Les attentes autour de la première femme vice-présidente des États-Unis étaient énormes. Mais depuis son investiture en janvier 2021, Kamala Harris est restée dans l’ombre de Joe Biden. Et sa cote de popularité est plus basse que celle du président.
Où est donc passée Kamala Harris ?
Elle a pulvérisé quantité de plafonds de verre quand Joe Biden l’a choisie comme colistière [pendant la campagne présidentielle] et lorsqu’elle a été élue vice-présidente. Depuis, elle se tient largement à l’écart de la routine politique quotidienne de Washington et des mélodrames qui se jouent autour du programme du président.
Mais qu’est devenue Kamala Harris ? La réponse est assez simple : elle est devenue vice-présidente.
Un rôle limité
Bien qu’elle soit chargée d’une multitude de dossiers, bien qu’elle soit récemment venue à Paris [du 9 au 13 novembre] pour raccommoder la relation distendue avec la France, le fait est que le rôle de numéro deux de la Maison-Blanche est intrinsèquement limité.
Et ce n’est pas être raciste ou misogyne que de rappeler ce fait au moment où le poste est occupé par Kamala Harris.
À l’exception de Dick Cheney, qui a exceptionnellement influencé la politique étrangère et de défense du président républicain George W. Bush, presque tous les vice-présidents de l’histoire récente ont vu leur aura diminuer lors de leur prise de fonctions.
Cela requiert un certain degré de servilité. Après quatre années castratrices aux côtés de Donald Trump, Mike Pence n’a pas semblé si chagriné de voir que l’ancien locataire de la Maison-Blanche n’était en rien indigné par les appels au meurtre à son encontre lancés par certains de ses partisans qui reprochaient au vice-président de ne pas vouloir violer la loi en refusant de faire annuler les résultats de la présidentielle et l’élection de Joe Biden.
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