Courrier international s’associe à Amnesty International pour la campagne “10 jours pour signer”. Dès le vendredi 3 décembre, cet événement mondial met en avant dix cas emblématiques de citoyens menacés ou emprisonnés pour avoir défendu leurs convictions. Les voici.
iolences, emprisonnements abusifs, disparitions pures et simples… De la Biélorussie au Guatemala, de la Chine à l’Égypte, sur tous les continents, celles et ceux qui manifestent, qui témoignent, qui tweetent contre les pouvoirs en place… en paient le prix.
Courrier international s’associe cette année encore à Amnesty International : à partir du 3 décembre, Amnesty International France se mobilise dans le cadre de la campagne “10 jours pour signer”. Cette campagne mondiale, construite autour de la Journée internationale des droits de l’homme, met en lumière les situations de dix personnes menacées, injustement emprisonnées, disparues ou assassinées parce qu’elles se battent pour les droits humains.
L’année dernière, la campagne a porté ses fruits : pour une grande partie des personnes défendues en 2020, des améliorations ont été constatées. Jani Silva, qui défend l’environnement en Colombie et était menacée, fait désormais l’objet de mesures de protection. En Turquie, les membres de Solidarité LGBTI+ de l’Université technique du Moyen-Orient, qui étaient poursuivis pour avoir participé à un rassemblement illégal (un sit-in), ont été acquittés. Au Burundi, Germain Rukuki, militant pour l’abolition de la torture, a été libéré de prison. Tout comme la défenseuse saoudienne des droits humains Nassima Al-Sada, libérée le 21 octobre.
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