En Cisjordanie occupée, Hussein al-Sheikh, entre au comité exécutif de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), et devient le nouveau secrétaire général et négociateur en chef des Palestiniens.
Il occupera le poste de Saëb Erakat, décédé en novembre 2020 après avoir contracté le coronavirus, un poste laissé vacant depuis plus d’un an. Dans la presse israélienne, on parle de lui comme d’un gentleman ; chez les Palestiniens, on le voit comme le principal « traître ».
Hussein al-Sheikh, 61 ans, haut responsable du Fatah et proche conseiller de Mahmoud Abbas, dirige depuis 2007 l’Autorité générale des affaires civiles de l’Autorité palestinienne.Il fait l’intermédiaire avec Israël, ou avec les Etats Unis en fervent défenseur de la coopération sécuritaire, majoritairement controversée, entre les forces de sécurité de l’Autorité palestinienne et d’Israël. Forces de sécurité dont il faisait partie, au poste de colonel, de 1994 à 1997.
Hussein al-Sheikh ne jouit pas d’une grande popularité. À lui seul il représente tout ce que les Palestiniens détestent de leurs dirigeants : la corruption, les manoeuvres politiciennes d’une vieille génération, et la « collaboration » avec Israël.
En janvier dernier, il rencontré le chef de la diplomatie israélienne Yaïr Lapid, et a assisté, en décembre, à la rencontre entre Abou Mazen/Mahmoud Abbas et Benny Gantz, le ministre israélien de la Défense.
Hussein al-Sheikh a aussi été accusé en 2012 de harcèlement sexuel par l’une de ses employées, qui a porté plainte malgré les tentatives de l’Autorité palestinienne de l’en empêcher, pour étouffer l’affaire.
Mais avec sa nouvelle position, il devient ainsi le numéro 2 de la direction palestinienne, après Mahmoud Abbas, le président. Et se place comme son potentiel successeur.

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