mardi 19 avril 2022

PSG : une étoile sur le maillot en cas de dixième titre de champion de France

 PSG : une étoile sur le maillot en cas de dixième titre de champion de France




Le PSG devrait bien arborer une étoile sur son maillot la saison prochaine, en cas de dixième titre de champion de France. Mais elle devrait figurer sur la manche, dans le badge de la Ligue de football professionnel.

Le PSG y est presque. Grâce à son succès étriqué obtenu lors du choc face à l’Olympique de Marseille (2-1), dimanche, le club de la capitale s’est rapproché d’un nouveau titre de champion de France. Fort de ses 15 points d’avance à six journées de la fin, les Parisiens pourraient même être sacrés dès mercredi en cas de victoire à Angers et de contre-performance de l’OM face à Nantes.

Ce nouveau titre permettrait au PSG d’entrer un peu plus dans les annales du championnat de France. Car avec 10 titres de champion, les Rouge et Bleu deviendront le club le plus titré de l’histoire, à égalité avec Saint-Etienne. Dix titres que les Verts rappellent sur leur maillot avec une étoile présente au-dessus de leur logo, à l’instar de ce que fait l’Olympique de Marseille pour son sacre en Ligue des champions.

Se posait dès lors la question de savoir si le club de la capitale allait à son tour ajouter une étoile à son logo. La réponse est non. Pour autant à en croire L’Equipe, une étoile figurera bien sur le nouveau maillot parisien en cas de dixième titre. Non pas au niveau du logo du club, mais intégrée dans le logo de la Ligue présent sur la manche droite.

Tandis qu’en Angleterre et en Espagne, il n’y a presque jamais d’étoiles sur les blasons des clubs, en Allemagne, la règle prévoit une étoile pour trois titres de champion, deux pour cinq titres à deux, trois pour 10 titres, quatre pour 20 titres et cinq pour 30 titres. En Italie, la règle, lancée par la Juventus au moment de son 10e titre en 1958, offre une étoile pour dix titres.

NBA (play-offs) : Philadelphie et Golden State font le break, Dallas recolle contre Utah

 NBA (play-offs) : Philadelphie et Golden State font le break, Dallas recolle contre Utah




De nouveau vainqueurs sur leur parquet dans le match 2 de Toronto et Denver, Philadelphie et Golden State ont fait le break dans la série, ce lundi lors des play-offs de NBA. Dallas et Utah sont à égalité en revanche après le succès des Mavericks au Texas face au Jazz de Rudy Gobert.



Golden State et ses « splash brothers » ont fait pleuvoir la grêle sur Denver, pour mener 2-0 dans leur série du 1er tour des play-offs NBA, tout comme Philadelphie face à Toronto, Dallas ayant égalisé contre Utah grâce à 41 points de Jalen Brunson. Il est déjà difficile de s’en sortir face aux Warriors quand Stephen Curry prend feu. Mais si Klay Thompson s’y met aussi et si Jordan Poole s’amuse à imiter ses aînés, cela devient impossible. Les Nuggets en ont fait l’amère expérience (126-106) et le MVP en titre Nikola Jokic (26 pts, 11 rbds), qui doit se sentir très seul, a été impuissant. Car le « little Big 3 » de Golden State a encore sévi.



Une nouvelle fois remplaçant, pour son deuxième match après un mois d’absence (cheville), Curry n’en est sorti que plus fort et rasséréné (34 pts, à 12/17), Klay Thompson a planté huit points d’affilée (21 au total) qui ont lancé le « chaud show-time » du 3e quart-temps (44-30), avant qu’une » Poole party » (29 pts à 10/15, 8 passes) ne se déchaine dans un Chase Center en fusion.



Pendant ce temps, sur le banc de Denver, l’incorrigible Demarcus Cousins ne trouvait rien de mieux que se frictionner avec Will Barton et, très frustré, après ce qu’il considérait comme une faute non sifflée de Draymond Green, Jokic était exclu pour six fautes. Une réaction impérative de leur part est attendue jeudi dans le Colorado, sinon les vacances vont vite arriver.


Pare-choc Embiid

À l’Est, Philly enchaîné une deuxième victoire autoritaire contre Toronto (112-97). Après la correction infligée samedi (131-111), les Sixers s’attendaient à ce que les Raptors, champions 2019, sortirent leurs griffes. Ce fut le cas et Embiid a été ciblé. Mais cela n’a rien changé à l’affaire, car le pivot camerounais est resté dominant dans la raquette (31 pts à 9/16, 11 rbds),


« Ils m’ont envoyé sur le parquet à quelques reprises, mais c’est là que ça m’intéresse : je reste cool et dans ces cas-là je reviens avec plus de puissance et il va falloir faire des fautes pour me stopper », a commenté l’intéressé.

lundi 18 avril 2022

L'Univers insolite : et si le ciel nous tombait sur la tête ? - Sciences et Avenir

 L'Univers insolite : et si le ciel nous tombait sur la tête ? - Sciences et Avenir



Comment l'humanité - et surtout les scientifiques - se préparent à contrer les dangereux bolides qui pourraient percuter la Terre.


Cet article est issu du magazine Les Indispensables de Sciences et Avenir n°209 daté avril/ juin 2022.


L'humanité se prépare à contrer de dangereux bolides. "Nous cataloguons les "géocroiseurs", ces objets dont l'orbite croise celle de la Terre, explique Patrick Michel, chercheur à l'observatoire de la Côte d'Azur.


"On en a trouvé 10.000, 40 % de ceux qui existent"

"Nous en avons déjà repéré un petit millier dont la taille dépasse le kilomètre, pouvant presque tous causer un désastre planétaire. Et nous traquons ceux de plus de 140 mètres, qui pourraient anéantir un pays. On en a trouvé 10.000, 40 % de ceux qui existent", ajoute Patrick Michel. Pour l'instant, aucune collision en vue.


"Percuter le bolide pour dévier sa trajectoire"

Et l'on teste des parades. "La technique la plus mûre consiste à percuter le bolide pour dévier sa trajectoire", poursuit Patrick Michel, également responsable de la mission Hera de l'ESA, qui va contribuer au premier test de déviation d'un astéroïde, avec la Nasa. Celle-ci a lancé en 2021 la mission Dart vers un duo d'astéroïdes inoffensifs, Didymos (780 m de diamètre) et Dimorphos (160 m), qui orbite autour de lui. Fin septembre, la sonde doit percuter Dimorphos. Quatre ans plus tard, Hera viendra mesurer la nouvelle orbite et cartographier le cratère d'impact. "Une étape cruciale, car l'efficacité de l'impact dépend de la structure et des propriétés mécaniques du corps visé", indique Patrick Michel.


Sciences et Avenir



“Affaires sensibles” « Caravelle Ajaccio Nice : un crash secret défense ? » lundi 18 avril sur France 2

 “Affaires sensibles” « Caravelle Ajaccio Nice : un crash secret défense ? » lundi 18 avril sur France 2






Incendie à bord ou collision avec un missile ? Retour sur le crash de la caravelle Air France Ajaccio / Nice, qui s'est abîmée en mer le 11 septembre 1968.


C’est sans doute l’un des accidents d’avion les plus mystérieux qu’ait connus la France. Le 11 septembre 1968, la Caravelle Air France qui relie Ajaccio à Nice s’abîme en mer avec, à son bord, 89 passagers et 6 membres d’équipage. Très vite, l’enquête fait état d’un feu qui se serait déclenché à bord, peut-être dans les toilettes.


Le rapport de la commission d’enquête mentionne une autre hypothèse : la collision avec un missile. Jugé peu plausible par les experts, ce scénario est aujourd’hui défendu par les familles des victimes.


Un missile à l'origine du crash ?

La vérité n’a pas pu être établie dans les mois qui ont suivi la catastrophe, mais bien des années plus tard, de nouveaux témoignages vont relancer l’enquête. En 2011, un homme affirme à des reporters avoir dactylographié un rapport de la Marine nationale stipulant qu’un missile serait à l’origine du crash.


Dans le documentaire d’Alexandra Colineau, pour la première fois, un ancien marin de la frégate lance-missiles Suffren soutient que le navire était en exercice en Méditerranée le jour de l’accident d’avion et qu’il y a eu un tir. Enfin, la page arrachée du journal de bord de la frégate et les conclusions d’un rapport d’expertise tronquées ne vont pas contribuer à apaiser les soupçons.


Aujourd’hui, Emmanuel Macron a promis aux familles des victimes de leur donner accès à toutes les archives, y compris celles classées secret Défense. Alexandra Colineau a pu les consulter. Cinquante-quatre ans après les faits, une instruction est en toujours cours à Nice. Pour connaître enfin la vérité ?


Un documentaire réalisé par Alexandra Colineau, images de Frédéric Capron, montage de Thomas Lhoste, production FTV Presse.


Les invités en plateau : Jean-Paul Troadec, ancien directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA), et Guerric Poncet, journaliste au "Point".


"Affaires sensibles", une coproduction France Télévisions, France Inter et l’INA, adaptée d’une émission de France Inter.


> Les replays des magazines d'info de France Télévisions sont disponibles sur le site de Franceinfo et son application mobile (iOS & Android), rubrique "Magazines".

Franceinfo












Covid-19 : les Etats-Unis annoncent l'organisation d'un sommet mondial le 12 mai pour "mettre fin à la phase aiguë" de la pandémie

 Covid-19 : les Etats-Unis annoncent l'organisation d'un sommet mondial le 12 mai pour "mettre fin à la phase aiguë" de la pandémie




Cette rencontre se fera à distance et sera co-présidée par les Etats-Unis, l'Allemagne, l'Indonésie, le Sénégal et le Belize.

Pour se préparer aux menaces futures liées à la santé et pour mettre un terme à l'épidémie de Covid-19, un sommet mondial aura lieu le 12 mai, ont annoncé les Etats-Unis, lundi 18 avril. Cette rencontre, qui aura lieu en virtuel, sera co-présidée par les Etats-Unis, l'Allemagne, actuellement à la tête du G7, l'Indonésie, à la tête du G20, le Sénégal, à la tête de l'Union africaine et le Belize, à la tête de la Caricom (pays des Caraïbes). "Le sommet va redoubler nos efforts collectifs pour mettre fin à la phase aigüe de l'épidémie de Covid-19 et nous préparer à de futures menaces liées à la santé", ont indiqué ces pays dans un communiqué commun publié par Washington.


Ce sera le second sommet mondial sur la pandémie de coronavirus, qui a tué plus de six millions de personnes dans le monde et bouleversé l'économie mondiale, depuis qu'elle a commencé à se propager en décembre 2019. Le président américain Joe Biden avait organisé un sommet similaire le 22 septembre 2021 au cours duquel il avait plaidé pour un renforcement de la vaccination dans le monde. Et aujourd'hui, bien que le taux de mortalité dû au Covid a nettement diminué dans le monde, la propagation du virus, particulièrement son variant Omicron, empêche plusieurs pays de lever les restrictions, à commencer par la Chine où des millions de personnes sont toujours confinées.

Le gouvernement américain, et ceux des pays impliqués dans ce sommet, veulent également maintenir le sentiment d'urgence face à l'épidémie. "Avant le sommet du 12 mai nous appelons les dirigeants de la planète, les membres de la société civile, les organisations non gouvernementales et le secteur privé à prendre de nouveaux engagements et à apporter des solutions pour vacciner la population mondiale, sauver des vies maintenant et construire une meilleure sécurité sanitaire partout dans le monde", ajoute ce communiqué commun. "L'émergence et la propagation de nouveau variants, comme Omicron, ont renforcé la nécessité d'une stratégie destinée à contrôler le Covid-19", a-t-il ajouté.

Et bien que le variant Omicron soit moins dangereux, bien que plus contagieux, les pays à l'origine de ce sommet estiment qu'il est indispensable de tout faire pour empêcher que de nouvelles catastrophes sanitaires prennent le monde par surprise. "Nous savons que nous devons nous préparer maintenant à construire, stabiliser et financer la capacité globale dont nous avons besoin, non seulement face aux variants du Covid-19, mais aussi face à d'autres crises sanitaires", avertissent-ils. La maladie de Covid-19 est loin d'être endémique et peut encore provoquer "de grandes épidémies", avaient indiqué jeudi des responsables de l'Organisation mondiale de la santé. "Nous sommes toujours au milieu de cette pandémie, nous aimerions tous que ce ne soit pas le cas, mais nous ne sommes pas à un stade endémique", avait déclaré la responsable de la lutte contre le Covid pour l'OMS, Maria Van Kerkhov

Capital




La croissance chinoise résiste au premier trimestre

 La croissance chinoise résiste au premier trimestre




Un haut responsable économique a reconnu que le pays faisait face à des «défis importants» pour l’économie au moment où le confinement de Shanghaï pénalise lourdement l’activité



La Chine a annoncé ce lundi un rebond de sa croissance au premier trimestre, de +4,8% sur un an, malgré des «défis importants» pour l'économie au moment où le confinement de Shanghaï pénalise lourdement l'activité. Bien que sujet à caution, le chiffre officiel du PIB de la Chine est toujours scruté de près compte tenu du poids du pays dans l'économie mondiale.


Cette hausse était largement anticipée. Un groupe d'analystes sondés par l'AFP tablait sur un rebond toutefois plus modéré (4,3%). Au quatrième trimestre 2021, le produit intérieur brut (PIB) du pays avait progressé de 4% sur un an.


L'économie chinoise fait face «à des défis importants», a reconnu un haut responsable économique lors d'une conférence de presse. D'un trimestre à l'autre, la croissance du géant asiatique est en hausse de 1,3%, un rythme inférieur à celui de la période octobre-décembre (1,6%).


La Chine, qui avait depuis deux ans largement maîtrisé le Covid-19, fait face depuis le mois dernier à sa pire flambée épidémique. Plusieurs dizaines de millions de Chinois ont été confinés en mars dans la métropole technologique de Shenzhen (sud), et le sont toujours dans le nord-est du pays, berceau de l'industrie automobile, ainsi qu'à Shanghaï, la capitale économique du pays. À rebours de bon nombre de pays qui optent pour une cohabitation avec le virus et lèvent les restrictions, la Chine continue à suivre une politique zéro Covid.


Consommation dans le rouge

Ces mesures nuisent gravement aux transports et aux chaînes d'approvisionnement et ont entraîné la mise à l'arrêt de très nombreuses entreprises. Ces difficultés sont venues s'ajouter à celles qui pesaient déjà ces derniers mois sur l'économie chinoise: consommation atone, durcissement réglementaire dans plusieurs secteurs comme l'immobilier et la technologie, et incertitudes liées à l'Ukraine.


En mars, les ventes de détail, principal indicateur des dépenses des ménages, ont reculé de 3,5% sur un an, soit leur plus forte baisse depuis avril 2020, lorsque le géant asiatique commençait à peine à sortir de la première vague de l'épidémie. Les confinements en mars ont «durement frappé» les dépenses de consommation, en particulier dans les commerces et restaurants, souligne pour l'AFP l'analyste Rajiv Biswas, du cabinet IHS Markit (S&P Global).


Les conséquences du confinement à Shanghai en avril seront «importantes» sur la consommation, prévient Rajiv Biswas, arguant que ses habitants ont le revenu disponible le plus élevé de Chine.


De son côté, la production industrielle n'a augmenté que de 5% sur un an le mois dernier, contre 7,5% sur les deux premiers mois de l'année.


Le taux de chômage s'est accru à 5,8% en mars contre 5,5% en janvier et février. Particulièrement surveillé par le pouvoir et calculé pour les seuls urbains, le taux de chômage avait atteint un record absolu de 6,2% en février 2020, au plus fort de l'épidémie, avant de refluer.


Quant à l'investissement en capital fixe, sa croissance s'est tassée sur les trois premiers mois de l'année à 9,3% contre 12,2% à fin décembre, selon le BNS.


«Vents contraires»

Pékin s'est fixé comme objectif une hausse du PIB «d'environ 5,5%» cette année, ce qui serait pour la Chine son rythme de croissance le plus faible depuis le début des années 1990, hormis l'année 2020 marquée par la première vague du Covid. Au vu du contexte, cet objectif paraît aujourd'hui «inatteignable», estime dans une note l'économiste Larry Hu, du gestionnaire d'actifs australien Macquarie.



Le Figaro

Le PSG remporte un triste et décevant Classique face à l'OM

 Le PSG remporte un triste et décevant Classique face à l'OM




Paris s'est imposé face à Marseille (2-1) lors de la 32e journée du Championnat de France de Ligue 1. En conférence de presse d'après-match, le milieu de terrain Amine Harit livrait son analyse du match.


C’était un choc entre le premier et le deuxième de Ligue 1, le « Classique » du championnat de France. Et pourtant, les amoureux de football ont assisté, ce dimanche 17 avril, à match d’une immense pauvreté entre le PSG et l’OM.


Et à ce jeu de l’ennui, ce sont finalement les Parisiens qui s’en sont le mieux sortis (2-1).


Trois buts en première période

Ce 102e « Classique » a été à l'image du Parc des Princes : froid, terne et ennuyeux malgré les trois buts inscrits et la présence du trio Messi-Neymar-Mbappé côté PSG. Mais si le stade s’est tu pendant 90 minutes, c’est que les ultras parisiens l’ont décidé. Si cette affiche entre le leader et son dauphin n’a pas été à la hauteur de l'événement, c’est que les acteurs n’ont pas mis les ingrédients suffisants.


Et pourtant, ils se sont mutuellement aidés pour offrir un semblant de spectacle, avec deux premiers buts largement évitables. Le premier est l’œuvre de Neymar, prenant de vitesse Valentin Rongier sur une ouverture de Marco Verratti, avant de récupérer le ballon en extension pour devancer la sortie hasardeuse du gardien Pau Lopez (1-0, 12e).



Vingt minutes plus tard, au tour de son homologue parisien Donnarumma de se rater, sur corner, ce qui profite à Duje Caleta-Car (1-1, 31e).


Malgré son incapacité à mettre du rythme dans cette rencontre, le PSG a su se servir d’une nouvelle erreur marseillaise, la main dans la surface de Valentin Rongier, décidément pas en réussite : penalty transformé par Kylian Mbappé (2-1, 45e+5).

Un deuxième acte pour s'endormir

À la pause, c’est bien payé pour le PSG. On ne verra plus rien au retour des vestiaires, si ce n’est deux buts refusés pour hors-jeu : le premier de Kylian Mbappé, le second du défenseur marseillais William Saliba.

Fait marquant, au cours de cette triste seconde période, les Parisiens n’ont pas tenté la moindre frappe, face à des adversaires qui ne les ont jamais inquiétés.

Soirée à oublier pour tout le monde, même pour les vainqueurs malgré une troisième victoire de rang. Les Marseillais, eux, peuvent s’en vouloir de n’avoir rien proposé face à un PSG si pâle, qui file vers son dixième titre de champion de France.

RFI


dimanche 17 avril 2022

Affaire Jubillar : le téléphone de l'infirmière au cœur d'une nouvelle expertise technique

 Affaire Jubillar : le téléphone de l'infirmière au cœur d'une nouvelle expertise technique




La disparition de Delphine Jubillar reste un mystère. Alors que Cédric Jubillar, principal suspect actuellement en détention et mis en examen pour meurtre, de nombreuses zones d'ombre persistent. Parmi elles, l'activation du téléphone de l'infirmière la nuit de sa disparition.


C'est un nouveau rebondissement de taille dans l'affaire Delphine Jubillar, cette infirmière de 33 ans qui a disparu à Cagnac-les-Mines (Tarn) en décembre 2020. Alors que le mari de la disparue - Cédric Jubillar -, est mis en examen pour «homicide volontaire par conjoint» et placé en détention provisoire depuis juin 2021, l'activité du téléphone de Delphine Jubillar la nuit de sa disparition vient semer le doute, révèle La Dépêche .



Selon nos confrères, le téléphone portable de l'infirmière - un Huawei P30 Pro qui demeure à ce jour introuvable -, s'est activé à six reprises dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 entre 0h07 et 6h52 : activation de l'application WhatsApp (0h09), activation de la caméra sur WhatsApp (1h33) et déclenchements de l'interface de l'appareil (0h07, 1h03, 6h52).


Sollicitée en 2021 par les gendarmes, la firme chinoise Huawei a indiqué que ces déclenchements «nécessitent forcément une action humaine et un déverrouillage de l'appareil». Or, lors de la dernière activation du téléphone de son épouse à 6h52, Cédric Jubillar se trouvait avec les gendarmes en train de procéder aux premières constatations à son domicile. Un élément très troublant qui, s'il était confirmé, pourrait tout changer.


À VOIR AUSSI - «C'est un dossier qu'on maintient artificiellement en vie»: Cédric Jubillar reste en prison, ses avocats s'indignent


Selon La Dépêche, les deux juges d'instruction en charge du dossier viennent d'ordonner de nouvelles expertises sur un téléphone Huawei de modèle identique. Objectif : déterminer avec précision l'origine de ces activations la nuit de la disparition de l'infirmière avant d'en tirer des conclusions

Le Figaro



Espace : un bijou de technologies pour le moteur de fusée Hélix

 Espace : un bijou de technologies pour le moteur de fusée Hélix





 Helix, c'est le moteur-fusée développé par RFA, une start-up allemande, qui a dévoilé sa dernière création le 12 avril dernier à l'occasion de la Nuit de Youri, une fête internationale pour célébrer l'anniversaire du premier humain dans l'espace, et du lancement de la première navette spatiale américaine.


Helix, c'est le moteur-fusée développé par RFA, une start-up allemande, qui a dévoilé sa dernière création le 12 avril dernier à l'occasion de la Nuit de Youri, une fête internationale pour célébrer l'anniversaire du premier humain dans l'espace, et du lancement de la première navette spatiale américaine.


Une occasion très bien choisie puisque ce nouveau moteur qui propulsera d'ici quelques mois les premières fusées de l'entreprise repose sur une technologie inspirée des propulseurs soviétiques : la combustion étagée riche en oxydant ! Car oui, toutes les fusées se ressemblent sur un point : il faut éjecter du gaz pour avancer, mais il y a bien plus d'une manière de le faire !


Oxidizer-rich staged combustion, une première européenne !

Comprenons le fonctionnement du moteur : un démarreur injecte du gaz (de l'hélium ou de l'azote) dans une turbine pour initier la rotation d'une pompe -- gaz qui est ensuite éjecté par un échappement parallèle à la tuyère.


Cette pompe sert à puiser le carburant depuis les réservoirs vers la chambre de combustion du moteur. Dans cette chambre de combustion un mélange de triethylaluminum-triethylborane (TEA-TEB) s'enflamme et sert d'allumage à la combustion principale du kérosène qui fait voler la fusée -- une procédure d'allumage également inédite en Europe !


Mais, pour que la pompe continue de tourner, une partie du carburant est d'abord injectée dans une pré-chambre pour réaliser une combustion incomplète afin d'alimenter la turbine (et donc de prendre le relais du démarreur) qui sert à faire tourner ladite pompe... et la boucle est bouclée ! Le mélange issu de la pré-chambre est ensuite réinjecté dans la chambre principale pour achever la combustion, c'est un cycle fermé.


C'est la combustion étagée, une première en Europe depuis les premiers tests de la firme en juillet dernier. Cependant, la prouesse ne s'arrête pas là.

Cette combustion incomplète dans la pré-chambre peut être trop riche en carburant (dite fuel-rich, en anglais), c'est une technique qui s'est retrouvée sur la navette spatiale, ou sur des moteurs japonais ou indiens. Mais elle peut être également trop riche en comburant (oxidizer-rich). Cette option génère beaucoup de corrosion et de contraintes sur les composants mécaniques, raison pour laquelle cette technologie, très étudiée dans les années 60, est restée rare, et exclusive au savoir-faire soviétique, comme sur les moteurs NK-33 qui propulsaient la fusée N1, laquelle aurait dû emporter les Soviétiques sur la Lune. 


Aujourd'hui, ce procédé de propulsion s'est exporté en Chine sur plusieurs fusées Longue-Marche et depuis quelques années à peine aux États-Unis où il se retrouve sur le moteur BE-4 qui propulsera la future fusée Vulcan. Désormais, c'est chose faite en Europe également grâce à la start-up augsbourgeoise.

en Italie, certains producteurs de tomates se convertissent au blé face au manque de céréales

 


en Italie, certains producteurs de tomates se convertissent au blé face au manque de céréales


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Les répercussions de la guerre en Ukraine se font ressentir dans le domaine agricole. L’Italie a besoin des céréales ukrainiennes pour la fabrication des pâtes. Alors, certaines régions abandonnent la culture de la tomate pour s’essayer au blé.



Dans le sud de l'Italie, c'est la grande reconversion agricole. Une coopérative, qui traitait jusqu'alors des quantités limitées de céréales, ne pouvait plus satisfaire l'industrie alimentaire. Car pour ses pâtes, l'Italie devait jusqu'alors compter sur ses importations russes et ukrainiennes. "Malheureusement, nous ne produisons que 40% de ce que nous consommons. Cela veut dire que les 60% restants, nous devons les importer de l'étranger", explique Nicola Minichino, président de la coopérative agricole de Taccone. 50 millions de tonnes de blé pourraient manquer, et les cours des céréales s'envolent.



De nombreuses reconversions

Pietro Disabato a donc décidé de se reconvertir et de planter du blé là où poussaient jusqu'alors des tomates. Dans le sud du pays, 500 000 hectares sont en train de changer de culture. "L'an dernier, ici, il y avait partout des tomates (...), que des tomates. Maintenant, il ne reste que ce champ à côté, soit six hectares", détaille-t-il.

Le Sri Lanka au bord du gouffre

 Le Sri Lanka au bord du gouffre






Déjà malmenée par les attentats de 2019, l’économie sri lankaise a été dévastée par le Covid-19, par une politique agricole peu inspirée et par des choix économiques malheureux. Pointés du doigt par des manifestations quotidiennes, les 26 ministres du gouvernement Rajapaksa ont remis leur démission le 3 avril, au lendemain de la publication de cet article.

"Nous ne sommes plus capables de rembourser", a annoncé Nandalal Weerasinghe, gouverneur de la Banque centrale du Sri Lanka, avant d'ajouter : "Ceci est un défaut préventif et négocié. Nous l'avons annoncé aux créanciers." L'île de l'océan indien s'est déclarée en défaut de paiement sur sa dette extérieure de 51 milliards de dollars, mardi 12 avril, alors qu'elle fait face à la pire crise économique de son histoire.

Le ministère des Finances a précisé que ce défaut de paiement concernait toutes les obligations extérieures, y compris les prêts accordés par des gouvernements étrangers, en prévision d'un sauvetage par le Fonds monétaire international (FMI), auprès duquel Colombo espère décrocher un soutien de quelque trois milliards de dollars sur trois ans. "Le gouvernement ne prend cette mesure d'urgence qu'en dernier recours, afin d'éviter une nouvelle détérioration de la situation financière" du pays, selon le communiqué du ministère. "

Le Sri Lanka suspendra les remboursements pendant une période intérimaire en attendant une restructuration ordonnée", a pour sa part déclaré à la presse le secrétaire au Trésor, Mahinda Siriwardena. Les créanciers sont libres de capitaliser les intérêts qui leur sont dus ou d'opter pour un remboursement en roupies sri-lankaises, a-t-il ajouté.

Coupures de coupants et pénuries

Des semaines de coupures de courant et de graves pénuries de nourriture, de carburant et de produits pharmaceutiques ont plongé une grande partie des 22 millions d'habitants dans la misère, alors que le Sri Lanka connaît sa pire récession depuis son indépendance en 1948.

La rise, due à la pandémie de Covid-19 qui a privé le pays de sa manne touristique, a été aggravée par une série de mauvaises décisions politiques, selon les économistes. Le gouvernement a imposé une large interdiction des importations afin de préserver ses réserves de devises étrangères et de les utiliser pour le service de la dette.

Ce mois d'avril 2022, la frustration de la population à l'égard du gouvernement s'est largement répandue, et de longues files d'attente se forment désormais chaque jour sur l'île pour acheter les rares réserves d'essence, de gaz et de kérosène.


Dimanche 10 avril, des médecins sri-lankais ont prévenu qu'ils étaient presque à court de médicaments vitaux, ajoutant que la crise économique risquait de faire plus de victimes sur l'île que la pandémie de coronavirus. Plusieurs établissements ont déjà suspendu des opérations de routine depuis le mois dernier parce qu'ils manquaient d'anesthésiques. L'Association médicale a souligné que même les opérations urgentes pourraient ne plus être possibles bientôt.


Colère populaire pour la démission du président

Les mesures annoncées par le pouvoir, et la démission dimanche soir de la majorité des membres du gouvernement, ne sont pour l'heure pas parvenues à apaiser la colère populaire. Mardi 12 avril, des milliers de personnes campaient devant le bureau du président Gotabaya Rajapaksa à Colombo, pour la quatrième journée consécutive de manifestations appelant à sa démission.


En 2021, les agences de notation internationales ont abaissé la note du Sri Lanka, empêchant de facto le pays d'accéder aux marchés de capitaux étrangers pour obtenir les prêts nécessaires au financement des importations de nourriture, de carburant et de médicaments.

GEO

Liverpool s’offre City et file en finale de la Cup

 Liverpool s’offre City et file en finale de la Cup



Pour le deuxième affrontement en une semaine entre Manchester City et Liverpool, ce samedi 16 avril à Wembley, les Reds de Jurgen Klopp l’ont emporté (3-2) en demi-finale de FA Cup et filent en finale, qui se déroulera le 14 mai prochain. Ils y affronteront Chelsea ou Crystal Palace.

Six jours après leur match nul spectaculaire en Premier League (2-2), les Reds et les Citizens ont encore offert un magnifique spectacle ce samedi 16 avril, à Wembley. Cette fois, c'était en demi-finale de la Coupe d’Angleterre, avec une victoire de Liverpool à la clé (3-2).

Une première période à sens unique

Contrairement à la semaine dernière, Liverpool n’a pas été dans la réaction. Les Reds ont plutôt choisi le mode « punition », en menant 3-0 dès la mi-temps.

Le défenseur français Ibrahima Konaté a été le premier à s’illustrer, marquant sur corner son troisième but en trois matches (9e). Sadio Mané a ensuite inscrit un doublé. L’attaquant sénégalais a d'abord été récompensé de son pressing, en taclant le ballon dans les pieds du gardien Zackary Steffen, habituel remplaçant (17e). Puis, le champion d'Afrique est venu conclure un beau mouvement collectif avec Thiago Alcantara et Trent Alexander-Arnold, en claquant le ballon de volée (45e).

Le réveil mancunien

Étouffés en première période, les Citizens ont repris leur souffle au retour des vestiaires avec la réduction de l’écart rapide de Jack Grealish, servi idéalement par Gabriel Jesus (47e, 3-1). Le Brésilien a ensuite été écœuré par son compatriote, le gardien Alisson, décisifs à deux reprises face à lui.

En fin de match, Mohamed Salah a eu l’occasion de tuer le suspense juste avant que Bernardo Silva ne le relance, grâce à une percussion de Riyad Mahrez, côté droit (90e, 3-2).

Face aux vagues mancuniennes dans le temps additionnel, les Reds ont fait le dos rond et iront défier Chelsea ou Crystal Palace pour leur première finale de Coupe d’Angleterre depuis 10 ans.

samedi 16 avril 2022

Covid-19: reconfinés, les habitants de Shanghai crient leur colère contre les autorités

 

Covid-19: reconfinés, les habitants de Shanghai crient leur colère contre les autorités

 


 

 

Les habitants de Shanghai ont été reconfinés devant la recrudescence des cas de Covid-19 e, Chine. Mauvaises conditions d’isolement, opérations policières musclées, ras-le-bol général. Les motifs de mécontentement sont nombreux pour une population excédée qui n’hésite plus à dire sa colère.

On se souvient de ces applaudissements des Français à leur fenêtre lors du premier confinement pour saluer le travail des soignants. A Shanghai (Chine), l’ambiance est tout autre. Alors que la ville est touchée par un confinement strict, plusieurs centaines d’habitants crient leur frustration à leur fenêtre. C’est ce que l’on voit sur une vidéo partagée ce samedi sur Twitter par un animateur radio et relayée par le HuffPost.

« Cette vidéo prise hier à Shanghai, en Chine, par le père d’une de mes amies proches. Elle a vérifié son authenticité : les gens crient par la fenêtre après une semaine de confinement total, ne quittez pas votre appartement pour quelque raison que ce soit », est-il écrit en légende.

Des frigos vides

Le confinement appliqué à Shanghai est très strict. Les 25 millions d’habitants sont contraints de rester chez eux. Ils ne peuvent même pas aller faire leurs courses. Si bien que certains se retrouvent avec leur frigo vide. Les supermarchés sont majoritairement fermés et les livreurs ne peuvent pleinement travailler, précisent nos confrères.


20 Minutes

Trois Chinois de retour d'un séjour record dans l'espace

 Trois Chinois de retour d'un séjour record dans l'espace





Les trois astronautes de la mission Shenzhou-13 sont rentrés, samedi, sur Terre, après six mois dans la station spatiale chinoise. Il s'agit du plus long séjour dans l'espace jamais effectué par la Chine, a annoncé la chaîne de télévision d'État CCTV.



Les trois astronautes de la mission Shenzhou-13 sont rentrés samedi 16 avril sur Terre après six mois dans la station spatiale chinoise, le plus long séjour dans l’espace jamais effectué par la Chine, a annoncé la chaîne de télévision d’État CCTV.


Il s’agit d’une nouvelle étape réussie pour Pékin dans son ambitieux programme spatial destiné à rattraper les États-Unis, l’Europe et la Russie.


Avec 183 jours passés dans l’espace, l’équipage pulvérise le précédent record national pour un séjour spatial, qui était de 92 jours et qui avait été établi en 2021 lors de la précédente mission habitée, Shenzhou-12.


Chantier terminé en fin d’année

L’équipage était composé de trois pilotes de l’armée : le commandant Zhai Zhigang (55 ans), sa collègue Wang Yaping (42 ans) et le benjamin Ye Guangfu (41 ans), dont c’était le premier vol spatial.


Une analyse de l’état de santé des astronautes de Shenzhou-13 permettra à la Chine d’en savoir davantage sur l’impact d’une absence prolongée de gravité sur les organismes.


En six mois, l’équipage a animé deux cours via internet pour les écoliers chinois, réalisé des expériences, affiné sa maîtrise des séjours longue durée et poursuivi la construction de la station.


Nommée en chinois Tiangong (« Palais céleste ») mais également connue par son acronyme anglais CSS (pour « Station spatiale chinoise » en français), elle devrait être achevée d’ici fin 2022.

Twitter veut contrer le rachat de ses actions par le milliardaire Elon Musk

 Twitter veut contrer le rachat de ses actions par le milliardaire Elon Musk




Le réseau social refuse que le milliardaire prenne le contrôle de la société.



Twitter, qui fait l'objet d'une offre publique d'achat non sollicitée de la part d'Elon Musk, a annoncé vendredi 15 avril des mesures pour se défendre de cette offensive et empêcher le patron de Tesla de racheter facilement ses actions.


Le plan doit "réduire la possibilité qu'une entité, une personne ou un groupe ne prenne le contrôle de Twitter en accumulant des titres sur le marché sans payer à tous les actionnaires une prime appropriée ou sans donner suffisamment de temps au conseil d'administration pour prendre des décisions éclairées", précise le groupe dans un communiqué.



Cette clause, surnommée "pilule empoisonnée" dans le jargon financier, se déclenchera si l'actionnaire hostile dépasse les 15 % d'actions de la société sans l'accord du conseil d'administration (CA).


Elon Musk détient un peu plus de 9 % du capital de Twitter à ce stade.


"La plateforme de la liberté d'expression dans le monde" 

S'il rachète suffisamment de titres pour parvenir aux 15 %, tous les autres détenteurs d'actions de la plateforme pourront en racheter à un prix réduit, ce qui renchérirait grandement le prix que l'entrepreneur devrait débourser pour mettre totalement la main sur le réseau social.


Cette annonce de Twitter montre que l'entreprise basée à San Francisco entend se battre contre cette tentative de l'homme le plus riche au monde de la racheter pour en faire une société non cotée en Bourse.


Le fantasque milliardaire a fait part d'une proposition d'acquisition du réseau social à un prix qui le valoriserait à 43,4 milliards de dollars, contre environ 36 milliards à l'heure actuelle.


Il a déclaré jeudi avoir des "fonds suffisants", assuré qu'il avait un plan B si le CA refusait son offre et aussi qu'il ne cherchait pas à "faire de l'argent", lors d'une interview en direct à la conférence Ted2022.


Très critique de la politique de modération des contenus de Twitter, il affirme vouloir en faire "la plateforme de la liberté d'expression dans le monde", avec moins de limites concernant ce que les utilisateurs peuvent tweeter.


Basket : Hamady Ndiaye rejoint l’Élan béarnais

 ma retraite internationale. Mais je respecte la direction dans laquelle l’équipe nationale est partie, avec une nouvelle génération ».



La jeunesse, c’est une autre des sources de motivation du globe-trotter. « Je prends encore beaucoup de plaisir à jouer, à gagner les matches et surtout à transmettre mon expérience aux autres joueurs et à la jeunesse, assure-t-il. C’est très important pour moi. Je travaille beaucoup pour la génération suivante, même si je n’ai pas encore décidé quand est-ce que je vais m’arrêter ».


Il conclut, à quelques semaines de la fin du Championnat de France : « Le basket-ball m’a amené tout autour du monde. J’ai pu vivre dans différentes cultures et mondes. Vivre avec des gens avec lesquels je n’aurais jamais pu imaginer vivre lorsque j’étais au Sénégal. C’est quelque chose que j’apprécie toujours : rencontrer de nouvelles personnes, de nouvelles cultures et pouvoir vivre des choses qui, lorsque j’étais un jeune au Sénégal, ne faisaient pas trop partie de notre imagination. Pouvoir faire le tour du monde, comme je l’ai fait, et pouvoir vivre ce que j’ai vécu par le basket est vraiment quelque chose qui qualifie un peu ma carrière et que j’aime du fond du cœur. »

vendredi 15 avril 2022

: La Corée du Sud lève ses restrictions de distanciation physique



: La Corée du Sud lève ses restrictions de distanciation physique





La Corée du Sud va lever toutes ses restrictions de distanciation physique, sauf le port du masque en intérieur, alors que les cas de Covid-19 dus au variant Omicron sont en baisse.


La Corée du Sud va lever toutes ses restrictions de distanciation physique, a annoncé le gouvernement vendredi 15 avril, sauf le port du masque en intérieur, alors que les cas de Covid-19 dus au variant Omicron sont en baisse

"Le couvre-feu à minuit" pour les commerces et les rassemblements limités à 10 personnes "seront levés à partir de lundi", a annoncé le Premier ministre Kim Boo-kyum.

Cette décision marque la fin de deux années de restrictions strictes en raison de la pandémie, qui ont mis à rude épreuve les petites entreprises, et laisse entrevoir un retour à la normale en Corée du Sud

Le port du masque restera toutefois obligatoire en intérieur "pendant une période considérable", ont indiqué les autorités, ajoutant qu'elles pourraient lever l'obligation de porter le masque à l'extérieur dans deux semaines, si le nombre de cas continue de diminuer. Cette mesure "durant une longue période est inévitable" afin de prévenir une autre résurgence des cas, a ajouté Kim Boo-kyum.

Contexte favorable

Le contexte pour la levée des restrictions semble favorable : la Corée du Sud a dépassé la vague épidémique provoquée par le variant Omicron, et le nombre de cas quotidiens est passé sous la barre des 100 000 la semaine dernière, après avoir atteint un pic de plus de 620 000 cas quotidiens à la mi-mars.

Plus de 86 % des 51 millions de Sud-Coréens ont été entièrement vaccinés, la majorité d'entre eux ayant également reçu une dose de rappel. La Corée du Sud procède à une deuxième dose de rappel pour les populations vulnérables.

L’inflation plombe la popularité de Joe Biden

 L’inflation plombe la popularité de Joe Biden




Selon une récente enquête, près des deux tiers des Américains désapprouvent la gestion de l’économie par Joe Biden

D’ordinaire, les présidents américains rêvent d’un taux de chômage historiquement bas mais pour Joe Biden, un marché du travail tendu est aussi synonyme d’une inflation inquiétante, qui pourrait coûter cher au parti démocrate. La popularité de Joe Biden a chuté ces derniers mois à cause de l’inflation même si le taux de chômage a progressivement baissé. « Politiquement parlant, rien d’autre n’a d’importance » que la hausse des prix, a affirmé Charlie Cook, fondateur du Cook Political Report, une newsletter politique très suivie.


L’inflation s’est inscrite à un plus haut en quarante ans à 8,5 % sur un an en mars, contre 7,9 % en février, selon l’indice des prix à la consommation (CPI) publié mardi. La croissance de l’emploi est pourtant une mesure traditionnelle du succès présidentiel, et la Maison-Blanche a tenté d’attirer l’attention de l’opinion publique sur les progrès réalisés sur le marché du travail. Les demandes hebdomadaires d’allocations-chômage sont au plus bas depuis cinq décennies et le taux de sans-emploi est presque revenu à son niveau d’avant la pandémie.


Une hausse des prix jamais vue depuis quarante ans

Mais, comme le souligne Charlie Cook, ces arguments ne sont pas parvenus à emporter l’opinion alors qu’une flambée des prix à la consommation, jamais vue depuis quatre décennies, touche l’essence, l’alimentation, les loyers et d’autres dépenses. Les taux d’approbation de Joe Biden oscillent désormais autour de 42,2 %, selon l’agrégateur de sondages FiveThirtyEight. Avec les élections de mi-mandat dans sept mois, on s’attend de plus en plus à ce que les élus démocrates perdent leur mince contrôle d’une, voire peut-être des deux chambres du Congrès.


« Les prix élevés empêchent les Américains de ressentir le boom de Biden », a déclaré Will Marshall, président du Progressive Policy Institute, un centre d’études classé au centre-gauche. Joe Biden a pris ses fonctions à un moment où le chômage était sur une trajectoire descendante après avoir grimpé à 14,7 % au plus fort de la pandémie, après que les entreprises ont licencié des travailleurs en masse lorsque le Covid-19 a éclaté. Sous son mandat, le taux de sans-emploi a chuté régulièrement tout au long de 2021 et a atteint 3,6 % le mois dernier, à un cheveu de son niveau d’avant la pandémie.

Mais avec des prix à la consommation qui grimpent au rythme le plus fort depuis fin 1981, l’administration Biden a du mal à faire valoir les progrès du marché du travail.


Un président pointé du doigt

Les sondages montrent que les Américains pointent le président du doigt. Près des deux tiers des Américains désapprouvent la gestion de l’économie par Joe Biden, selon une enquête de l’Associated Press-NORC Center for Public Affairs Research publiée à la fin du mois dernier. De son côté, selon Navigator, une société de sondages progressiste, davantage d’Américains croient que l’économie perd des emplois au lieu d’en gagner. Le taux d’inflation élevé est la conséquence des pénuries mondiales de composants, de la politique de bas taux d’intérêt poursuivie longtemps par la Banque centrale américaine (Fed) et des relances budgétaires qui ont gonflé la demande des consommateurs américains.


Mais l’administration de Joe Biden a aussi eu des faux pas dans ses priorités avec le Congrès, souligne Will Marshall. S’il a gagné un soutien des deux bords politiques pour renouveler les infrastructures du pays, le dirigeant démocrate n’a pas réussi à obtenir l’adoption par le Congrès de Build Back Better, un vaste projet de refonte des services sociaux. « Au fil du temps, le marché du travail en ébullition devrait être un avantage pour le président », a affirmé l’expert. « Mais en ce moment, les gens ne font pas ces liens et l’inflation fait partie du problème ».


Pour juguler cette hausse des prix, la Fed est en train d’augmenter les taux d’intérêt, et de nombreux économistes pensent que le pic d’inflation va s’aplatir au fil de l’année. Mais pas sûr que cela arrive assez tôt pour Joe Biden. Ses deux prédécesseurs à la Maison-Blanche ont vu leurs partis perdre le contrôle de la Chambre, lors de la première élection de mi-mandat. Et Joe Biden pourrait subir le même sort, prédit Charlie Cook. « Allons-nous vraiment voir une réduction significative de l’inflation d’ici le début du vote entre fin septembre et octobre ? Je ne pense pas que ce soit réaliste du tout », a-t-il prévenu.

20 Minutes







L’athlète féminine la plus titrée de l’histoire annonce sa retraite

 L’athlète féminine la plus titrée de l’histoire annonce sa retraite





L'Américaine aux sept titres olympiques et treize mondiaux a annoncé, mercredi sur Instagram, que cette saison serait sa dernière.



À sa superbe collection de médailles olympiques (sept en or, trois en argent, une en bronze), dont deux aux Jeux de Tokyo, s'ajoutent les 18 glanées (treize en or, trois en argent et deux en bronze) aux Mondiaux.


Un palmarès inégalé qui lui offre une place d'autant plus unique qu'elle a continué à gagner en étant mère, fait rare dans le sport professionnel, toutes disciplines confondues.


En novembre 2018, Allyson Felix a en effet donné naissance à sa fille Camryn dans des conditions compliquées, après seulement 32 semaines de grossesse. Après quoi son enfant a dû rester presque un mois en soin néonatal.


Quoique heureux, cet évènement a été perçu comme le début de la fin par Nike, son équipementier de longue date, dont elle n'a pas hésité à fustiger la politique envers les athlètes enceintes en voyant que les émoluments dans son contrat avaient été réduits de 70% pendant sa grossesse.



Silence rompu

« Lorsque nous avons des enfants, nous risquons des baisses de rémunérations de la part de nos sponsors pendant et après la grossesse. C'est l'un des exemples qui prouvent que l'industrie du sport est toujours dirigée par et pour les hommes », écrivit-elle dans une tribune du New York Times. De quoi faire plier la marque à la virgule, qui a juré qu'aucune sportive professionnelle enceinte ne serait plus pénalisée financièrement.


Pour la première fois de sa carrière, celle qui se voyait avant tout comme une sprinteuse, dont l'un des principes de base est précisément de rester dans son couloir, et n'affichait donc qu'un grand sourire en presque toute circonstance, a donné de la voix.

Cet épisode « m'a aidé à comprendre ce qui était important et à réaliser que je ne pouvais plus rester silencieuse. Je ne m'attendais pas à devoir relever des défis en donnant naissance. Auparavant, j'étais tellement concentrée sur mes performances qu'il était effrayant pour moi de parler d'autres problèmes. Mais j'ai enfin l'impression d'avoir quelque chose à ajouter à la conversation », expliquait-elle au Washington Post en 2019, pour son retour à la compétition aux sélections américaines pour les Mondiaux de Doha.


Si elle a échoué à s'y qualifier pour les épreuves individuelles, elle a fait le voyage au Qatar et pas pour rien, puisqu'elle en est revenue couronnée dans les relais 4x400 m féminin et mixte.


« Fragilité trompeuse »

Preuve que ses jambes, qui lui ont tôt valu le surnom de « Chicken legs » pour leur finesse, et sa foulée ample, fluide, incomparable, pouvaient encore faire des merveilles. Gracile (1,68 m, 57 kg), elle est d'une « fragilité trompeuse, car elle a un rapport poids/puissance exceptionnel », souligne son entraîneur Bob Kersee.


Ces qualités athlétiques, Allyson Felix, élevée dans une atmosphère religieuse - son père Paul, pasteur d'origine créole française, enseigne le Nouveau testament -, les attribue au « Créateur » : « Ma foi est la raison pour laquelle je cours. J'ai vraiment l'impression d'avoir ce don incroyable que Dieu m'a accordé, et il s'agit de l'utiliser au mieux de mes capacités. »


Ce qu'elle a fait dès ses 18 ans, en remportant la médaille d'argent du 200 m aux Jeux d'Athènes, avec à la clé un nouveau record du monde junior. Si sa domination fut effective aux Mondiaux, notamment en 2007 à Osaka où elle vécut « un grand moment, comme en état de grâce » après son triplé 200 m, 4x100 m, 4x400 m, elle a dû attendre Londres-2012 pour glaner sa première médaille d'or olympique individuelle sur le demi-tour de piste.



Son excellence au plus haut niveau l'a menée jusqu'au Jeux de Tokyo, après une pandémie mondiale due au coronavirus qui l'a obligée à s'adapter dans sa préparation et à s'entraîner jusque dans la rue, faute d'installation ouverte, comme Sylvester Stallone courant sur les marches menant au musée d'art de Philadelphie dans les Rocky.


« J'ai l'habitude de me battre. C'est ce que je continue de faire, tout simplement », résume-t-elle.


RFI






mercredi 13 avril 2022

"Partygate" : Boris Johnson s’excuse et paye son amende

"Partygate" : Boris Johnson s’excuse et paye son amende



Le chef de l'opposition travailliste a une nouvelle fois demandé la démission du dirigeant conservateur, mardi.




Des excuses, mais pas de démission : Boris Johnson s’est montré déterminé mardi à rester au pouvoir après avoir reçu une amende pour une fête d’anniversaire en infraction des règles anti-Covid, une sanction inédite pour un premier ministre britannique en exercice.


Un temps sur un siège éjectable en janvier en raison de cette crise connue sous le nom de « partygate », le dirigeant conservateur semble désormais protégé par la guerre en Ukraine qui refroidit les ardeurs au sein de sa majorité de ceux qui, il y a peu, se disaient prêts à le déloger.


La punition, annoncée mardi par Downing Street, constitue néanmoins un revers sévère pour Boris Johnson qui a non seulement enfreint la loi, mais avait aussi pris le risque d’assurer n’avoir rien fait d’illégal au Parlement, lors des pots de départ, apéritifs au soleil et autres fêtes tenues pendant les confinements et révélées ces derniers mois par la presse.


Il a déclaré à la télévision s’être acquitté de cette amende et a présenté des « excuses complètes » pour cet anniversaire surprise qui a duré selon lui « moins de 10 minutes » le 19 juin 2020 dans la salle du conseil des ministres, pour ses 56 ans.


« Je dois dire franchement qu’il ne m’a pas semblé à l’époque que cela pouvait enfreindre les règles », a-t-il plaidé.


S’il a assuré « comprendre la colère », il a balayé les appels à la démission, lancés notamment par le chef des travaillistes Keir Starmer et la Première ministre indépendantiste écossaise Nicola Sturgeon.


« Je veux maintenant continuer et remplir le mandat qui est le mien », a-t-il expliqué, citant l’économie et la guerre en Ukraine.


Son ministre des Finances Rishi Sunak et son épouse Carrie Johnson ont également reçu des amendes pour infractions commises dans le cadre de fêtes organisées dans les cercles du pouvoir en 2020 et 2021. À l’époque, les Britanniques étaient priés de réduire drastiquement leurs interactions sociales pour lutter contre la propagation du Covid-19.


Carrie Johnson, sanctionnée pour le même événement que son mari, « s’excuse sans réserve », même si elle pensait « agir dans le respect des règles » a indiqué son porte-parole.


Risque de « déstabilisation »


Conscients de la colère populaire, plusieurs députés conservateurs s’étaient ouvertement prononcés il y a quelques mois pour le départ de Boris Johnson, mais les rebelles n’étaient pas assez nombreux pour déclencher un vote de défiance.


Aujourd’hui, Boris Johnson bénéficie d’un contexte favorable, la crise internationale autour de l’Ukraine dissuadant les parlementaires de son camp conservateur de tenter de l’évincer.


Le député conservateur Roger Gale a ainsi affirmé qu’il n’était « pas prêt à donner à Vladimir Poutine la satisfaction de penser que nous sommes sur le point de renverser le Premier ministre du Royaume-Uni et de déstabiliser la coalition contre Poutine ».


Le chef du Parti conservateur écossais, Douglas Ross, qui avait un temps demandé la démission de Boris Johnson, s’est lui aussi finalement opposé à ce départ qui « déstabiliserait le Royaume-Uni quand nous devons être unis face à l’agression russe ».


Les vacances parlementaires évitent à Boris Johnson les questions fâcheuses de l’opposition — au moins jusqu’à la reprise des débats mardi.


Enfin, Rishi Sunak qui était pressenti comme un possible successeur de Boris Johnson, est lui-même sanctionné et affaibli par des révélations sur sa situation fiscale et celle de son épouse.


Mais le Premier ministre est fragilisé et a vu sa popularité s’éroder, lui qui était arrivé triomphalement au pouvoir en juillet 2019.


Une majorité de Britanniques (57 %) estime qu’il devrait démissionner, selon un sondage YouGov réalisé auprès de 2.464 Britanniques après l’annonce de l’amende.


Un pré-rapport interne avait déjà épinglé des « erreurs de leadership et de jugement » dans cette affaire, pointant du doigt des rassemblements injustifiés et la consommation d’alcool au travail.


Au total, la police a émis plus de 50 amendes pour infractions aux règles anti-Covid dans cette affaire, sans préciser les noms des destinataires.


Pour l’association de familles endeuillées par la pandémie de Covid-19 Bereaved Families for Justice, il n’y a « simplement aucun moyen que le Premier ministre ou le Chancelier puissent continuer ».

Fusillade dans le métro de New York : ce que l’on sait de l’attaque qui a fait au moins 23 blessés

 Fusillade dans le métro de New York : ce que l’on sait de l’attaque qui a fait au moins 23 blessés



New York - La police de New York s'est lancée mardi à la poursuite d'un homme portant un masque à gaz qui a semé le chaos dans le métro, à l'heure de pointe du matin, en déclenchant deux engins fumigènes avant d'ouvrir le feu, faisant 23 blessés dont dix par balle.



La police de New York (Etats-Unis) s'est lancée à la poursuite d'un homme portant un masque à gaz qui a semé le chaos dans le métro, mardi 12 avril, en déclenchant deux engins fumigènes avant d'ouvrir le feu, faisant 23 blessés dont dix par balle. 


"Nous avons vraiment eu de la chance que cela n'ait pas été beaucoup plus grave", a souligné la cheffe de la police de New York (NYPD), Keechant Sewell, résumant le soulagement des autorités après cette attaque où le suspect – toujours en fuite 12 heures après la fusillade – a tiré 33 balles dans le métro. Cet individu "a ouvert deux bonbonnes qui ont laissé s'échapper de la fumée dans la rame. Il a ensuite tiré sur nombre de passagers quand le train entrait dans la station de la 36e rue" au sud de Brooklyn, a raconté Keechant Sewell.


Des photos et vidéos amateurs ont montré des flaques de sang et des personnes gisant sur le plancher d'une rame, ainsi que sur le quai de la station. Parmi les victimes, dont aucune n'était en danger de mort selon la police, dix ont été touchées par balle et treize autres dans la bousculade pour sortir du métro ou à cause des inhalations de fumée. Le suspect a été décrit par la police comme "un homme noir" mesurant environ 1,65 m, "de forte corpulence" et portant un "gilet vert et orange de chantier" et un sweat-shirt à capuche gris.


Le suspect a été identifié, selon les médias

Sur place, les enquêteurs ont retrouvé une arme de poing et trois chargeurs, ainsi qu'une clé de véhicule qui leur a permis de remonter jusqu'à une camionnette du loueur américain U-Haul, récemment louée et abandonnée dans Brooklyn.



La police a donné la description et diffusé des photos de l'individu qui a loué le van, sans dire s'il s'agissait du suspect. D'après plusieurs médias, cet homme, Frank James, 62 ans, a publié diverses vidéos sur YouTube où il livre de longues tirades politiques, parfois virulentes, et critique le maire de New York, Eric Adams. "Il y a eu des publications qui pourraient être liées à la personne qui nous intéresse, où il mentionne les sans-abris, où il mentionne New York, où il mentionne le maire Adams", a confirmé la cheffe du NYPD.


En visite dans l'Iowa, le président Joe Biden a promis : "Nous ne lâcherons rien tant que nous n'aurons pas trouvé l'auteur du crime". L'attaque a eu lieu alors que New York a été confrontée à une hausse de la criminalité depuis la pandémie de Covid-19. Le nombre d'homicides est passé de 319 en 2019 à 488 en 2021 – bien en deçà, toutefois, des plus de 2 000 par an enregistrés au début des années 1990. Elu en novembre sur des promesses de sécurité, le maire démocrate et ancien policier Eric Adams avait lancé en janvier un plan de lutte contre la prolifération des armes à feu, après la mort de deux policiers tués par balle lors d'une interven

Franceinfo













Un fabricant d’iPhone suspend sa production

 Un fabricant d’iPhone suspend sa production




La capitale économique chinoise connaît sa pire flambée de cas depuis le début de l'épidémie, forçant certaines entreprises à suspendre leurs activités.



La gestion du Covid-19 à Shanghai (Chine) a des répercussions dans le domaine technologique. Un important sous-traitant de la production des smartphones iPhone d’Apple, l’entreprise taïwanaise Pegatron, indique avoir suspendu ses opérations à Shanghai et dans une ville voisine, sur fond de flambée épidémique et de strictes restrictions aux déplacements.


La capitale économique chinoise, peuplée de 25 millions de personnes, fait face à la pire poussée de Covid-19 depuis l’émergence de la maladie. Les habitants sont pratiquement tous confinés chez eux depuis début avril.


« Nous avons temporairement suspendu le travail » dans nos usines, a annoncé mardi Pegatron, dans un communiqué à la Bourse de Taïwan, où elle est cotée. L’entreprise affirme qu’elle « coopère activement avec les autorités locales » et reprendra ses activités dès que possible. La suspension s’applique à deux de ses filiales, à Shanghai et dans la ville voisine de Kunshan.


Les confinements et les restrictions aux déplacements mettent à rude épreuve les chaînes d’approvisionnement à Shanghai et ses environs. La métropole portuaire est un point d’entrée et de sortie important des marchandises en Chine.


D’autres perturbations ces derniers mois

Le ministère chinois de la Santé a fait état ce mercredi de près de 28 000 nouveaux cas positifs au niveau national, dont plus de 26 000 à Shanghai.


De nombreuses usines ont été contraintes d’interrompre leurs activités en raison de la recrudescence des contaminations. Dans certains cas, des employés passent la nuit sur leur lieu de travail afin de permettre à l’entreprise de continuer à fonctionner.


La suspension des opérations de Pegatron est un nouveau coup dur pour Apple. Le géant informatique américain a déjà été touché par d’autres perturbations sur les chaînes de montage de fournisseurs au cours des derniers mois. En mars, un autre de ses sous-traitants majeurs, l’entreprise taïwanaise Foxconn, a suspendu sa production à Shenzhen, la grande métropole du sud de la Chine spécialisée dans les nouvelles technologies, en raison d’un confinement de la ville. La compagnie a déclaré avoir repris l’essentiel de ses opérations à la fin du mois.


Les autorités chinoises tentent de maintenir les flux de marchandises dans le pays malgré les restrictions aux déplacements prises pour contenir l’épidémie. Une circulaire du ministère des Transports, diffusée mardi soir, interdit le « blocage des véhicules et du personnel en charge du transport routier ». Inquiètes pour la production de nourriture, les autorités de provinces touchées par le virus ont attribué des laissez-passer aux travailleurs agricoles afin qu’ils puissent rejoindre les exploitations.

Le Parisien

La Thaïlande national de séquençage génome humain

 La Thaïlande lance son programme national de séquençage du génome humain




Les scientifiques thaïlandais souhaitent inscrire le patrimoine génétique sur la carte mondiale. Un enjeu de taille pour un pays qui est encore largement sous-représenté dans les études mondiales.

Plus de 80% des données génétiques disponibles aux scientifiques dans le monde proviennent de population « d’ascendance européenne », c’est-à-dire blanche, dans le langage commun. De légers progrès ont été réalisés dans la diversité ces dernières années avec l’entrée dans la course au séquençage du génome humain de la Chine et du Japon, mais des pans entiers de l’humanité, en Afrique, en Amérique du Sud, ou en Asie du Sud-Est, restent sous les radars scientifiques.

Le programme thaïlandais veut séquencer entièrement et analyser 50 000 individus dans les dix prochaines années.

Une seule race, mais des variations infinitésimales

Les variations d’un génome à l’autre sont de l’ordre de l’infinitésimal, moins de 0,01% de nos trois milliards de paires de nucléotides, ces barreaux d’échelle qui jalonnent notre ADN. Mais dans ces différences infimes se cachent d’importantes conséquences sur notre aspect physique et notre santé. Des médicaments testés majoritairement sur des Européens, comme la molécule carmabazépine contre l'épilepsie, ont révélé plus tard des effets secondaires dévastateurs chez d’autres populations.

Avec le développement de la médecine génétique, qui observe la carte des gènes d’un patient avant de poser un diagnostic ou d’offrir un traitement, c’est particulièrement gênant, car si un patient appartient à un groupe peu représenté dans les statistiques mondiales, beaucoup de ses gènes s’écartent de la norme établie et donc cela peut mettre les médecins sur de fausses pistes.

Prévenir et guérir

C’est pour cette raison que la Thaïlande, mais aussi d’autres petits pays de la région comme Singapour lancent leurs propres programmes pour mettre sur la carte mondiale leur patrimoine génétique encore méconnu. Les médecins engagés sur ces questions appellent aussi à repenser les catégories raciales utilisées par les laboratoires occidentaux pour les tests des médicaments et vaccins, par exemple.

Il suffit de lire les études cliniques des récents vaccins anti-Covid, par exemple, qui utilisent des catégories comme « Noir », qui rassemble des populations africaines très diverses ainsi que caribéennes, ou encore « Asiatique », une catégorie qui mêle Chinois, Indiens, Indonésiens, bref près de 60% de la population mondiale, et qui n’ont pas tellement de sens biologique.

Les généticiens mettent aussi en garde contre d’éventuelles dérives politiques de la course au séquençage, puisque les États-Unis et la Chine ont lancé d’énormes programmes pour approfondir leurs connaissances dans ces domaines. Les données génétiques mondiales, rappellent-ils, doivent rester un bien commun de l’humanité.

Ligue des champions : le Real Madrid a tremblé face à Chelsea mais rallie le dernier carré

 Ligue des champions : le Real Madrid a tremblé face à Chelsea mais rallie le dernier carré

 


 

 

Battu 3 à 1 à domicile lors du match aller, Chelsea a longtemps cru renverser le Real Madrid mardi à Santiago-Bernabéu. Mais les Madrilènes se sont réveillés en fin de match pour éviter l'élimination puis se qualifier lors de la prolongation (2-3).

Lire l'article en entier 

 

 

"On ne joue pas avec le roi", avait prevenu les supporters du Real Madrid dans un tifo d'avant-match. Chelsea s'est pourtant longtemps amusé avec les Madrilènes, les dominant largement avant que Rodrygo puis Benzema ne permettent au Real Madrid se qualifier mardi 12 avril pour le dernier carré de la Ligue des champions.


Malgré l'avantage gagné au match aller, les Blancs se jettent d'entrée à l'assaut de la cage de Chelsea. Karim Benzema plante une première banderille sur un coup franc obtenu par Vinicius (10e) mais la réaction de Chelsea ne se fait pas attendre : Valverde perd un ballon dans sa moitié de terrain et il faut un tacle salvateur d'Alaba pour empêcher Werner de faire mouche (12e). La tête de Rüdiger passe au-dessus sur le corner (13e).


Le Real n'a pas d'idées

Mount trouve la faille sur l'action suivante. Lancé dans la profondeur par une déviation involontaire de Werner, le milieu offensif anglais envoie une frappe du pied droit dans la lucarne de Thibaut Courtois (15e, 0-1).

Le doute s'installe dans les esprits madrilènes alors que Chelsea enchaîne les longues séquences de possession obligeant le Real à courir après le ballon. Sur les rares attaques, les coéquipiers de Benzema se montrent impuissants, à l'image de cette frappe de Casemiro qui s'envole largement (30e). Les supporters, si confiants en début de match, perdent patience et sifflent déjà leurs joueurs.

Le passage dans les vestiaires n'arrange rien. Kai Havertz tente de déborder par la droite mais, bloqué par Casemiro, il transmet à ras de terre pour Timo Werner. La frappe de l'Allemand est trop écrasée (48e).


Et, sur corner, l'inévitable se produit. Antonio Rüdiger expédie sa reprise croisée dans le petit filet du but madrilène (51e, 0-2).

 

Un but qui a le mérite de réveiller le Real Madrid. Tony Kroos sonne la révolte sur coup franc et Édouard Mendy est contraint à la détente pour parer (54e). En contre, Chelsea répond avec Havertz qui tire à côté (57e).

 

Le naufrage et la réaction

 

Alonso et Chelsea croient tenir leur troisième but lorsque l'Espagnol des Blues envoie une frappe puissante dans la lucarne de Courtois. Mais la VAR vient doucher l'enthousiasme anglais en signalant une main au départ de l'action (64e). Dans la foulée, Benzema trouve la transversale sur un centre de Ferland Mendy (66e).

 

Le troisième but vient finalement d'un exploit individuel. Enfermé à gauche dans la surface du Real Madrid, Timo Werner crochète pour éviter le tacle de Casemiro, esquive Alaba et marque du droit en force, malgré le contre du bras de Courtois (75e, 0-3).


À peine entré en jeu à la place de Casemiro, Rodrygo relance le match en égalisant pour le Real Madrid au score cumulé (4-4 à ce stade). Le Brésilien réussit une volée parfaite pour faire trembler les filets, grâce à une ouverture lumineuse de Luka Modric (80e).

 

Malgré les tentatives de Pulisic (90e+2, 90e+5), les deux équipes doivent disputer une prolongation pour se départager. Au fil des minutes, le pressing de Camavinga porte ses fruits. Il trouve Vinicius Jr à gauche. Le Brésilien repique vers la surface, son centre de l'extérieur du droit est coupé par la tête de Karim Benzema au point de penalty (96e, 2-3).

 

                France 24

mardi 12 avril 2022

une jeune adolescente de 12 ans retrouvée morte chez son voisin

 une jeune adolescente de 12 ans retrouvée morte chez son voisin




Le principal suspect a été retrouvé sans vie dans une forêt de l’Ouest lyonnais.

C'est sa mère qui avait signalé sa disparition, s'inquiétant de ne pas voir sa fille rentrer à la maison. Une jeune adolescente âgée de 12 ans a été retrouvée morte à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon (Rhône-Alpes), «au domicile d'un voisin de la famille» le 6 avril, a indiqué au Figaro le parquet de Lyon, confirmant une information du Progrès .

Le corps de cette jeune fille - «retrouvé habillé», nous précise le parquet - présentait «plusieurs plaies par arme blanche». L'enquête, initialement ouverte pour «disparition inquiétante» a été requalifiée en «homicide volontaire sur mineure de moins de 15 ans», et a été confiée aux services de la Direction Zonale de Police Judiciaire (DZPJ) du Rhône.

L'occupant de l'appartement dans lequel a été retrouvée la jeune victime a finalement été identifié le lendemain matin de la macabre découverte. L'homme étant inconnu des services de police, les enquêteurs n'ont pu que constater que ce dernier était décédé par arme à feu, en forêt de l'Ouest lyonnais.


Aujourd'hui, l'enquête se poursuit pour déterminer le motif ainsi que les circonstances exactes du drame et du passage à l'acte. Des opérations de police technique et scientifique sont en cours ce lundi 11 avril.

Covid-19 : Shanghai commence à alléger le confinement dans certains quartiers

 Covid-19 : Shanghai commence à alléger le confinement dans certains quartiers



SHANGHAI: Shanghai a allégé lundi les restrictions anti-Covid-19 dans certains quartiers à la suite d'un mécontentement croissant face au confinement très strict qui a enfermé chez eux 25 millions d'habitants, causé des pénuries alimentaires et contraint des milliers de personnes à l'isolement dans des centres spécialisés. 



Des mesures en réponse au mécontentement des habitants. Shanghai a allégé, lundi 11 avril, les restrictions anti-Covid-19 dans certains quartiers de la ville, alors qu'un confinement très strict a enfermé chez eux 25 millions d'habitants ces dernières semaines.


Les autorités de la plus grande ville de Chine ont annoncé qu'elles autoriseraient progressivement les habitants des zones comptant le moins de contaminations à se déplacer en dehors de leur quartier, bien que l'on ne sache pas combien de personnes pourront sortir de chez elles, ni quand.


Des habitants privés de nourriture

Les responsables de la mégapole détermineront trois catégories de quartiers en fonction du taux d'incidence. Des mesures "différenciées de prévention et de contrôle" reflèteront la situation "réelle" sur le terrain, a déclaré un responsable municipal. Les habitants des zones "sous contrôle strict" et des "zones contrôlées" resteront confinés chez eux. Les habitants des quartiers où aucun cas n'a été enregistré au cours des deux dernières semaines seront autorisés à sortir de chez eux.


Avec la flambée épidémique liée au variant Omicron, l'agglomération de Shanghai a été soumise à un confinement très sévère. De nombreux habitants ont du mal à se procurer suffisamment de nourriture tandis que des milliers d'autres, contaminés, sont obligés de rester en quarantaine dans des centres spécialisés. Lundi, 27 509 nouveaux cas de Covid-19 ont été signalés en Chine, dont l'immense majorité à Shanghai.


Franceinfo


Croître ou passer

 Croître ou passer : le dilemme de nos épaules pendant la naissance




Tout comme la taille du crâne à la naissance, celle des épaules est limitée par le processus d'accouchement, d'après de nouveaux travaux japonais. La croissance de nos épaules ralentit ainsi avant la naissance, puis accélère.


La tête humaine n’est pas notre seul atout à naître immature, puis s’épanouir dans la petite enfance : nos épaules aussi ! D’après des travaux japonais publiés dans PNAS, la croissance de nos épaules ralentit pendant la vie fœtale, puis accélère après la naissance. Un compromis biologique à un dilemme entre faciliter la naissance et assurer des individus aux larges épaules, probablement requises pour la locomotion et la respiration.


Les épaules restent parfois bloquées pendant la naissance 

A chaque espèce sa stratégie de survie. Chez les humains, notre coûteux et volumineux cerveau est notre principal atout. Malheureusement, le bassin des mères n’a pas pu suivre la même croissance, probablement pour ne pas affecter leurs capacités de locomotion, ou mieux retenir les organes dans l’abdomen et le fœtus pendant la grossesse. Pour cette raison, nos nouveau-nés viennent au monde avec une petite tête au cerveau très immature et au crâne encore non soudé. Résultat, la masse cérébrale du nouveau-né humain n’atteint que 30% de celle de l'adulte, contre 40% chez le chimpanzé et 60% chez le macaque. 


Mais le crâne ne serait pas le seul organe à s’être adapté au canal de naissance maternel. C’est en tout cas ce que démontrent des chercheurs japonais, qui se sont penchés sur la largeur des épaules. Plusieurs hypothèses expliqueraient pourquoi nos épaules doivent rester larges. Elles pourraient servir “à stabiliser le tronc pendant la locomotion bipède et à faciliter les lancers à grande vitesse”, suggèrent les chercheurs. Il est également probable que la largeur des épaules soit liée à la taille du thorax, et donc à une bonne fonction respiratoire postnatale.  


Résultat, “la prévalence de la dystocie des épaules, à savoir le blocage des épaules du fœtus dans le canal de naissance, est relativement élevée chez l'humain”, surtout lorsque le bébé est de poids important, exposent-ils. Pourtant, il se pourrait que nos épaules se soient adaptées au mieux, pour rester étroites le temps de naître. “Nous émettons l'hypothèse que, chez l'humain, le développement prénatal des épaules est contraint par l'obstétrique”, ajoutent les chercheurs. 

Sciences et  Avenir

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