Un institut européen appelle à imposer des sanctions aux Émirats arabes unis en raison de leur politique subversive

 Un institut européen appelle à imposer des sanctions aux Émirats arabes unis en raison de leur politique subversive

L'institut du Conseil européen des relations étrangères (ECFR) a demandé que des sanctions européennes soient imposées aux Émirats arabes unis en raison de leur politique subversive et de leurs activités régionales déstabilisatrices.

Dans sa longue étude intitulée (Une meilleure approche européenne des droits de l'homme au Moyen-Orient et en Afrique du Nord), l'institut a déclaré que les Européens devraient être conscients du fait que certains de leurs principaux partenaires régionaux, qui leur confèrent légitimité et crédibilité, sont compromettant la stabilité régionale.

"L'Europe commente régulièrement les activités régionales déstabilisatrices de l'Iran, mais elle n'a pas grand-chose à dire sur les activités subversives des Emirats Arabes Unis", a-t-il ajouté.

L'institut a souligné l'implication des Émirats arabes unis dans le transfert d'armes et la contrebande de mercenaires vers la Libye ; violant l'embargo de l'ONU et sapant directement les pourparlers de paix dirigés par l'ONU.

Il a également souligné l'implication des Émirats arabes unis dans les violations de la disparition forcée d'enfants yéménites et leur détention dans des centres de détention pour Noirs ; pour avoir prétendument financé le coup d'État militaire dans ma banque en 2013 ; et cherchant à renforcer l'armée et à saper le régime civil au Soudan après que le mouvement de protestation a renversé Omar el-Béchir en 2019.

« L'Europe devrait commencer à parler de manière plus collaborative de ces activités régionales », a-t-il déclaré. Cela pourrait se faire par le biais de groupes ad hoc d'affaires aux vues similaires » en imposant des sanctions à Abou Dhabi.

L'Institut européen a mis en garde contre l'utilisation par les Émirats arabes unis de ses ressources financières pour assurer son influence politique en soutenant l'activité de partenaires autoritaires dans ce que l'on peut qualifier de « contre-révolution » régionale.

Il a noté que si le Parlement européen avait demandé à plusieurs reprises un embargo à l'échelle de l'UE sur les ventes d'armes aux membres de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite, le Royaume-Uni et la France (contrairement à l'Allemagne et à l'Italie, qui avaient imposé des embargos ou des restrictions) continuaient d'autoriser les armes Ventes.

Le Conseil européen des relations étrangères (ECFR) a averti que les Émirats arabes unis étaient l'un des plus gros clients d'armes françaises tout au long du conflit yéménite.

Et en février dernier, le Parlement européen a récemment porté un coup dur aux Émirats arabes unis et dénonce ses violations au Yémen, au milieu d'indicateurs politiques envers Abu Dhabi.

Cela s'est traduit par l'adoption par le Parlement européen d'une résolution ferme contre l'alliance saoudo-émirienne le 11 février.

Plus de 90 pour cent des députés européens ont voté en faveur de la résolution, qui couvrait tout l'éventail politique et seule une poignée de membres d'extrême droite s'y est opposée.

La résolution a appelé les pays de l'Union européenne à arrêter toutes les ventes d'armes à l'Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, sans faire de distinction entre les armes « offensives » et « défensives ».

Pour la première fois, la résolution appelait à renvoyer les violations des droits humains au Yémen devant la Cour pénale internationale.

Les députés ont également exhorté les gouvernements de l'UE à utiliser le mécanisme mondial de sanctions en matière de droits de l'homme récemment adopté par l'UE pour cibler les responsables saoudiens et émiratis.e

Cela est dû à l'implication dans des crimes de guerre au Yémen, à travers le gel des avoirs et l'interdiction de voyager.

source:https://jazertalarab.com/