Des pièces judiciaires, déclarations du gouvernement et textes de droit national ont été soigneusement examinés pour ce rapport, et des entretiens avec des militants, avocats et personnes proches des dossiers recensés ont été menés. Après avoir écrit aux autorités saoudiennes le 12 décembre 2019, Amnesty International a reçu une réponse de la Commission officielle des droits de l'homme, qui résumait les lois et procédures pertinentes, mais qui n'abordait pas les affaires évoquées dans le rapport.
« Le gouvernement saoudien utilise le Tribunal pénal spécial pour créer une fausse impression de légalité afin de masquer l’usage abusif qu’il fait de la Loi de lutte contre le terrorisme dans le but de réduire ses détracteurs au silence. Chaque étape de la procédure judiciaire de ce tribunal est entachée de violations des droits humains : privation de l’accès à un avocat, détention au secret ou encordéclarations de culpabilité prononcées uniquement sur la base de prétendus "aveux" extorqués sous la torture », explique Heba Morayef, directrice régionale pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à Amnesty International
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