jeudi 30 septembre 2021

Une opération de l'armée israélienne fait plusieurs morts palestiniens en Cisjordanie occupée

 La tension est montée, dimanche, en Cisjordanie occupée, où au moins cinq Palestiniens ont été tués dans des heurts avec l'armée israélienne, qui mène depuis samedi une opération militaire contre le mouvement islamiste Hamas.




Regain de tension en Cisjordanie occupée. Une opération de l'armée israélienne a fait, dimanche 26 septembre, au moins cinq morts palestiniens alors que Tsahal mène depuis samedi une opération militaire contre le mouvement islamiste Hamas.

Trois Palestiniens ont été tués dans le village de Biddu, à une dizaine de kilomètres au nord-ouest de Jérusalem, et deux autres à Borquin, près de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, selon le ministère de la Santé palestinien, l'armée israélienne ayant annoncé que quatre Palestiniens avaient été tués.

Un porte-parole de l'armée israélienne, Amnon Shefler, a affirmé à l'AFP que les affrontements s'étaient déroulés durant "une opération destinée à démanteler une cellule terroriste du Hamas".

Selon lui, l'opération, qui a débuté samedi soir, est toujours en cours.

"Un terroriste a été appréhendé samedi soir près de Jénine sans heurts puis dimanche matin, des échanges de feu ont éclaté quand l'armée est venue arrêter un autre terroriste à Borquin", a poursuivi le porte-parole.

"Dans ces affrontements, un terroriste a été tué et un autre armé a été arrêté", a ajouté le porte-parole de l'armée israélienne, mentionnant une autre arrestation à Kabatia, dans le même secteur.

Par ailleurs, dimanche, "trois terroristes ont été tués dans des échanges de tirs à Biddu", a encore déclaré le porte-parole, qui a affirmé que les quatre Palestiniens tués étaient des membres du Hamas.

La cinquième victime serait un adolescent de 16 ans qui partait à l'école et aurait reçu une balle perdue pendant un échange de tirs, selon son oncle. L'armée israélienne a dit chercher à vérifier cette information.

Membres du Hamas et du Jihad islamique

Deux soldats israéliens, un officier et un combattant ont été blessés grièvement durant la nuit dans le village de Borquin, selon un communiqué de l'armée.

Un chirurgien de l'hôpital Rambam de Haïfa (nord) où ont été admis les deux soldats a déclaré à la presse que leurs vies n'étaient pas en danger.

Le Hamas a confirmé la mort dans les heurts de quatre de ses membres, dont un identifié comme Ahmad Zahran, à Biddu, tous membres des brigades Ezzedine al-Qassam, sa branche armée.

Le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, en route pour New-York où il doit prononcer un discours devant l'Assemblée générale des Nations unies, a affirmé que cette opération était destinée à empêcher "un attentat terroriste", selon un communiqué de son bureau. Il a dit avoir apporté un "soutien total" aux soldats et leurs supérieurs impliqués dans l'opération.

La présidence de l'Autorité palestinienne a, elle, condamné un "crime odieux commis par les forces d'occupation israéliennes à Jérusalem et Jénine", selon un communiqué de son bureau.

Quatre Palestiniens ont été tués récemment dans des affrontements avec les forces israéliennes au camp de réfugiés de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie où les heurts se sont multipliés ces dernières semaines.

mercredi 29 septembre 2021

Procès des meurtriers présumés de Nizar Banat : l'Autorité palestinienne pointée du doigt

 Nizar Banat, célèbre militant palestinien, avait été battu à mort voilà trois mois par des membres des forces de sécurité palestiniennes. Le procès de ses meurtriers présumés s'est ouvert cette semaine au tribunal militaire de Ramallah. Antoine Mariotti, ancien correspondant de France 24 à Jérusalem, nous aide à revenir sur l'affaire et sur les multiples bavures des forces de sécurité dans les Territoires palestiniens.


Près de 4 millions de Syriens se sont installés en Turquie au cours des dix dernières années. Beaucoup  connaissent  une situation de plus en plus difficile, les populations locales les voyant souvent d'un mauvais œil. Certains d'entre eux sont même victimes de violences.


L'Irak a pu récupérer l'un de ses joyaux mésopotamiens : la tablette de Gilgamesh. Vieille de 3 500 ans, cette tablette en argile avait été volée et introduite illégalement sur le sol américain lors de la première guerre du Golfe. Les États-Unis ont pu la restituer, jeudi 23 septembre, lors d'une cérémonie en présence de représentants irakiens, américains, et de membres de l'Unesco à Washington.

La Turquie peut-elle créer suffisamment d'enfants STEM pour devenir un acteur technologique mondial ?

 La Turquie peut-elle créer suffisamment d'enfants STEM pour devenir un acteur technologique mondial ?


La Turquie veut une industrie de haute technologie locale qui soit également de classe mondiale. Peut-il libérer le potentiel STEM de ses jeunes ?Istanbul, Turquie – Derrière les démonstrations d'avions de combat et d'hélicoptères d'attaque présentés au Teknofest d'Istanbul la semaine dernière se trouvait ce qui est sans doute le meilleur espoir de la Turquie pour réaliser ses ambitions en matière de haute technologie.

Les rangées de tentes climatisées abritaient des équipes composées pour la plupart d'étudiants du secondaire et d'universités participant à des dizaines de concours présentant des inventions créées sur des ordinateurs personnels et dans des laboratoires scientifiques à travers le pays.

Bien que de nombreux visiteurs du festival de l'aviation, de l'espace et de la technologie soient venus voir des attractions telles que les survols de l'équipe de démonstration aérienne des étoiles turques à l'aéroport d'Atatürk, ce sont les jeunes innovateurs qui feront ou détruiront probablement la future compétitivité économique de la Turquie.

Pour souligner l'importance que la Turquie accorde à l'encouragement des jeunes innovateurs de demain, l'homme qui a décerné des prix à l'équipe gagnante - Selcuk Bayraktar - était la force motrice de l'industrie des drones locale en Turquie.

Vêtu d'un blouson aviateur écarlate alors qu'il remettait des récompenses au cours des six jours du tournoi, le doyen des véhicules aériens sans pilote (UAV) rayonnait de bonne volonté et de fierté alors qu'il présentait des trophées et offrait ses félicitations et ses encouragements à ses jeunes admirateurs.
À l'extérieur, se trouvait le dernier et le plus sophistiqué des coursiers de Bayraktar, l'Akinci PT-2, fraîchement dévoilé le mois dernier et portant la signature de son beau-père, le président Recep Tayyip Erdogan, sur son cône de nez.

Les drones armés de la Turquie, qui ont fait leurs preuves dans le ciel au-dessus de la Syrie, de la Libye et du Haut-Karabakh, sont le signe extérieur le plus évident de la course du pays pour développer son potentiel en améliorant l'enseignement des STEM - science, technologie, ingénierie et mathématiques.

Quelque 200 équipes ont participé au Teknofest de cette année dans des domaines tels que le transport intelligent, la biotechnologie, la technologie éducative, la robotique, la conception de voitures volantes et d'UAV, les systèmes sous-marins sans pilote, les technologies agricoles et les innovations touristiques.

"Teknofest a commencé il y a quelques années pour impliquer le public dans la science et la technologie, et c'est un bon mouvement", a déclaré Gultekin Cakmakci, professeur d'enseignement des sciences au STEM et Maker Lab de l'Université Hacettepe à Ankara.

"Comme dans n'importe quel pays, les gens veulent voir que nous avons des ingénieurs et des scientifiques capables d'innover et de trouver des solutions aux problèmes", a-t-il déclaré à Al Jazeera. « C'est une approche optimiste, ce qui est bien.

Libérer les talents de demain
L'objectif de l'enseignement STEM est de s'assurer qu'il existe un flux sain de jeunes scientifiques, concepteurs et ingénieurs pour alimenter le pipeline de talents et d'innovation qui est essentiel à la compétitivité mondiale d'une économie.

Quelque 38% des Turcs ont moins de 25 ans, ce qui signifie que le pays a le talent brut. L'astuce est de le nourrir et de le libérer.

Ces dernières années, des centres et des laboratoires STEM ont été mis en place dans toute la Turquie, et un nombre croissant d'enseignants sont formés à l'application des STEM aux problèmes du monde réel.

"Dans des domaines particuliers, le codage est vraiment fort et conduira à de nouvelles innovations à l'avenir et pourrait avoir un impact réel dans les cinq prochaines années", a déclaré Mehmet Basaran, professeur agrégé en sciences de l'éducation à l'Université de Gaziantep.

Mais il y a encore des poches de faiblesse dans le pipeline.

« Nous sommes maintenant en bonne position dans l'enseignement des STEM, mais pas sur le terrain, par exemple, [avec] des opportunités d'emploi », a déclaré Basaran à Al Jazeera.

Et la plupart des spécialistes aimeraient que l'enseignement STEM commence beaucoup plus tôt pour les étudiants turcs.


Romdhane nommée première femme Premier ministre tunisienne par le président Saied.

 Romdhane nommée première femme Premier ministre tunisienne par le président Saied.

Le président Kais Saied nomme Najla Bouden Romdhane comme nouveau Premier ministre, près de deux mois après sa prise de pouvoir.

Le président tunisien Kais Saied a nommé Najla Bouden Romdhane, une ingénieur universitaire peu connue qui a travaillé avec la Banque mondiale, comme première femme Premier ministre du pays, près de deux mois après avoir pris la plupart des pouvoirs dans un mouvement que ses ennemis appellent un coup d'État.

Romdhane prendra ses fonctions à une époque de crise nationale, les acquis démocratiques remportés lors d'une révolution de 2011 étant mis en doute et alors qu'une menace majeure pèse sur les finances publiques.

Saied a limogé l'ancien Premier ministre, suspendu le Parlement et assumé de larges pouvoirs exécutifs en juillet, et a subi des pressions nationales et internationales croissantes pour former un nouveau gouvernement.

Il a nommé Romdhane en vertu des dispositions qu'il a annoncées la semaine dernière et lui a demandé de former rapidement un nouveau gouvernement, a déclaré la présidence sur les réseaux sociaux.

Le bureau de Saied a publié une vidéo de lui rencontrant Romdhane dans son bureau et l'accusant de présenter un cabinet "dans les heures ou les jours à venir"

Il a souligné à plusieurs reprises la nomination « historique » d'une femme, la qualifiant « d'honneur pour la Tunisie et d'hommage aux femmes tunisiennes »

Saied a déclaré que la mission principale du nouveau gouvernement serait de "mettre fin à la corruption et au chaos qui se sont propagés dans de nombreuses institutions de l'État".

La semaine dernière, il a écarté une grande partie de la constitution pour dire qu'il pouvait gouverner en grande partie par décret.

Le nouveau gouvernement doit répondre aux exigences et à la dignité des Tunisiens dans tous les domaines, y compris la santé, les transports et l'éducation, a-t-il ajouté.

Romdhane sera le dixième Premier ministre tunisien depuis un soulèvement de 2011 qui a renversé le dictateur de longue date Zine El Abidine Ben Ali, déclenchant les révoltes du printemps arabe.

Le pays est confronté à une crise des finances publiques qui se profile rapidement après des années de stagnation économique aggravées par la pandémie de coronavirus et les luttes politiques internes

Il a remporté des éloges internationaux pour sa transition démocratique, mais de nombreux Tunisiens n'ont vu que peu d'améliorations dans leur vie et sont devenus déçus par un processus politique dysfonctionnel et corrompu

Le nouveau gouvernement devra agir très rapidement pour rechercher un soutien financier pour le budget et le remboursement de la dette après que la prise de pouvoir de Saied en juillet ait suspendu les pourparlers avec le Fonds monétaire international (FMI).Bernard Smith d'Al Jazeera, dans un reportage de Tunis, a déclaré que Romdhane subirait une pression considérable car elle a été "poussée au cœur des projecteurs".

"D'ordinaire, dans le système constitutionnel tunisien, le président nomme un Premier ministre, qui nomme ensuite les membres de son cabinet et tout cela doit être approuvé par le Parlement", a déclaré Smith.

https://www.aljazeera.com/news/2021/9/29/tunisia-president-picks-romdhane-new-prime-minister

Premier ministre israélien : Nous avons confiance en nos relations avec les Émirats arabes unis et Bahreïn et nous sommes impatients de les renforcer

Ynet, "Les accords abrahamiques sont très importants du point de vue d'Israël, et nous sommes impatients de renforcer nos relations avec les Emirats Arabes Unis et Bahreïn."

Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a déclaré que son pays « fait confiance à ses relations avec les Émirats arabes unis et Bahreïn et se réjouit de les renforcer autant que possible », soulignant que « les accords abrahamiques sont très importants du point de vue d'Israël ».

Cela s'est produit lors d'une réunion tripartite tenue par Naftali Bennett hier soir (dimanche heure américaine) avec le ministre bahreïni des Affaires étrangères Abdul Latif bin Rashid Al-Zayani, et le ministre d'État des Émirats arabes unis, le calife Shaheen Al-Murr, en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies. séances à New York.

Naftali Bennett a déclaré : "Je suis très heureux de vous rencontrer. Il est important que nous nous rencontrions pour célébrer l'anniversaire des accords abrahamiques, qui sont d'une grande importance pour nous", notant qu'il a rencontré le roi de Jordanie et le président d'Égypte. , "et ils sont bien sûr satisfaits des relations entre nos deux pays et je veux vous garantir la continuité, nous sommes stables et nous croyons en cette relation et nous voulons la prolonger autant que possible."

Depuis l'annonce de l'accord abrahamique entre les Émirats et Israël il y a un an, le train de la paix a franchi d'importantes gares et atteint des records en peu de temps.

Un haut responsable de la délégation du Premier ministre israélien avait déclaré que le point central sur lequel le discours de Naftali Bennett devrait se concentrer dans son discours à l'Assemblée générale des Nations Unies est la question iranienne, car il y consacrera une grande partie dans son discours. , et a déclaré : « Il parlera de l'étape critique du programme. » Le programme nucléaire iranien, et du terrorisme iranien et des dirigeants iraniens. se soucier des actions, pas des mots. Le monde doit en parler, mais cette fois, il est important d'agir.

https://www.i24news.tv/ar

Le ministre des Affaires étrangères d'Israël lors de sa première visite à Bahreïn jeudi, l'ouverture imminente de l'ambassade de son pays

« Les ministres des Affaires étrangères d'Israël et de Bahreïn ouvriront l'ambassade d'Israël à Manama et signeront une série d'accords bilatéraux.

Le ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid doit se rendre au Royaume de Bahreïn, demain, jeudi, pour inaugurer l'ambassade de son pays dans la capitale, Manama, "dans le cadre de la première visite officielle d'un ministre israélien à Bahreïn".

Le ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré : « Les ministres des Affaires étrangères d'Israël et de Bahreïn ouvriront l'ambassade d'Israël à Manama et signeront une série d'accords bilatéraux », notant que le ministre israélien des Affaires étrangères avait reçu une invitation de son homologue bahreïni à visiter Manama.

Yair Lapid avait rencontré, début septembre, le premier ambassadeur de Bahreïn en Israël, Khaled Yousef Al-Jalahma, qui lui a remis une copie de ses lettres de créance et a félicité Lapid Al-Jalahma pour son arrivée dans le pays et l'ouverture prochaine de l'ambassade de Bahreïn en Israël. Les deux parties ont discuté du renforcement des relations entre les deux pays et les deux peuples.

Yair Lapid a déclaré : « L'ouverture de l'ambassade du Royaume de Bahreïn en Israël est une autre étape vers une paix véritable au Moyen-Orient. De nombreux pays de la région voient les relations solides entre nous et les Bahreïnis et la décision courageuse du roi de Bahreïn, Sa Majesté le Roi Hamed bin Isa Al Khalifa doit faire la paix avec Israël et rejoindre le cercle des pays de paix qui ont changé le visage du Moyen-Orient.

Dans un contexte connexe, le diplomate Eitan Naeh a été nommé premier ambassadeur d'Israël au Royaume de Bahreïn, au début de ce mois, par la commission des nominations du ministère des Affaires étrangères, après approbation du gouvernement, et Naeh a été le premier diplomate israélien à prendre ses fonctions aux Émirats arabes unis après l'accord de normalisation avec Israël, en tant que chargé d'affaires à l'ambassade d'Israël à Abu Dhabi.

https://www.i24news.tv/ar

Élections.Allemagne : les sociaux-démocrates remportent les législatives d'une courte tête

 Le parti social-démocrate (SPD) a remporté les élections législatives, ce dimanche en Allemagne, selon les résultats officiels provisoires. Ils sont néanmoins talonnés de près par les conservateurs de la CDU-CSU, qui obtiennent “le pire score de leur histoire”.

“L’Allemagne a voté”, annonce la Welt, après une journée dédiée aux élections législatives allemandes. Ce dimanche 26 septembre, plus de 76 % des électeurs se sont rendus aux urnes pour désigner leurs députés. Ils devaient ainsi décider de l’avenir du pays après le départ d’Angela Merkel.

“La soirée s’annonce longue”, commentait le journal conservateur après la fermeture des bureaux de vote.
Le coude-à-coude s’est confirmé, tôt, lundi matin, avec la publication des résultats officiels provisoires, repris par la ZDF.  

Les conservateurs de la CDU-CSU n’ont recueilli que 24,1 % des voix, soit le “pire score de leur histoire”. Ils suivent de près les sociaux-démocrates du SPD d’Olaf Scholz, qui récoltent 25,7 % des voix. Les Verts arrivent quant à eux bons troisième, avec 14,8 %. “C’est un progrès significatif pour le parti écologiste”, note T-Online.

Les libéraux du FDP ont quant à eux recueilli 11,5 % des voix, soit un peu plus que ne l’annonçaient la plupart des sondages. Le parti d’extrême droite remporte 10,3 % des votes, tandis que la gauche radicale de Die Linke en rafle seulement 4,9 %.

Scholz et Laschet briguent la chancellerie
Les membres du parti social-démocrate n’ont pas tardé à revendiquer la victoire, selon le Spiegel. “À 18 heures, on a entendu des cris de joie et des hurlements au QG du SPD”, assure le journal sur son live. “Le SPD est de retour”, s’est notamment réjoui le secrétaire général du parti Lars Klingbeil, tandis qu’Olaf Scholz se disait prêt à devenir “le prochain chancelier”.

Au marché de l'opium afghan, les prix s'envolent sous les talibans

 Sur un marché du sud de l'Afghanistan, les vendeurs sourient à côté de leurs sacs d?opium. Alors que le pays s'enfonce dans la misère, le prix de sa drogue phare s'est envolé depuis le retour des talibans au pouvoir.

Assis en tailleur sur une bâche poussiéreuse, Amanullah (nom d'emprunt) plonge son couteau dans un grand sac plastique où dorment 4 kilos d'une boue marron. Il en extrait une boulette, qu'il place dans une coupelle posée sur la flamme d'un réchaud.

La résine de pavot bout et se liquéfie, mais reste homogène: l'opium est pur, il n'a pas été coupé avec des additifs chimiques pour faire masse.

A ses côtés, son compère Mohammad Masoom esquisse un sourire: ils vont pouvoir le vendre au prix fort, sur ce marché en plein air d'Howz-e-Madad où s'écoule une infime part de l'énorme production afghane d'opium, de loin la première au monde.

Car depuis le retour au pouvoir des talibans à la mi-août, le prix de l'opium, transformé en héroïne dans le pays, ou au Pakistan et en Iran tout proches, pour ensuite nourrir le marché européen notamment, a triplé.

Il atteint aujourd'hui sur ce marché 17.500 roupies pakistanaises (PKR) le kilo, soit près de 90 euros, explique Mohammad, sous la toile tendue sur quatre piquets qui protège leur échoppe de fortune du soleil brûlant de la plaine aride.

A quelques kilomètres de là, toujours dans la province de Kandahar, Zekria (nom d'emprunt) confirme l'envolée récente des prix. Ce fermier vend aujourd'hui son opium, d'une meilleure qualité que celui de Mohammad, plus de 25.000 PKR le kilo, 126 euros environ, contre 7.500 PKR avant août.
- Équation impossible -

Météo, sécurité, remous politiques, fermeture de frontières... Nombre d'éléments peuvent faire varier très rapidement le cours de l'opium.

Ils alimentent chaque jour les discussions à Howz-e-Madad, où des centaines de producteurs, vendeurs et clients, barbes noires et blanches enturbannées, devisent autour d'un thé vert entre deux alignements de sacs d'opium ou de haschich.

Selon eux, c'est une déclaration du porte-parole du régime taliban, Zabihullah Mujahid, le 17 août dernier, qui a fait s'envoler les prix. Il avait alors assuré au reste du monde que le pays ne produirait plus de stupéfiants.

Prudent, il avait ajouté que son pays aurait pour cela "besoin de l'aide internationale" pour fournir aux paysans de quoi vivre à la place de l'opium.

La rumeur d'une interdiction imminente de la culture du pavot s'est répandue comme une traînée de poudre dans la province de Kandahar, à la fois bastion historique des talibans, grosse productrice d'opium et plaque tournante du trafic.

Les acheteurs anticipent une pénurie d'opium, "et ça a fait bondir les prix", explique Zekria.

A 40 ans, dont 20 passés à faire pousser du pavot, comme son père et son grand-père, il ne croit pas que les talibans "puissent éradiquer tout l?opium en Afghanistan".
En 2000, le premier régime taliban avait interdit la culture de l'opium, décrétée "haram" (contraire à la loi islamique) et fait baisser la production, avant d'être renversé par les Occidentaux, qui ont eux aussi cherché à l'éradiquer.

- Pas de loup -

Mais année après année, la production afghane d'opium reste très élevée. En 2020, le pays a produit 6.300 tonnes sur 224.000 hectares, selon l'ONU.

L'équation semble impossible: éradiquer une production qui génère jusqu'à deux milliards de dollars (1,7 milliard d'euros) de revenus dans l'un des pays les plus démunis du monde.

Les paysans du Sud, eux, ne se posent pas la question.

"On sait que ce n'est pas bien, que c'est interdit par l?islam. Mais on est obligé, sinon on ne peut pas gagner notre vie. Ici on n'a pas d?eau, pas de graines, on ne peut pas faire pousser grand-chose d'autre", explique Mohammad.

"Sans l?opium, je ne couvre même pas mes coûts", abonde Zekria, qui a une famille de 25 membres à nourrir. "On n?a pas d?autre travail, pas d?autre solution si la communauté internationale ne nous aide pas".

Mais l'aide internationale n'a jusqu'ici rien donné, malgré les sommes pharaoniques (8,6 milliards de dollars) investies par les États-Unis ces vingt dernières années.

Au même moment, les talibans s'accommodaient de l'opium qui finançait leur rébellion contre les Occidentaux. En 2016, ils en tiraient "la moitié de leurs revenus" selon l'ONU.

Tout juste revenus au pouvoir, les islamistes avancent à pas de loup, au moment où la famine menace un tiers de la population, toujours selon l'ONU.

Dans son bureau de Kandahar, un des responsables provinciaux, le mollah Noor Mohammad Saeed, rappelle à l'AFP que "produire de l'opium est proscrit par l'islam et mauvais pour les gens".

Mais il se garde bien de confirmer une prochaine interdiction, renvoyant lui aussi la balle à la communauté internationale: "S'ils sont prêts à aider les paysans à arrêter l'opium, alors nous l'interdirons".

Ouverture du Conseil américano-européen du commerce et des technologies dans un contexte diplomatique tendu

 Le Conseil américano-européen du commerce et des technologies se tient, ce mercredi 29 septembre, à Pittsburgh en Pennsylvanie en présence de plusieurs commissaires européens et ministres de l’administration Biden.




Au menu des discussions du Conseil américano-européen du commerce et des technologies (EU-US Trade and Technology Council, TTC) figurent les plateformes commerciales sur internet, l’intelligence artificielle (IA), les droits de propriété intellectuelle ou les produits connectés. Le contexte diplomatique était tendu depuis la rupture du contrat de fourniture de sous-marins français par l’Australie du fait de la nouvelle alliance avec les États-Unis et Royaume-Uni. Certains ont même douté que cette réunion puisse se tenir. Elle a bel et bien lieu et permet de tourner enfin la page de relations commerciales compliquées par le passage de Donald Trump à la Maison blanche.

« L’Europe est notre partenaire naturel »
La tenue de ce Conseil, c’est la concrétisation des engagements de Joe Biden lors du sommet euro-américain du 15 juin 2021, pour le retour du lien transatlantique : « L’Europe est notre partenaire naturel. La raison est que nous respectons les mêmes normes et institutions démocratiques et elles sont de plus en plus attaquées ». La volonté de Joe Biden de renforcer le commerce transatlantique et la coopération technologique a pris du plomb dans l’aile avec la crise des sous-marins et la tenue de ce conseil à Pittsburgh n’a finalement été confirmée que jeudi dernier. La France a d’ailleurs cherché à réduire en partie les ambitions des discussions.


Une initiative positive
Pour les Européens, le dialogue avec les États-Uni est cependant une initiative positive, selon Léa Auffret du Bureau européen des consommateurs, du moins si l’Union réussit à imposer ses vues sur la régulation du numérique : « On a un dialogue entre les régulateurs, c’est très bien. Maintenant, il ne faut pas qu’il soit utilisé à mauvais escient, c’est-à-dire qu’il soit utilisé pour vraiment freiner les ambitions législatives de l’Union européenne qui a vraiment vocation à protéger ses citoyens dans le marché numérique aujourd’hui ».

Malgré le contexte diplomatique tendu, la première réunion de ce conseil fait espérer aux Européens de nouvelles relations commerciales apaisées et fructueuses.

L'Afghanistan confronté à une pénurie d'argent liquide

 L’Afghanistan plonge chaque jour un peu plus dans la misère et le pays fait face à une pénurie d’argent liquide. Des centaines de personnes attendent quotidiennement plusieurs heures devant les portes des banques dans l’espoir de pouvoir retirer quelques afghanis, la monnaie locale.


Devant la banque Azizi, Mohammad Aslam compte sa liasse de billets de 500 afghanis (un peu plus de cinq euros). « Je viens enfin de retirer de l’argent après 25 heures d’attente, témoigne-t-il. Je suis venu hier matin à 5h pour donner ma carte bancaire, et j’ai récupéré mon argent à 18h aujourd’hui. J’ai pu retirer 20 000 afghanis. Ce n’est pas assez. La vie est très dure. Certains viennent des provinces juste pour retirer des sous. Je demande à l’Émirat islamique de régler ce problème. »
Les retraits sont limités à l’équivalent de 190 euros par semaine car il n’y a plus assez de cash en Afghanistan. « Avec cet argent je vais rembourser toutes mes dettes dans les magasins qui m’ont fait crédit pour que je puisse nourrir ma famille, explique-t-il. Il ne me restera que 3 000 afghanis (32 euros environ) après ça. »
La peur de la banqueroute
Les files d’attente se forment dès le milieu de la nuit devant les banques. Certains dorment sur place. « Je veux retirer tout mon argent. Je viens tous les jours, je ne fais que ça parce que je veux le récupérer entièrement. Tout le monde a peur de perdre son argent. La banque de Kaboul a fait banqueroute il y a quelques années et tous les clients avaient perdu l’argent qui était sur leurs comptes », rappelle Amanullah Paikar.

Cet ancien soldat, comme la majorité des fonctionnaires de l’ancien gouvernement afghan, n’a pas été payé depuis trois mois. Il n’a plus que ses maigres économies en banque pour survivre.

Un responsable kenyan qualifie de "suspecte" la mort de 89 Kenyans en Arabie saoudite

 Le ministère kenyan des Affaires étrangères a déclaré que 89 Kenyans, pour la plupart des travailleurs domestiques, sont morts en Arabie saoudite au cours des deux dernières années. Les autorités saoudiennes ont déclaré à leurs homologues kenyans que la plupart des décès étaient dus à un arrêt cardiaque. Mais l'abus des travailleurs domestiques étrangers est depuis longtemps un problème en Arabie saoudite et le ministère kenyan a admis cette semaine qu'il n'avait jamais mené d'enquêtes indépendantes.

Comparaissant devant la commission parlementaire du travail, le secrétaire principal aux Affaires étrangères, Macharia Kamau, a déclaré jeudi que tous les décès de Kenyans en Arabie saoudite au cours des deux dernières années étaient suspects.

«Nous avons comparé les décès, il n'est donc pas possible que vous ayez trois décès au Qatar, un aux Émirats arabes unis, deux au Koweït, neuf à Oman, deux à Bahreïn et vous en ayez 40-50 dans l'autre pays car le nombre peut être plus important. mais ils ne sont pas plus gros. Il n'est pas possible que ces jeunes meurent tous d'un arrêt cardiaque », a déclaré Kamau.

Quarante et un Kenyans sont morts en Arabie saoudite au cours des neuf derniers mois, prétendument à cause d'une insuffisance cardiaque.

Kamau a reproché au ministère du Travail de ne pas faire son travail et de ne pas protéger les travailleurs kenyans.

Avec très peu d'opportunités à la maison, beaucoup voient le travail dans les pays arabes comme un moyen de sortir de la pauvreté dans un pays où environ 40% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

Wachira Kabinga, législateur et président du comité du travail, a déclaré que les travailleurs kényans à l'étranger ont besoin de protection.« C'est la priorité numéro un pour le travail de ce comité dans la période restante. S'il y a des choses que nous aimerions laisser derrière nous, c'est une recommandation appropriée et claire sur ce qui doit être fait dans ce domaine particulier pour s'assurer que notre peuple ne vit pas comme des esclaves.

Caroline Aluoch, 24 ans, faisait partie des 41 Kenyans décédés en Arabie saoudite cette année.

Aluoch a signé un contrat de travail de deux ans en tant que travailleuse domestique pour gagner des frais de scolarité pour les deux années restantes de ses études. Aluoch voulait être professeur de lycée.

Sa sœur, Beryl Awuor, a déclaré à VOA avant sa mort que sa sœur craignait pour sa vie.

La mère de deux enfants a appris la triste nouvelle le 5 mai. On lui a dit que sa sœur s'était suicidée mais qu'elle ne l'a pas achetée.

"Ils ont fait l'autopsie en Arabie saoudite", a-t-elle déclaré. « Nous soupçonnons qu'ils l'ont battue avant de la tuer. Nous avons vu des égratignures sur son visage, elle avait également une profonde coupure autour de la poitrine. Elle était coincée avec quelque chose.

Awour a déclaré que sa famille n'avait jamais reçu d'explication pour cette coupure.

"Même la personne qui a fait l'autopsie ici ne nous l'a pas expliqué. Je suis toujours dans le noir", dit-elle.

La famille a reçu le certificat de décès d'Alouch et son passeport.

Au moins 100 000 Kenyans travaillent à Bahreïn, au Koweït, à Oman, au Qatar, en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, la plupart en tant que travailleurs domestiques ou effectuant d'autres travaux subalternes.

Amnesty International affirme que les travailleurs du Moyen-Orient se plaignent souvent d'un manque de rémunération pour leur travail, de travaux forcés, de violences physiques, de viols et de conditions de travail dangereuses.

source;https://www.voanews.com/a/kenya-saudi-arabia-domestic-workers-deaths/6244368.html

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman (MBS) ne peut plus se plaindre de sa jeunesse ou de son inexpérience.

 Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman (MBS) ne peut plus se plaindre de sa jeunesse ou de son inexpérience.



  Cette période est terminée.

  Le résultat final est devant vos yeux. La mauvaise gouvernance, les erreurs grossières et la guerre qui se déroule avec lui en tant que prince héritier ne se poursuivront que sous son règne.

  Toutes les compétences politiques du prince héritier ont été démontrées lors de son appel téléphonique houleux avec le président russe Vladimir Poutine à la veille de la réunion de l'OPEP du mois dernier, qui s'est terminée par une guerre des prix catastrophique entre l'Arabie saoudite et la Russie.

  Une grosse erreur

  Muhammad ibn Salman lui-même aurait pu se rendre compte que l'appel était une grosse erreur. Les prix du pétrole ont chuté, les capacités de stockage s'épuisent rapidement et les compagnies pétrolières se retrouvent face à une réelle perspective de fermeture de puits. Le secteur des hydrocarbures représente jusqu'à 50 pour cent du produit intérieur brut du royaume et 70 pour cent de ses recettes d'exportation. Tout a simplement disparu.  Vous pouvez négocier autant que vous le souhaitez avec le président russe. C'est ce que tous ceux qui ont rencontré Poutine vous diront. Vous pouvez même vous opposer à deux guerres régionales, en Syrie et en Libye, tout en maintenant une relation efficace comme le président turc Recep Tayyip Erdoga

  Mais ce qu'il ne faut absolument pas faire, c'est faire pression sur Vladimir Poutine. C'est ce que le prince héritier saoudien a fait en lui lançant un ultimatum et en lui criant dessus. Au lieu de cela, Poutine a cessé de crier, sachant que la balance des paiements de la Russie pour cette partie de poker était plus formelle que celle de l'Arabie saoudite.

  Muhammad bin Salman découvre l'incapacité de sa main ces jours-ci (qu'il n'a pas été capable de bien faire au poker), il est arrogant et irréfléchi. Jared Kouchner, gendre et conseiller au Moyen-Orient du président américain Donald Trump, a écouté ce que le prince héritier saoudien s'apprêtait à faire et ne s'y est pas opposé.

  Cela explique pourquoi la première réaction de Trump a été de saluer la forte baisse des prix du pétrole. Trump a estimé que pour chaque centime de baisse des prix du pétrole, les États-Unis auraient 1 milliard de dollars de pouvoir d'achat pour les consommateurs. C'était jusqu'à ce que son attention soit attirée sur les conséquences de la chute des prix du pétrole sur sa propre industrie pétrolière.


  L'Arabie saoudite sans pétrole

  Avec moins de 20 dollars de brut Brent, Mohammed ben Salmane découvre ce qui se passera lorsque le monde n'en aura plus besoin. Dans le passé, cette hypothèse a été acceptée avec arrogance (par l'Arabie saoudite). (Parce que cela n'avait pas d'importance pour l'Arabie saoudite) Mais plus maintenant. La perspective que l'Arabie saoudite devienne un pays débiteur est réelle.

  Depuis quelque temps déjà, le déclin financier de l'Arabie saoudite est un fait. Lorsque son père, Salman, monta sur le trône le 23 janvier 2015, les réserves de change atteignaient 732 milliards de dollars. Selon les responsables monétaires saoudiens (SAMA) en décembre dernier, les réserves de change sont tombées à 499 milliards de dollars, soit une perte de 233 milliards de dollars sur quatre ans.

  Selon la Banque mondiale, le PIB par habitant du royaume est également passé de 24,25 dollars en 2012 à 338,23 dollars en 2018. L'épargne diminue rapidement. Le Fonds monétaire international estime que la dette nette atteindra 19 % du PIB cette année et 27 % l'année prochaine, tandis que le coronavirus et la crise pétrolière pourraient porter la dette à 50 % d'ici 2022.

  La guerre au Yémen, le coup d'État en Égypte, l'intervention dans le monde arabe, l'achat excessif d'armes aux États-Unis, des projets égoïstes comme la construction de la ville futuriste de Neom, en plus d'évoquer l'achat de ses trois yachts. , tableaux de maîtres et palais... Chacun joue un rôle dans la réduction du trésor saoudien.

  L'économie saoudienne est dans une situation difficile depuis 2017, avant l'épidémie de coronavirus, avec un taux de croissance de seulement 0,3% et une baisse de 25% dans le secteur de la construction. Ajoutez à tout cela les restrictions imposées par le virus corona et l'annulation de la Omra et du Hajj, qui attirent 10 millions de pèlerins par an et 8 milliards de dollars supplémentaires disparaissent des revenus.

  Mais le problème ne se limite pas aux dépenses du prince héritier saoudien. Ses investissements vont aussi mal.

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman (MBS) ne peut plus se plaindre de sa jeunesse ou de son inexpérience.

mercredi 22 septembre 2021

États-Unis.L’affaire Gabby Petito : comment un fait divers a captivé tant d’Américains

 La disparition et la mort de cette jeune femme partie en voyage itinérant avec son compagnon ont suscité une énorme curiosité sur les réseaux sociaux.

Lorsque le père de Gabby Petito a publié sur Twitter une photo de sa fille, le 19 septembre, avec la phrase “Elle a touché le monde”, ce n’était pas une exagération, observe USA Today. “La disparition et la mort de Petito ont captivé les gens, terriblement inquiets pour sa famille et avides de réponses dans cette affaire très médiatisée”, écrit le quotidien.

La jeune femme de 22 ans a disparu durant un road trip en van avec son fiancé, avant que son corps soit retrouvé dans une forêt du Wyoming. L’autopsie a conclu à un homicide. De son côté, le fiancé, Brian Laundrie, 23 ans, était rentré seul en Floride le 1er septembre. Il a ensuite disparu et est actuellement recherché par les autorités.

Sur les réseaux sociaux, à travers lesquels Petito et Laundrie partageaient leur “vie en van”, cette disparition a suscité un intérêt considérable. “Les théories et commentaires se sont multipliés sur Reddit, Instagram, YouTube, Facebook, TikTok et Twitter. Mardi 21 septembre, le hashtag #gabbypetito avait reçu plus de 650 millions de vues sur TikTok”, note The Guardian.

“L’intérêt massif pour cette affaire a galvanisé les détectives [amateurs] sur Internet, les créateurs de contenus se mettant à poster des actualités et à partager de nouvelles théories à toute heure”, confirme The Washington Post. “Des gens sont portés disparus tous les jours, mais peu d’affaires suscitent une telle attention permanente”, ajoute plus loin le journal états-unien.

Cet intérêt inhabituel soulève des questions. “Certains critiquent une forme d’exploitation de l’histoire de Petito pour accumuler les vues et les followers”, écrit le journal, citant

Verbatim.Donald Trump attaque sa nièce en justice : “C’est un loser”

 L’ancien président des États-Unis a déposé une plainte visant Mary Trump et le New York Times, coupables, selon lui, d’avoir ourdi un complot à ses dépens et dévoilé des documents fiscaux personnels. La réponse de sa nièce ne s’est pas fait attendre.



Dans la famille Trump, les relations entre l’oncle et la nièce ne sont pas des plus sereines. En témoigne cette déclaration de Mary Trump, fille du frère de l’ancien président des États-Unis, qui a commenté ainsi la nouvelle que son oncle l’attaquait en justice.


En effet, comme l’explique le Washington Post ce mercredi 22 septembre :
Selon la plainte déposée [par Donald Trump] devant un tribunal du comté de Dutchess (État de New York), Mary Trump, le ‘New York Times’ et au moins trois journalistes du quotidien auraient ‘manœuvré de concert pour se procurer des documents confidentiels et extrêmement sensibles’ concernant les finances de l’ancien président. À en croire le dossier, le préjudice de ces agissements présumés pour Donald Trump s’élèverait à quelque 100 millions de dollars.”
Mary Trump, qui l’a elle-même confirmé, avait en effet fourni au New York Times les déclarations de revenus de Trump qui ont permis au quotidien le plus célèbre des États-Unis de publier en 2020 une enquête qui l’accusait de fraude fiscale.

Celle-ci dévoilait notamment que le magnat new-yorkais n’avait pas payé d’impôts sur le revenu au cours de dix des quinze années précédant son élection à la Maison-Blanche, en grande partie parce qu’il avait déclaré plus de pertes que de profits.

Des révélations retentissantes, d’autant plus que le 45e président des États-Unis, au contraire de ses prédécesseurs, s’était toujours refusé à rendre publiques ses déclarations de revenus, rappelle le Washington Post.

Assemblée générale de l’ONU: les talibans réclament le droit de s’exprimer au nom de l’Afghanistan

Les talibans s’invitent à l’Assemblée générale des Nations unies et réclament le droit de s’exprimer au nom de l’Afghanistan.



La nouvelle bataille des talibans se joue dans les couloirs des Nations unies à New York. Un terrain diplomatique que les combattants islamiques connaissent encore peu. Vont-ils réussir à s’imposer face à l’ambassadeur de l’ancien gouvernement, Ghulam Isaczai ?

Dans une lettre à en-tête de l’Émirat islamique d’Afghanistan, adressée au secrétaire général de l’ONU, le nouveau ministre des Affaires étrangères Amir Khan Muttaqi souligne que le président Ashraf Ghani a été « renversé » et que les pays à travers le monde « ne le reconnaissent plus ».

Vers une reconnaissance du régime taliban ?
Ce que cette la lettre ne dit pas : aucun pays n'a jusqu'ici reconnu les nouveaux maîtres de Kaboul, et la plupart exigent que les talibans garantissent d'abord le respect des droits civiques, et notamment les droits des femmes.


Qui s’exprimera à l’ONU au nom de l’Afghanistan ? La décision revient à la commission des accréditations, constituée de 9 pays, dont les États-Unis, la Russie et la Chine. Si elle tranche en faveur des talibans, ces derniers pourraient alors se vanter d'avoir franchi une étape importante sur le chemin de leur reconnaissance.

Affaire des sous-marins: Biden et Macron promettent de restaurer «la confiance»

 Emmanuel Macron et Joe Biden ont promis mercredi 22 septembre, lors d'un appel téléphonique, de restaurer la confiance entre la France et les États-Unis.

 Des consultations ouvertes entre alliés sur les questions d'intérêt stratégique pour la France et les partenaires européens auraient permis d'éviter cette situation. Le président Biden a fait part de son engagement durable à ce sujet », indique le communiqué.

En conséquence, les deux chefs d'États américain et français, qui se rencontreront « en Europe à la fin du mois d'octobre », ont « décidé de lancer un processus de consultations approfondies visant à mettre en place les conditions garantissant la confiance et à proposer des mesures concrètes pour atteindre des objectifs communs ».

Dans ce contexte d'apaisement, l'ambassadeur français aux États-Unis, Philippe Etienne, va retourner à Washington « la semaine prochaine », a décidé Emmanuel Macron.

« Une importance stratégique »

Paris avait annoncé vendredi le rappel des ambassadeurs aux États-Unis et en Australie, une décision sans précédent vis-à-vis de deux alliés historiques, après le torpillage d'un mégacontrat de sous-marins français à Canberra.

Joe Biden a par ailleurs affirmé qu'il était « nécessaire que la défense européenne soit plus forte et plus performante » pour contribuer à la sécurité transatlantique et compléter « le rôle de l'Otan ».

Les États-Unis « réaffirment que l'engagement de la France et de l'Union européenne dans la région indo-pacifique revêt une importance stratégique », ajoute le communiqué publié six jours après le déclenchement de la crise diplomatique la plus grave entre les États-Unis et la France depuis le « non » français à la guerre d'Irak en 2003.

Révélation de la cour royale saoudienne sur l'isolement sévère de Mohammad ben Salman.

 Révélation de la cour royale saoudienne sur l'isolement sévère de Mohammad ben Salman.



Selon Saudi Leaks, certaines sources de la cour royale saoudienne ont révélé le grave isolement du prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, qui se reflète dans la détérioration de son état mental et de son humeur.

Les sources ont déclaré que la position de Ben Salman dans le monde s'est affaiblie, ce qui a conduit à son isolement.

Contrairement aux dirigeants des pays de la région, Muhammad ibn Salman semble être emprisonné à son quartier général dans la ville côtière de Neum. Il ne voyage pas à l'étranger et ne reçoit aucune invitation personnelle officielle.

Des sources ont souligné que les actions de Muhammad bin Salman conduiraient à sa chute ; Il faut donc travailler sur ses erreurs ; Parce qu'il n'a pas le pouvoir de gérer les crises.

Selon des sources, ben Salmane traverse une phase psychologique dangereuse, au point qu'un de ses proches ministres confirme la chute du prince héritier et l'instabilité de son moral, il change donc de rendez-vous et s'embrouille dans les réunions. .

Muhammad bin Salman n'a pas trouvé de pays pour l'accepter depuis le début de cette année, et ses voyages hors d'Arabie saoudite ont été suspendus pendant près de deux ans, signe de son isolement sévère.

Les pays européens ont fermement rejeté Muhammad bin Salman lors du sommet arabo-européen en Égypte pour les violations des droits de l'homme en Arabie saoudite.

Des sources crédibles de la cour royale ont parlé des efforts et des contacts de l'équipe de bin Salman au cours de l'année écoulée pour s'assurer que les responsables européens rencontrent le prince héritier saoudien pour aider à améliorer son image, mais sa visite a été fortement rejetée.

La principale raison de l'absence de ben Salmane de la scène internationale est due à ses crimes à l'intérieur et à l'extérieur du pays, comme le confirme un article du journal américain Washington Post.

Le Washington Post avait précédemment rapporté que l'assassinat du journaliste critique saoudien Jamal Khashgeji avait isolé ben Salmane au niveau international et que l'ancien président américain Donald Trump avait travaillé dur pour le ramener sur la scène internationale.

Les organisations internationales de défense des droits humains et les médias occidentaux ont rapporté à plusieurs reprises la répression de Mohammed ben Salmane et l'arrestation de dizaines de prédicateurs, de militants des droits humains, de journalistes, ainsi que de princes et d'hommes d'affaires.

Muhammad bin Salman n'a pas non plus réussi à attirer les investisseurs étrangers et à relancer l'économie saoudienne, qui fait face à une nouvelle crise en raison de l'échec de la vision économique de 2030. Les crimes de guerre contre le Yémen et le meurtre de milliers de civils ont terni son image dans le monde. devenir un criminel de guerre qui doit être jugé internationalement.

L'Arabie saoudite a également subi une défaite catastrophique contre Ansarullah dans la protection des installations de base de l'Arabie saoudite.

Les observateurs estiment unanimement que l'Arabie saoudite souffre d'un dirigeant imprudent dont le premier souci est de maintenir son trône quels que soient les intérêts et l'avenir de son peuple.

source: Révélation de la cour royale saoudienne sur l'isolement sévère de Mohammad ben Salman.

mardi 21 septembre 2021

Crise des sous-marins : la position commune de l'UE peut-elle tenir ?

 Les ministres des Affaires étrangères de l'UE, réunis à New York, ont exprimé un franc soutien à la France face aux États-Unis, suite à la perte du méga-contrat de vente de sous-marins. Une situation “inacceptable” qui affecte" toute l'UE" ont dénoncé les dirigeants du bloc. Pourtant, derrière l'unité, des divisions persistent parmi les pays membres.




Une “entière solidarité envers la France”. Réunis à New York, lundi 20 septembre, en marge de l'Assemblée générale annuelle de l'ONU, les ministres des Affaires étrangères des Vingt Sept ont fait front commun pour dénoncer l'annulation du contrat de sous-marins australiens au profit des américains. Un “évènement qui va à l’encontre de tous les appels à plus de coopération avec l’Union Européenne dans l’Indo-pacifique” a déclaré le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. 
La crise diplomatique transaltantique a bousculé les retrouvailles du multilatéralisme à l'ONU, les Européens apportant leur soutien à la France, qui ne décolère pas contre les États-Unis, malgré la tentative d'apaisement du président Joe Biden. Pour eux, la dispute franco-américaine autour de l'annonce d'une alliance entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie "affecte" toute l'UE" par ses implications stratégiques, a expliqué Josep Borrell. 

Paris s'est félicité mardi du "soutien total" de l'UE, plaidant pour davantage d'autonomie des Vingt-Sept, par la voix du secrétaire d'État français aux Affaires européennes, Clément Beaune.

'Le problème n’est pas tant sur le fait qu’il s’agisse d’un contrat d'armement, (...) c’est un problème politique", analyse Armelle Charrier, chroniqueuse internationale à France 24. La France apparaît comme "un second allié des Américains" ce qui laisse penser qu'en cas de problème dans la zone Indo-pacifique, "les alliés immédiats ce sont les Anglo-Saxons".
Si la réaction de l'UE est sans ambiguïté, il aura fallu près d’une semaine pour susciter “une prise de conscience” souligne le correspondant de France 24 à Bruxelles, Pierre Benazet : “La France a fait son travail diplomatique, elle a montré à ses partenaires que cette affaire n’était pas un simple accroc commercial. (…) Pour les Européens, ce n’est plus entre Canberra et Paris que ça se passe mais c’est aussi un camouflet pour l’Union européenne dans son ensemble”. 

Joe Biden, arrivé lundi à New York pour sa première Assemblée générale des Nations unies, souhaitait mettre en avant le "retour" de l'Amérique comme partenaire fiable auprès de ses alliés malmenés pendant quatre années de mandat de Donald Trump.   

Mais son message est brouillé depuis son annonce, le 15 septembre, d'un pacte de sécurité conclu avec l'Australie et le Royaume-Uni pour contrer Pékin, surnommé Aukus. Ce nouveau partenariat a mis le feu aux poudres transatlantiques, car il s'est fait dans le dos des Français, qui ont perdu un énorme contrat de sous-marins commandés par Canberra. 

Les États-Unis "ne cherchent pas une nouvelle Guerre froide", dit Joe Biden à l'ONU

 Les États-Unis veulent ouvrir une "ère de diplomatie" après la fin de la guerre en Afghanistan et "ne cherchent pas une nouvelle Guerre froide", a affirmé mardi le président américain Joe Biden à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies.




Joe Biden a affirmé, mardi 21 septembre, devant l'ONU qu'il ne voulait pas d'une "nouvelle Guerre froide" avec la Chine, et a défendu son attachement à la diplomatie et au multilatéralisme face à des alliés européens qui l'accusent de faire trop souvent cavalier seul.

"Nous ne voulons pas d'une nouvelle Guerre froide, ou d'un monde divisé en blocs rigides", a lancé le président des États-Unis pour le premier discours de son mandat à l'Assemblée générale des Nations unies.

Pour autant, "les États-Unis vont participer à la compétition, et y participer avec vigueur", a-t-il prévenu en livrant sa vision de la confrontation avec Pékin, sans nommer directement la puissance rivale.

"Avec nos valeurs et notre force, nous allons défendre nos alliés et nos amis, et nous opposer aux tentatives des pays plus forts de dominer les plus faibles", a-t-il martelé.

Retrouvez l'intégralité du discours de Joe Biden à la tribune de l'ONU
Le président Biden, engagé dans un combat contre les "autocraties", a aussi promis de "défendre la démocratie".

Son discours à la prestigieuse tribune new-yorkaise de l'ONU sera suivi dans la journée par celui du président chinois Xi Jinping, par vidéo pré-enregistrée, dans un duel à distance entre les deux superpuissances engagées dans une confrontation de plus en plus envenimée.

"Ère de diplomatie"

En prélude à cet échange, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, avait mis en garde Washington et Pékin contre une dégradation des crises mondiales qui serait "beaucoup moins prévisible que la Guerre froide", et a appelé les deux superpuissances au "dialogue" et à la compréhension.

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian avait aussi mis en garde lundi contre une "orientation très confrontationelle" des États-Unis, estimant que les Européens devaient défendre un "modèle alternatif".

Pékin conteste aussi l'idée d'une nouvelle Guerre froide comme celle qui a opposé les États-Unis à l'Union soviétique au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Mais c'est à peu près le seul point de convergence entre les deux pays, dont les relations sont de plus en plus tendues.

Le grand rendez-vous diplomatique mondial, qui s'est ouvert mardi et durera une semaine, est particulièrement attendu cette année, après la version essentiellement virtuelle de l'an dernier.

Pour le démocrate américain, le discours dans le temple du multilatéralisme a été l'occasion de mettre en avant le "retour" de l'Amérique comme partenaire fiable auprès de ses alliés malmenés pendant quatre années de mandat de Donald Trump.

"Au cours des huit derniers mois, j'ai accordé la priorité à la reconstruction de nos alliances, à la revitalisation de nos partenariats et à la reconnaissance qu'ils sont essentiels à la sécurité et à la prospérité durables de l'Amérique", a-t-il plaidé.

Il a dit qu'il annoncerait mercredi de "nouveaux engagements" contre la pandémie et a promis de  "doubler" l'effort financier international de Washington contre le changement climatique.

Il s'est surtout engagé à ouvrir une "ère de diplomatie" après la fin de la guerre en Afghanistan, assurant que la force militaire ne serait utilisée par les États-Unis qu'en "dernier recours".

Crise ouverte avec la France

Mais le retrait d'Afghanistan, qui s'est achevé dans le chaos fin août au grand dam de nombreux pays européens, puis la crise ouverte avec la France dans l'affaire des sous-marins, qui a éclaté la semaine dernière, ont totalement brouillé son message.

Paris ne décolère pas contre l'annonce par les États-Unis, le 15 septembre, d'un pacte de sécurité conclu avec l'Australie et le Royaume-Uni pour contrer Pékin, surnommé Aukus. Ce nouveau partenariat a mis le feu aux poudres transatlantiques, car il s'est fait dans le dos des Français, qui ont perdu un énorme contrat de sous-marins commandés par Canberra.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a encore dénoncé lundi à New York une décision "brutale" et une "rupture de confiance entre alliés". Et l'Union européenne a offert à la France le "soutien" et la "solidarité" qu'elle espérait, selon le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.

Signe que Paris n'est pas prêt à tourner la page, un conseiller du président français Emmanuel Macron a prévenu que son entretien téléphonique attendu "avant la fin de la semaine" avec Joe Biden ne serait "pas un échange de réconciliation" mais de "clarification".

Surprenant plusieurs membres des Nations unies, le président Macron a choisi de ne pas se rendre à New York cette année – son ministre des Affaires étrangères s'exprimera au nom de la France, par vidéo, dans plusieurs jours.

Parmi les autres intervenants mardi, outre les dirigeants brésilien et turc, figure le nouveau président iranien Ebrahim Raïssi qui fera son entrée sur la scène internationale. Son discours, par vidéo, est très attendu pour savoir si cet ultraconservateur est disposé à relancer les négociations de Vienne visant à sauver l'accord sur le nucléaire iranien que les États-Unis ont quitté avec fracas en 2018.

Depuis son élection en juin, les discussions indirectes entre Téhéran et Washington sont interrompues et les efforts vont bon train, dans les coulisses de l'ONU, pour les remettre sur les rails. Joe Biden a redit qu'il était prêt à revenir pleinement dans l'accord si Téhéran renoue aussi avec les restrictions nucléaires dont l'Iran s'est affranchi.

Royaume-Uni.Comment AstraZeneca a finalement perdu la bataille des vaccins

 Londres a choisi de privilégier les produits à ARN messager développés par Pfizer-BioNTech et Moderna pour sa campagne de troisième dose lancée le 20 septembre. Un coup dur pour le laboratoire britanno-suédois, dont le vaccin AstraZeneca était au centre de la stratégie britannique de lutte contre le Covid-19, constate la presse d’outre-Manche.




De sauveur à paria. Ou presque. Fierté de Londres, longtemps présenté comme la pierre angulaire de la stratégie britannique de lutte contre le Covid-19, le vaccin du laboratoire AstraZeneca, développé par l’université d’Oxford, se trouve relégué sur le banc de touche.

Le produit, explique The Times, “n’est pas inclus dans la campagne de rappel du Royaume-Uni”. “Un coup dur” pour l’entreprise britanno-suédoise, estime le quotidien, alors que 50 millions de doses de son vaccin ont été administrées jusqu’à présent dans le pays.

Depuis lundi 20 septembre, donc, les personnes âgées de plus de 50 ans ou immunodéprimées se voient proposer, à la place, des doses de vaccin mis au point par Pfizer-BioNTech et Moderna. De l’ARN messager, jugé par un essai clinique de l’université de Southampton (dont les résultats n’ont pas été publiés pour raisons commerciales) plus efficace pour booster l’immunité, plutôt que la technologie classique à base d’adénovirus employée par AstraZeneca. “Cette dernière semble avoir perdu la bataille”, analyse le journal londonien

Fabrication sous-traitée
“Et pourtant, au début de la course au vaccin, quand il signait ses premiers contrats (avec les États-Unis et le Royaume-Uni), AstraZeneca était le roi du monde, souligne The Daily Telegraph, devenant, à la mi-mai 2020, l’entreprise la mieux cotée à la Bourse de Londres, avec une capitalisation de 115 milliards de livres.” Une performance “extraordinaire”, pour une société spécialisée dans les traitements contre le cancer, “sans expérience dans la distribution de vaccins” à grande échelle.

Concrètement, AstraZeneca a endossé un rôle “d’intermédiaire”, explique le journal conservateur : après avoir accepté, “à la surprise générale”, de commercialiser le produit développé par les scientifiques d’Oxford à prix coûtant, “AstraZeneca s’est du jour au lendemain retrouvé à gérer un produit – sans doute le plus scruté de toute l’histoire de la médecine – qu’il n’avait pas inventé et qu’il ne produisait pas, la fabrication étant sous-traitée”.

Pour le journal londonien, ce saut dans l’inconnu, dans “l’univers complexe des campagnes de santé publique”, s’est accompagné d’une certaine “naïveté”. En particulier face aux obstacles rencontrés en chemin.

Biden : la solution à deux États est la meilleure pour le conflit israélo-palestinien

 Le président américain a déclaré que son pays reviendrait pleinement à l'accord nucléaire iranien si Téhéran le faisait



Dans son discours à l'Assemblée générale des Nations Unies, le président américain Joe Biden a évoqué le conflit palestinien et a déclaré qu'il soutenait toujours la solution à deux États : « Nous sommes très loin de cette solution, mais j'y crois toujours.

Biden a également parlé de la question de la lutte contre le Corona et a déclaré: "Le monde a besoin d'un nouveau mécanisme pour assurer la sécurité sanitaire mondiale", et a déclaré que les États-Unis annonceraient une série d'engagements supplémentaires pour lutter contre le virus Corona.

En ce qui concerne le dossier nucléaire iranien, Biden a confirmé que les États-Unis reviendraient pleinement à l'accord nucléaire iranien si Téhéran faisait de même, et a promis que Téhéran ne posséderait pas la bombe nucléaire. Avec la Chine, la France, la Russie, la Grande-Bretagne et l'Allemagne pour atteindre « diplomatiquement et en toute sécurité le retour de l'Iran à l'accord nucléaire ».

Dans son discours, faisant référence à la confrontation avec la Chine, il a souligné que les États-Unis « ne cherchent pas une guerre froide avec la Chine » et a souligné : « Nous ne cherchons pas une nouvelle guerre froide ou un monde divisé en blocs... Les États sont prêts à travailler avec tout pays qui s'engage et cherche à trouver une solution pacifique pour partager les défis, même si nous avons de fortes différences dans d'autres domaines."

https://www.i24news.tv/ar

le Hamas a présenté les grandes lignes de l'accord d'échange de prisonniers avec Israël

 Aucune avancée n'a été réalisée en la matière, d'autant plus que le Hamas ne fait pas preuve d'une flexibilité suffisante vis-à-vis de la position israélienne

Le leader du Hamas Zaher Jabarin a été cité par les médias comme disant cette semaine que « le mouvement Hamas a présenté aux médiateurs égyptiens un accord qui inclut plus d'une option sur un échange de prisonniers avec Israël.

Le journal libanais Al-Akhbar, citant des sources palestiniennes, a déclaré que la proposition présentée par le Hamas incluait deux options : la libération du soldat israélien Gilad Shalit à l'époque, en plus des femmes, des enfants, des malades et des personnes condamnées à de lourdes peines. La deuxième option consiste à conclure l'accord en deux phases, de sorte que dans la première phase, les prisonniers qui ont été de nouveau arrêtés, les femmes et les enfants soient libérés en échange de la fourniture d'informations sur les deux soldats israéliens dont les corps sont détenus par le Hamas, et Je veux dire Oron Shaul et Hadar Goldin, qui ont été tués dans la bataille de Shejaiya à Gaza lors de l'opération « Edge. en échange du retour des prisonniers vivants et des corps des soldats.

D'un autre côté, des sources bien informées qui se sont entretenues avec Ynet ont rapporté qu'aucune percée n'a été réalisée dans cette affaire, d'autant plus que le Hamas ne fait pas preuve d'une flexibilité suffisante vis-à-vis de la position israélienne.

Le journal libanais Al-Akhbar avait précédemment indiqué qu'"un développement positif s'était produit dans les discussions sur un accord d'échange de prisonniers entre Israël et le Hamas". et il semble que la gravité des menaces de faire exploser à nouveau la situation fait son travail.

https://www.i24news.tv/ar

Les débats de l’Assemblée générale de l’ONU débutent sous un format «hybride»

 Une semaine après le début de ses travaux, la 76e session de l’Assemblée générale de l’ONU débute ses débats ce mardi 21 septembre à New York.






Contrairement à l’année dernière, où l’événement était entièrement virtuel, New York accueille à nouveau cette année des délégations venues du monde entier. Une Assemblée générale qualifiée d’« hybride » : de l'Américain Joe Biden au Britannique Boris Johnson, en passant par le Brésilien Jair Bolsonaro qui s'exprimera en premier comme le veut la tradition, plus de la moitié des dirigeants seront physiquement présents. Même si les délégations sont restreintes, leur arrivée a généré un grand cafouillage. La mairie de New York exigeait une preuve de vaccination, au grand dam de certains dirigeants. Après moultes tergiversations, l'ONU ne demandera finalement qu'une déclaration sur l'honneur.  

Le Covid-19 a eu un lourd impact sur l'ensemble des dossiers onusiens. « C’est une diplomatie de contact, souvent informelle » qui a forcément pâti de la distanciation sociale, explique Guillaume Devin, professeur à Sciences-Po Paris. « L’épidémie a montré des déficits en matière de coopération, de solidarité, de confiance entre les États », note Alexandra Novosseloff, chercheure associée au centre Thucydide de l’université Paris II. « L’enjeu est aujourd’hui de remobiliser les nations à un moment charnière.» 

Un discours de Joe Biden très attendu 

193 pays sont invités à s’exprimer à la tribune pendant une semaine. Chaque année, « ce débat général est l’occasion pour les représentants des États d’exprimer leur position à l’égard des grandes affaires du monde, mais aussi à l’égard du fonctionnement des institutions multilatérales. C’est un moment important pour saisir l’air du temps, les évolutions du moment », rappelle Guillaume Devin, auteur de « L’Assemblée générale des Nations unies » (Presses de Sciences Po). Le discours de Joe Biden, qui s’exprimera pour la première fois au sein de cette instance, fait partie des plus attendus, après quatre ans de présidence Trump. « On peut attendre un discours plus favorable à la délibération multilatérale, à la coopération internationale », avance Guillaume Devin, qui note néanmoins un contexte « très difficile », « préoccupant au Moyen-Orient, conflictuel en Asie et en Asie centrale », et miné par « des rivalités sino-américaines ». « Il y a beaucoup de bruits de bottes, mais l'Assemblée générale est l'une des rares enceintes dans laquelle on peut se parler », résume le professeur à Sciences Po.  

Pour Alexandra Novosseloff, Joe Biden est attendu, plus globalement, sur sa vision du monde, sur « son ton vis-à-vis de la Russie et surtout de la Chine ». « Les Nations unies, c’est aussi cela. C’est une tribune, cela donne de la légitimité à un certain nombre de causes, de projets », ajoute l’auteure de « Le Conseil de sécurité des Nations unies » (CNRS Editions). « Le président américain est aussi attendu au tournant dans un contexte où il n’a pas montré une très grande solidarité vis-à-vis de ses alliés, notamment dans la crise afghane. Il est attendu sur les gages qu’il pourrait donner pour rétablir cette confiance. » Pour autant, Joe Biden ne devrait pas revenir dans son discours sur le retrait hâtif des troupes américaines d’Afghanistan. Pour l’ancien secrétaire général adjoint des Nations unies, Bernard Miyet, le président américain « sera plus dans une logique de préparer l’avenir que d’expliquer le passé ».  

Qui pour représenter l’Afghanistan et la Birmanie ? 

Plus d’un mois après le retour au pouvoir des talibans, le représentant légal de Kaboul devant les instances des Nations unies est d'ailleurs toujours celui de l'ancien régime. Entre lui et le candidat proposé par les talibans, l’ONU va devoir trancher, mais il paraît urgent d’attendre. « Comme chaque année, avant chaque Assemblée générale, une commission de vérification des pouvoirs se réunit pour savoir si les représentants de chaque pays sont valables ou non », explique Bernard Miyet. « Pour l’heure, les choses restent en l’état, il n’y a pas eu de vraie discussion. Cela arrange tout le monde de ne pas ouvrir la question aujourd'hui, de ne pas poser le problème de fond. Mais il doit être entendu que ces représentants feront profil bas pendant l'Assemblée générale pour éviter les problèmes », avance le président de l’AFNU.  

Même chose pour la Birmanie, qui a connu un coup d’État en février. Si l'on en croit les médias américains, les États-Unis et la Chine ont négocié avec la junte birmane pour qu’elle ne s'exprime pas à la tribune. Quant à l'actuel représentant permanent de la Birmanie auprès des Nations unies, qui avait pris position contre les militaires, il devra, lui aussi, rester silencieux.  


Un "tueur à froid" .. une organisation de défense des droits humains en Amérique met Mohammed ben Salmane en crise et gâche un projet pour blanchir sa réputation

 Les médias américains ont rapporté qu'une organisation de défense des droits humains aux États-Unis a lancé une grande campagne publicitaire pour révéler la vérité sur le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et pour montrer son vrai visage répressif, qu'il essaie de blanchir par des campagnes de soutien payantes.




Et les médias ont souligné que lors de la cérémonie de remise des prix "Emmys2021", la Fondation "Freedom First" en Amérique a lancé une grande campagne publicitaire pour révéler la vérité sur Ibn Salman et pour avertir les gens qu'il n'est pas un réformateur mais un tueur froid, et l'appel à refuser de blanchir son image à Hollywood.

Mohammed ben Salmane

Dans ce contexte, le site d'information "Al-Qantara" de la Fondation Deutsche Welle a déclaré que le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, utilisait la méthode du "pain et du cirque" pour blanchir l'image de Riyad dans le monde.

Le site Web largement diffusé a décrit les événements sportifs en Arabie saoudite comme "juste un outil" pour le lavage sportif.

Il a souligné que Bin Salman avait eu recours à cela après les vives critiques qui lui ont été adressées à la suite du meurtre horrible du journaliste Jamal Khashoggi en Arabie saoudite.

Il a expliqué que les événements sportifs ont conduit pendant longtemps à avoir une présence ambiguë dans l'élaboration de la politique sportive saoudienne.

Il a déclaré que ces événements ont été témoins d'une transformation sous le règne du prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, qu'il a pris comme un outil pour renforcer l'influence du Royaume.

Et le site a indiqué que l'un des événements sportifs, qui est le football, n'est plus pour Ben Salman qu'un simple sport, mais une manière de le blanchir sur la scène internationale.

Il a noté que l'Arabie saoudite a investi des milliards de dollars de plus dans ces événements sportifs pour le « nettoyage du sport ».

Renouveler l'image précaire de l'Arabie saoudite

Le site Web a confirmé que c'était l'occasion pour Ben Salman de renouveler l'image fragile de Riyad en raison de son piètre bilan en matière de droits humains, de la guerre au Yémen et de l'assassinat de Khashoggi.Il a déclaré que le prince héritier rêve que le pouvoir des événements sportifs entraînera une distraction dans les moments difficiles, dans le cadre de la stratégie « du pain et du cirque ».

Il a souligné que ben Salmane cherche à créer un sentiment d'appartenance nationale et à consolider sa position de futur roi.

Et le magazine américain Newsweek a déclaré que l'équation du prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed bin Salman, est "de l'argent en échange de la légitimité", ce qu'on appelle le lavage sportif.

"Dans le sens où il paie des millions en coûts de sponsoring sportif et en prix en argent afin de gagner en crédibilité internationale", a-t-elle ajouté

Le journal a souligné que c'est ce qu'on appelle le lavage de sport, qui est suivi par Ibn Salman.

Elle a déclaré qu'il n'était pas logique de séparer la politique du domaine des « investissements sportifs

Lire aussi : « Il n'a pas respecté l'invité. » Hamad Al Mazrouei insulte le cheikh Tamim bin Hamad après sa photo avec Mohammed bin Salman et Tahnoun

Le journal a indiqué que cela est particulièrement vrai lorsqu'il s'agit de pays comme le Royaume, qui ont un piètre bilan en matière de droits de l'homme.

Elle a averti que le prince héritier d'Arabie saoudite avait besoin de tels investissements pour embellir son image à l'échelle internationale.

Depuis l'arrivée au pouvoir d'Ibn Salman en Arabie saoudite, le jeune prince a cherché à renforcer son rayonnement sportif au niveau régional et international.

Il a fini par l'utiliser pour laver son dossier des droits de l'homme noir.

Et il y a une enquête menée par le site Web "Khaleej 24", qui a révélé des dizaines de tentatives d'Ibn Salman pour acheter des compétitions internationales et des clubs mondiaux et pomper des investissements locaux.

Il a souligné que l'Arabie saoudite recherche une réputation plus positive en achetant une large couverture médiatique, quel qu'en soit le prix. Il a souligné qu'elle a payé des sommes astronomiques pour cela.

L'image de Riyad a été endommagée après l'assassinat de Khashoggi, la détention du Premier ministre libanais Saad Hariri, son rôle dans la guerre au Yémen et son bilan en matière de droits humains des Noirs.

Cependant, avec chaque organisation de compétitions étrangères, l'Arabie saoudite fait face à de vives critiques de la part des organisations de défense des droits humains concernant les droits humains et appelle à la libération des prisonniers d'opinion.

source:www-watanserb-com.cdn.ampproject.org/c/s/www.watanserb.com

Emmanuel Macron, le grand absent de l’Assemblée générale de l’ONU

Il avait indiqué qu’il enverrait un discours enregistré, puis il a décidé d’envoyer son ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. 



Le Quai d’Orsay et l’Élysée ont beau assurer que l’absence d’Emmanuel Macron n’est nullement une conséquence de l’affaire des sous-marins, si cela était vrai ce serait un sacré télescopage d’agendas et d’évènements qui aurait créé ces circonstances.




Ici à New York, ils sont nombreux à se demander où est le président français, chantre du multilatéralisme, en pleine crise géopolitique à régler. Sans compter que les Premiers ministres britannique et australien Boris Johnson et Scott Morrison sont très présents depuis le 20 septembre dans l’espace médiatique de l’ONU.

De nombreuses interrogations
Autre interrogation : pourquoi le président français a-t-il envoyé son ministre des Affaires étrangères à sa place, le planning des discours étant régi par l’ordre protocolaire, la France se retrouve donc à parler le dernier jour au lieu du premier !

D’autres critiques estiment enfin dommage de laisser les projecteurs sur les États-Unis et à la Chine : tout à l’heure, tous les yeux seront braqués sur la voie américaine ou la voie chinoise - Emmanuel Macron aurait certainement eu plus intérêt à faire la promotion de cette troisième voie ce 21 septembre en direct de New York.

PSG : une étoile sur le maillot en cas de dixième titre de champion de France

 PSG : une étoile sur le maillot en cas de dixième titre de champion de France Le PSG devrait bien arborer une étoile sur son maillot la sai...