariats, mais l’hégémonie : cette thèse a longtemps été davantage du domaine des suppositions qu’une réalité avérée. Les arguments étaient certes plausibles : les dictatures n’aiment guère avoir des démocraties pour voisines, car ces dernières séduisent par leur liberté ; les dictatures sont souvent faibles sur le plan économique, et doivent donc dominer les autres sur le plan militaire ; les dictatures ont besoin de victoires. Mais tout cela n’était jusqu’à présent que des conjectures.


Maintenant, les faits sont là. En décembre, la Russie a clairement montré au monde qu’elle ne se considérait pas comme le membre d’une communauté de peuples égaux en droits, mais comme une puissance supérieure entourée de vassaux, tout comme l’Union soviétique avant elle. Si on appliquait les propositions de Moscou, l’Ukraine, la Finlande et la Suède perdraient le droit de choisir à quelle alliance adhérer. La Pologne et les pays Baltes ne devraient pas autoriser la présence de soldats de l’Otan sur leur territoire. Les États-Unis devraient retirer leurs armes nucléaires d’Europe. Tout cela irait plus loin encore que la doctrine soviétique de Brejnev, qui, en 1968, partait du principe que le protectorat de Moscou devait s’étendre jusqu’à l’Elbe.

Alors que les dernières négociations entre les alliés occidentaux et la Russie n’ont eu pour effet que d’inciter Moscou à menacer non seulement de s’emparer de l’Ukraine, mais aussi de s’implanter à Cuba et au Venezuela, l’image de puissance hégémonique conquérante n’a fait que se confirmer. Des revendications qui visent aussi l’Europe. La situation n’est pas sans rappeler 1936, quand les nazis et les fascistes étaient passés à l’attaque en Espagne. C’était le préambule à d’autres offensives plus ambitieuses, à la Seconde Guerre mondiale. À l’époque, Hemingway citait le poète [anglais du XVIIe siècle] John Donne :

En Cisjordanie occupée, les colons juifs attaquent des Palestiniens et des militants israéliens de gauche

 De nouvelles attaques de colons en Cisjordanie occupée se sont produites vendredi 21 janvier à Burin, près de Naplouse. 

Les colons avaient le visage caché, des battes de base-ball, des pierres de la taille de briques qu’ils ont jetées sur les agriculteurs palestiniens du village de Burin et sur des volontaires israéliens qui les accompagnaient. Une scène violente filmée par l’un des militants.

Le groupe de colons aperçoit aussi une voiture, plaque jaune, celles d’un des Israéliens, et y mettent le feu avec un bidon d’essence.

L’armée israélienne, prévenue, est arrivée « trop tard », les colons ont déjà pris la fuite. Les dix blessés israéliens, légers mais visages ensanglantés, sont transférés à l’hôpital.Et alors qu’habituellement les attaques de colons, régulières, ultra-violentes, quasi hebdomadaires et parfois meurtrières en Cisjordanie occupée contre des Palestiniens sont peu discutées et se perpétuent en toute impunité, cette fois les réactions ont été nombreuses.

Le ministre israélien de la Santé, Nitzan Horowitz, parle de « violence terrifiante » et affirme que les auteurs doivent être condamnés. Yaïr Lapid, ministre des Affaires étrangères, estime qu’avec ce type d'attaques, Israël s’enfonce dans l’abysse et que cela doit cesser.Et pour Ayman Odeh, député de la Liste arabe unie, cet incident n’aurait pas eu lieu sans le soutien du gouvernement aux colons. « Le budget pour les colonies est augmenté sans cesse, le gouvernement qualifie les colons "des meilleurs de nos fils", c’est une politique qui enracine l’occupation et leur violence », dit-il.

Cette même journée, les équipes du Croissant-Rouge palestinien ont soigné 88 personnes dans la région de Naplouse lors d'affrontements avec l’armée ou des colons.





Internet en panne au Yémen après une frappe aérienne menée par l’Arabie saoudite sur un bâtiment de télécommunications à Hodeidah

La coalition dirigée par l'Arabie saoudite a bombardé dans la nuit de jeudi à vendredi Hodeidah, ville de l'ouest du Yémen contrôlée par les  houthis, détruisant un centre de télécommunications et provoquant une panne d'internet dans tout le pays.

cette frappe a causé beaucoup des dégat blessés et des morts l'arabie  Saoudite contunie de semée toute Sort de crime au  YMEN violation de droit de l'homme dans cette pays sous le jeux de  la  Communauté international 

 L'organisation NetBlocks, spécialisée dans la surveillance de l'internet dans le monde, a fait état d'un "effondrement des connexions internet dans le pays" après les bombardements. Des correspondants de l'AFP à Hodeidah et à Sanaa ont confirmé la panne. De son côté, l'agence de presse de l'Etat saoudien a déclaré que la coalition avait effectué des "frappes aériennes ciblées pour détruire les capacités d'action de la milice Houthi à Hodeidah".

Les houthis ont indiqué que des personnes avaient été tuées dans cette frappe, mais leur déclaration n'a pas pu être confirmée dans l'immédiat. Un correspondant de l'AFP à Hodeidah a décrit une attaque de grande envergure. Celle-ci intervient après que les  Houthis ont détourné un navire battant pavillon des Emirats arabes unis en mer Rouge, après quoi la coalition à averti qu'elle bombarderait les ports tenus par  les houthis

Lundi, les   houthis ont revendiqué une attaque au drone et au missile qui a frappé des installations pétrolières et l'aéroport d'Abou Dhabi, capitale des Emirats arabes unis, tuant trois personnes et en blessant six. Les Emirats sont membres de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite.
Il n’a pas immédiatement reconnu avoir frappé une cible de télécommunication comme NetBlocks l’a décrit, mais a plutôt qualifié Hudaida de plaque tournante du piratage et de la contrebande d’armes iraniennes pour soutenir les Houthis.
Larabie Saoudite  qui combatres  au yemen depuis 2015 a perpeter baucoup des crimes et desolation mais Il n’a pas immédiatement reconnu avoir frappé une cible de télécommunication comme NetBlocks l’a décrit, mais a plutôt qualifié Hudaida de plaque tournante du piratage 
Le câble sous-marin FALCON transporte Internet au Yémen via le port de Hodeida le long de la mer Rouge pour TeleYemen.

Le câble FALCON atterrit également dans le port de Ghaydah, à l’extrême est du Yémen, mais la majorité de la population yéménite vit à l’ouest, le long de la mer Rouge.






vendredi 21 janvier 2022

Secrétaire d'État américain : la Russie doit retirer ses forces de la frontière ukrainienne et choisir entre la négociation et le conflit

 Blinken : « Tout franchissement de la frontière ukrainienne par des soldats russes sera considéré comme une invasion, et les États-Unis sont prêts à réagir rapidement et fermement.

Aujourd'hui, vendredi, le secrétaire d'État américain Anthony Blinken a déclaré que "la Russie doit choisir entre la négociation et le conflit", notant que son pays est "préparé aux deux scénarios" de sa part, et a souligné que Washington répondrait à "toute attaque russe, même si ce n'est pas militaire." retirer ses forces de la frontière avec l'Ukraine."

Blinken n'a pas exclu l'idée de tenir un sommet entre Biden et Poutine en cas d'avancées sur l'Ukraine, mais les deux parties ont estimé qu'il était "trop ​​tôt" pour tenir un nouveau sommet maintenant.

 Il a expliqué à son homologue russe Lavrov que "tout passage des soldats russes aux frontières de l'Ukraine sera considéré comme une invasion et que les Etats-Unis sont prêts à une réponse rapide et ferme", et a indiqué que le dialogue avec Moscou se poursuivrait, mais a demandé à la Russie de prouver qu'elle ne prévoyait pas d'envahir l'Ukraine.

Pour sa part, le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que "Moscou a besoin de garanties de sécurité de la part des Etats-Unis", notant que "d'autres discussions auront lieu avec les Etats-Unis la semaine prochaine", ajoutant que "la Russie attend une réponse américaine à ses demandes". ."

Lavrov a estimé que la Russie "n'a jamais menacé... le peuple ukrainien", estimant encore une fois que l'autorité ukrainienne souffre de "rossophobie" (russophobie) et accusant l'Otan de considérer l'Ukraine dans le cadre de sa "zone d'influence".

Les commentaires de Blinken sont intervenus après ses entretiens avec son homologue russe Sergueï Lavrov à Genève vendredi, expliquant que son pays "malgré, toutefois, la résolution des différends avec la Russie par la diplomatie et est prêt à travailler avec ses alliés pour répondre aux préoccupations de la Russie dans le domaine de la sécurité. "

Au milieu de cette crise, la Roumanie et la Bulgarie ont répondu à la demande russe de retirer les forces de l'OTAN, dans le but de réduire l'escalade de la crise ukrainienne. La Roumanie et la Bulgarie ont répondu "mécontentes" de la demande russe, que les deux pays estimaient avoir outrepassé leur souveraineté et leur souveraineté.


La « guerre d'usure » d'Israël contre les enfants palestiniens

Alors que la bataille entre les Bédouins palestiniens et Israël se poursuit, des enfants sont arrêtés sans discrimination.

Ils ont défoncé la porte avant le lever du soleil et environ 30 soldats israéliens ont envahi la maison familiale.

L'objet de leur arrestation ? Ammar, douze ans, qu'ils ont accusé d'avoir participé à une manifestation contre les défrichements dans la région de Naqab. Mais sa mère dit que la famille ne sait toujours pas pourquoi ils l'ont emmené, car le garçon était à la maison à ce moment-là.

« Nous ne savons pas exactement pourquoi ils l'ont arrêté. A 5h30 du matin, 30 soldats israéliens ont frappé la porte avec leurs jambes. Nous avons paniqué et ils l'ont demandé pendant qu'il dormait », se souvient la mère d'Ammar.

"Il a 12 ans, il ne peut pas aller à l'école car il est assigné à résidence. Les autorités israéliennes lui ont interdit d'aller à l'école pendant 10 jours à compter d'hier. J'ai été choqué quand ils nous ont informés de cela. Je leur ai crié : "Qu'est-ce qu'un enfant de 12 ans pourrait vous faire ?" J'avais tellement peur qu'ils le frappent ou le torturent en prison, il avait tellement peur et pleurait », dit-elle.

Ammar a été arrêté et a finalement envoyé à la maison. Il n'a pas parlé de mot depuis son retour et sa famille s'inquiétait de ce qui lui est arrivé en détention.

Pendant des jours, les manifestations dans le désert du Naqab ont éclaté alors que les Bédouins palestiniens se battent pour leur existence même et résistent à un projet de reboisement agressif supervisé par le Fonds national juif (JNF), une organisation sioniste.

Le FNJ plante des pins non indigènes sur les terres palestiniennes depuis des décennies, dans le but ultime d'étendre le programme de colonisation d'Israël.

Ce projet particulier vaut 48 millions de dollars et bénéficie du soutien total du gouvernement israélien.

L'organisation a l'intention de raser Beer al-Sabe (Be'er Sheva) dans le désert du Naqab, en particulier un village appelé Sa'wa, et selon Marwan Abu Frieh, chercheur sur le terrain et coordinateur du bureau du Naqab (Negev) pour Adalah, un centre juridique des droits des Arabes en Israël, la police israélienne a lancé une campagne d'arrestations et détenu environ 150 personnes, dont 40 % sont légalement des mineurs. Abu Frieh dit qu'au moins 16 personnes sont toujours détenues.

"Aucun sentiment de peur"

L'État israélien ne reconnaît pas le droit des Bédouins palestiniens à la terre, malgré le fait qu'ils détiennent les actes antérieurs à la création de l'État d'Israël, et leur présence sur la terre est enregistrée depuis des milliers d'années.

Le père de la lycéenne Jénine, 16 ans, n'était pas chez lui lorsque sa fille a été arrêtée. Au travail, son WhatsApp sonnait comme un fou avec des images de Jénine arrêté par les forces israéliennes lors des manifestations qui lui étaient envoyées.

Bien qu'il ait peur de ce qui pourrait arriver à sa fille détenue par les Israéliens, il était également fier qu'elle se batte pour sa patrie.

"J'ai pris la permission du travail et je suis allé voir ma fille qui a été arrêtée pendant quelques heures, puis elle a été renvoyée chez elle", se souvient-il. "Je lui ai demandé comment elle avait été arrêtée et comment elle se sentait pendant son arrestation, elle se sentait si fière d'elle et elle n'avait aucun sentiment de peur."

https://www.aljazeera.com/features/2022/1/21/israels-war-of-attrition-against-palestinian-children




Pourquoi la promesse du consulat de Biden à Jérusalem reste non tenue

Un an après le début de sa présidence, Joe Biden n'a pas tenu sa promesse de rouvrir un consulat pour les Palestiniens à Jérusalem.

Washington, DC - La présence diplomatique des États-Unis à Jérusalem est antérieure à la création de l'État d'Israël de près d'un siècle, et un consulat américain dans la ville sainte a fourni des services aux Palestiniens à Jérusalem-Est, en Cisjordanie et à Gaza depuis 1967.

C'est-à-dire jusqu'à ce que l'ancien président Donald Trump le ferme en 2019.

Un an plus tôt, l'administration Trump avait annoncé son intention de fermer le consulat général des États-Unis à Jérusalem, affirmant qu'elle mettrait à disposition des services consulaires par l'intermédiaire de l'ambassade des États-Unis, qui avait été déplacée de manière controversée de Tel-Aviv vers la ville sainte la même année.

Cette décision a suscité des dénonciations de la part des Palestiniens et Joe Biden s'est engagé à rouvrir un consulat spécifiquement désigné pour les affaires palestiniennes à Jérusalem. Mais un an après le début de son premier mandat, le président américain n'a jusqu'à présent pas tenu ses promesses.

Ici, Al Jazeera examine où en sont les choses – et quels facteurs jouent un rôle dans le statut du consulat 

Qu'est-ce que Biden a promis?

Pendant la campagne présidentielle américaine, Biden s'est engagé sans ambiguïté et à plusieurs reprises à rouvrir le consulat, en particulier dans le cadre des efforts de sensibilisation des électeurs arabes et musulmans.

Alors pourquoi les choses semblent-elles bloquées ?

Cela reste flou. Mais Israël – le premier bénéficiaire mondial de l'aide militaire américaine – s'est opposé avec véhémence à la proposition américaine de rouvrir le consulat, dans ce que les analystes ont qualifié de défi au plan du président démocrate.

Au milieu des critiques du parti Likud de Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien Naftali Bennett a déclaré à la Knesset que son gouvernement visait à « retirer la question de la table ».

« Le gouvernement sous ma direction a clarifié à plusieurs reprises sa position selon laquelle il n'y a pas de place pour un consulat palestinien à Jérusalem », a déclaré Bennett le mois dernier. « Jérusalem est la capitale d'un seul État, l'État d'Israël. Point final."

Israël a capturé la partie orientale de Jérusalem en 1967 et l'a annexée en 1980 en violation du droit international. L'Autorité palestinienne (AP) souhaite que Jérusalem-Est soit la capitale d'un futur État palestinien, mais les dirigeants israéliens insistent sur le fait que la ville doit rester la capitale indivise d'Israël - une position partagée par d'éminents politiciens américains des deux principaux partis.

Khalil Jahshan, directeur exécutif de l'Arab Center Washington DC, a déclaré que le gouvernement fragile de Bennet "avait succombé à la pression interne" pour durcir son opposition au consulat.

"Ce qui se passe, c'est que la question est devenue un problème dans les relations bilatérales américano-israéliennes", a déclaré Jahshan à Al Jazeera. "L'opposition israélienne à la réouverture du consulat, au lieu de diminuer avec le temps - comme le pensait l'administration - a doublé, triplé et quadruplé."

Pourquoi le consulat est-il une question si controversée ?

Bien que le consulat n'ait jamais été étiqueté comme un consulat pour la Palestine, sa présence a démontré un niveau de reconnaissance diplomatique américaine des Palestiniens, et son emplacement a offert un certain niveau de reconnaissance américaine implicite des revendications palestiniennes sur Jérusalem-Est.

La décision de l'administration Trump de fermer le consulat fait partie d'une série de mesures politiques dénoncées par les Palestiniens, notamment le déplacement de l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem et la fermeture du bureau de l'Organisation de libération de la Palestine à Washington, DC.

Bien que l'ancienne administration ait insisté sur le fait que ces mesures ne modifiaient pas la position des États-Unis envers Jérusalem et visaient à accroître "l'efficacité", Trump a tweeté après le déménagement de l'ambassade : "Nous avons retiré Jérusalem, la partie la plus difficile de la négociation, de la table".

Michael Oren, un ancien envoyé israélien aux États-Unis, a également salué la décision de fermer le consulat, affirmant en 2018 que cela « met fin au dernier vestige du soutien américain à la division de la ville ».

"En tant que président, Biden prendra des mesures immédiates pour rétablir l'aide économique et humanitaire au peuple palestinien, conformément à la loi américaine, y compris l'aide aux réfugiés, s'efforcera de résoudre la crise humanitaire en cours à Gaza, rouvrira le consulat américain à Jérusalem-Est et travaillera pour rouvrir la mission de l'OLP à Washington », lit-on sur la plate-forme de la campagne Biden pour les communautés arabo-américaines.

Les principaux collaborateurs du président ont réitéré cette promesse aussi récemment qu'en octobre 2021, mais fin décembre, un haut responsable de l'administration a refusé de commenter lorsqu'on lui a demandé si le consulat serait rouvert.

La Maison Blanche et le Département d'État n'ont pas répondu aux questions d'Al Jazeera sur les raisons pour lesquelles le consulat n'a pas encore rouvert, ou si l'administration est toujours déterminée à le faire.

https://www.aljazeera.com/news/2022/1/20/why-biden-jerusalem-consulate-promise-remains-unfulfilled

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