Des déplacés syriens gagnent leur vie en récupérant de la ferraille pour la vendre. Ils travaillent dans une immense décharge à la périphérie de Raqqa, ville du nord du pays qui a été le fief du groupe État islamique en Syrie jusqu'en 2019.
vendredi 31 décembre 2021
Assaut du Capitole, retour des Taliban, crise des sous-marins... Dix événements qui ont marqué 2021
Comme 2020, l'année 2021 a été elle aussi dominée par la pandémie de Covid-19. Mais cette année fut également marquée par des événements majeurs, et pour la plupart dramatiques, du retour des Taliban en Afghanistan au coup d'État en Birmanie, en passant par la guerre civile dans la région éthiopienne du Tigré.
L'année 2021 s'achève et, comme celle qui lui a précédé, elle laisse le monde sur les rotules. Si 2020 a été considérée comme la "pire année de l'Histoire", 2021 pourrait à coup sûr s'emparer de la deuxième place du classement, avec une pandémie de Covid-19 toujours virulente et des conflits et crises humanitaires qui ne cesseront pas pour autant avec l'arrivée de 2022.
Les troupes israéliennes tuent un Palestinien en Cisjordanie occupée
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré que l'homme, identifié comme Amir Atef Reyan de Qarawet Bani Hassan, est décédé des suites de ses blessures.
Les troupes israéliennes ont abattu un Palestinien qui aurait couru vers eux avec un couteau dans une gare routière en Cisjordanie occupée, a indiqué l'armée.
États-Unis : le Pentagone simplifie les procédures de déploiement de la Garde nationale après que des partisans de Trump ont attaqué le Congrès
Le secrétaire américain à la Défense "Toute demande d'intervention de la Garde nationale doit être soumise dès maintenant"
Dans un communiqué, le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a confirmé que le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin sera désormais la "seule autorité d'approbation" pour demander l'utilisation d'urgence du personnel de la Garde nationale à Washington, ajoutant qu'"en clarifiant et en simplifiant le processus de demande, le département sera en mesure de répondre de manière efficace et rapide.
Austin a décidé de simplifier les procédures d'approbation de toute éventuelle réponse militaire aux troubles civils à Washington, DC, près d'un an après que les partisans de l'ancien président Donald Trump ont attaqué le Capitole.
Austin a ajouté que "toute demande d'intervention de la Garde nationale doit désormais être soumise" à son secrétariat exécutif pour éviter les retards dans la prise de décision, et en cas de troubles civils, seul le ministre a le pouvoir de prendre la décision.
Le Pentagone a été vivement critiqué pour sa lenteur de réponse lors de l'attaque du 6 janvier 2021 contre le Congrès, qui a fait cinq morts et des dizaines de blessés.
En raison d'une série de mesures démocratiques, il a fallu plus de trois heures aux responsables militaires pour déployer la Garde nationale au Congrès après sa prise de contrôle par des manifestants et des émeutiers.
La capitale américaine, Washington, qui est séparée de ses voisins le Maryland et la Virginie, mais n'est pas un État en soi, a un statut particulier qui empêche les autorités locales d'envoyer des forces militaires, des policiers ou des gardes nationaux au Capitole, un bâtiment fédéral.
Le ministre de l'Armée de terre de facto dirige l'administration de la Garde nationale dans la capitale.
Lorsqu'on leur a demandé de l'aide après que la situation a dépassé les capacités de la police du Capitole, les responsables du Pentagone ont déclaré plus tard qu'ils étaient réticents à envoyer des réservistes armés et en uniforme au Congrès par crainte d'exacerber les tensions.
Covid-19 : le point sur la pandémie dans le monde
Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants : un point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19 dans le monde.
Fin d'année sous le signe du Covid -
Festivités annulées ou sévèrement encadrées, musique interdite, réveillons limités à la "bulle" familiale: le monde s'apprête à entamer en 2022 une troisième année de pandémie.
De Séoul à San Francisco, les célébrations du Nouvel An ont de nouveau été annulées ou réduites.
Le Québec a lui rétabli le couvre-feu nocturne de 22h à 5h du matin dans l'ensemble de la province francophone dès le réveillon du Nouvel An.
Au contraire, les festivités de Rio de Janeiro, ou de Sydney sont maintenues. Dubaï tentera même de battre le record mondial du plus grand feu d'artifice.
En Afrique du Sud, premier pays à avoir signalé le nouveau variant Omicron, le couvre-feu a été levé de minuit à 4 heures du matin pour permettre les festivités.
- Afrique du Sud: pic Omicron passé -
L'Afrique du Sud a annoncé avoir dépassé le pic de la vague Omicron, avec une augmentation seulement "marginale" des décès, alors que de nombreux pays connaissent des infections record. Omicron majoritaire en France Le variant Omicron est désormais majoritaire parmi les infections au Covid-19 en France, où le virus a connu une "progression importante" ces derniers jours, a indiqué Santé publique France."62,4% des tests criblés montraient un profil compatible avec le variant Omicron" au début de la dernière semaine de l'année, contre 15% la précédente, selon l'agence publique.Le variant a contribué à la flambée de cas, qui ont dépassé les 200.000 par jour en France mercredi et jeudi Israël: 4ème dose pour les plus vulnérables -Israël a lancé vendredi une campagne pour administrer une 4e dose de vaccin à des personnes vulnérables, dans l'espoir d'atténuer les effets d'une nouvelle vague due à Omicron.
Le pays a par ailleurs reçu jeudi une première livraison de pilules anticoronavirus de Pfizer alors que le nombre de contaminations continue d'augmenter.
Les autorités ont recensé plus de 4.000 nouveaux cas jeudi, un record depuis septembre qui ne se traduit toutefois pas jusqu'à présent par une hausse marquée des hospitalisations.
- Plus de 5,4 millions de morts -
La pandémie a fait au moins 5.428.240 morts dans le monde depuis décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles, jeudi en milieu de journée.
Les Etats-Unis sont le pays le plus endeuillé avec 824.339 morts, suivis par le Brésil (618.984), l'Inde (481.080) et la Russie (308.860).
L'Organisation mondiale de la santé estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé.
Covid-19 en Arabie saoudite: la distanciation de retour à la Mecque et dans les lieux saints
Le cap symbolique du million de contaminations quotidiennes par le Covid-19 dans le monde a été franchi pour la première fois cette semaine. Dans tous les pays, les nouvelles restrictions tombent. En Arabie saoudite, la distanciation physique a été rétablie dans les lieux saints comme à La Grande Mosquée de La Mecque.
Cette décision découle du souci de protéger la santé des fidèles », justifie l’agence de presse officielle saoudienne. Ce jeudi, des autocollants ont de nouveau été placés au sol de La Grande Mosquée pour obliger les pèlerins à garder leur distance. La veille, la même mesure était appliquée dans la mosquée du prophète à Médine, deuxième ville sainte de l’islam.
Chine: témoignage d'un Français de Xi'an qui s'apprête à passer le Nouvel An confiné
Les 13 millions d’habitants de Xi’an, dans le nord de la Chine, où plus de 1 000 cas de Covid-19 ont été enregistrés ces dernières semaines, s’apprêtent à passer le 31 décembre confiné. Pour pallier les problèmes d’approvisionnement, chacun a recours au système D.
C’est la résurgence épidémique la plus forte depuis Wuhan en Chine. Plus de 1 000 cas de contamination locaux ont été rapportés depuis la résurgence du Covid-19 du 9 décembre dernier, avec des difficultés d’approvisionnements en vivres dans certaines résidences comme celle de Philippe de Gonzague (dont le prénom a été modifié), qui enseigne le français dans la capitale de la province du Shaanxi depuis une dizaine d’années.
France pas encore candidat, Emmanuel Macron doit présenter des vœux sur fond de Covid-19
Emmanuel Macron va présenter ce vendredi soir pour la dernière fois de son mandat, ses vœux aux Français.
Ce ne sont pas des vœux comme les autres qu'Emmanuel Macron va prononcer. Ce sont ceux d'un président qui sera probablement candidat à sa réélection en 2022 mais ne l'a pas encore dit. Dans son entourage, on explique qu'Emmanuel Macron ne veut pas faire de ce traditionnel « exercice républicain », un « simple bilan et perspective ».
Une manière de sous-entendre qu'Emmanuel Macron veut donner un peu de chair à son discours, de la vision aussi. Autant d'ingrédients nécessaires pour assurer la transition vers la posture de candidat et essayer de toucher à la fois la raison et le cœur de ses compatriotes.
Covid-19 et croissance
Ce sera « l'occasion de parler de la France et des Français, des défis, des réussites », explique un proche, qui cite la croissance, la baisse du chômage et le vaccin. Le vaccin sur lequel repose toute la stratégie de lutte contre le Covid du chef de l'État, qui sera forcément abordée alors que la flambée de l'épidémie place le début de l'année sous le signe de la morosité.
Comment la grève de Soleimani a nui aux intérêts américains en Irak
"Comment l'assassinat de Qassem Soleimani a-t-il nui aux intérêts américains en Irak ?" "Les États-Unis et l'Irak continuent de ressentir les conséquences de grande envergure de la décision imprudente de Trump d'assassiner Qassem Soleimani."
À cet égard, Kate Mackenzie, commandant des forces du Centcom, a récemment annoncé qu'il s'attendait à davantage d'attaques contre les forces américaines dans les semaines à venir. Notons que si les forces américaines ne sont pas en Irak, il ne serait pas indispensable de les dissuader. Dans la situation actuelle, il y a diverses protestations contre la présence des troupes américaines sur le sol irakien et leurs actions arbitraires dans ce pays. Une question du genre qui encourage et incite largement les attaques contre les forces américaines en Irak. Fondamentalement, les actions unilatérales et extra-légales des États-Unis sur le sol irakien sont elles-mêmes un facteur efficace dans l'échec de la formation d'un gouvernement fort en Irak et les protestations populaires généralisées qui ont suivi dans ce pays.
"Le général Soleimani n'est plus une menace pour les États-Unis après son assassinat", a déclaré Mike Pompeo dans un discours prononcé lors de la Conférence d'action politique conservatrice de 2021. Contrairement à ce qu'a dit Pompeo, cependant, l'assassinat du général Soleimani a eu une série de conséquences désastreuses pour les États-Unis, et même aujourd'hui, les Américains sont aux prises avec cela. Il ne faut pas oublier que l'Iran n'a répondu favorablement à aucune des 12 demandes de l'administration Trump et de Pompeo lui-même, et a fait face à des pressions avec sa "campagne de résistance maximale". La campagne de pression maximale de l'administration Trump et de personnes comme Pompeo contre l'Iran n'a donné aucun résultat. Au contraire, on voit aujourd'hui que l'Iran est devenu de plus en plus puissant dans le débat nucléaire et ses capacités dans ce domaine, et que la position américaine à son sujet s'est affaiblie.
La décision d'assassiner le général Soleimani est l'une de ces décisions de la politique étrangère américaine dans lesquelles aucune attention n'a été accordée à ses conséquences. Les dirigeants américains doivent abandonner la pensée naïve selon laquelle si quelqu'un est en conflit d'intérêts, ils doivent le détruire. L'assassinat du général Soleimani non seulement n'a pas aidé les intérêts des États-Unis, mais est également devenu une menace directe pour les intérêts nationaux des États-Unis, avec des conséquences désastreuses.
Source:https://nationalinterest.org/feature/how-soleimani-strike-hurt-us-interests-iraq-198346
Comment l'assassinat de Qassem Soleimani a-t-il nui aux intérêts américains en Irak ?
Comment l'assassinat de Qassem Soleimani a-t-il nui aux intérêts américains en Irak ? Les États-Unis et l'Irak continuent de ressentir les conséquences profondes de la décision imprudente de Trump d'assassiner Qassem Soleimani
En janvier 2020, quelques jours après l'assassinat du général Qassem Soleimani, l'ancien commandant de la force iranienne Quds, et la réponse de l'Iran à la décision du gouvernement américain de tirer des dizaines de
jeudi 30 décembre 2021
La défaite de l'image militaire et de l'hégémonie américaine dans le monde en raison du ciblage de la base américaine d'Ain Al-Assad en Irak par des missiles ponctuels iraniens.
La défaite de l'image militaire et de l'hégémonie américaine dans le monde en raison du ciblage de la base américaine d'Ain Al-Assad en Irak par des missiles ponctuels iraniens.
L’attaque iranienne contre la base d’Ain al-Assad utilisée par l’armée américaine était une riposte à lamort du puissant général iranien Qassem Soleimani, visé par un raid américain à Bagdad le 3 janvier.La base visée, située dans la province d’Anbar, est l’une des plus grandes du pays, avec des milliers de soldats irakiens, et certaines sections sont dédiées aux 1500 soldats américains qui font partie de la coalition antijihadiste emmenée par WashingtonMettre les troupes à l’abri était la priorité, explique le lieutenant-colonel. À 23h locales, les forces américaines et de la coalition avaient quitté leurs dortoirs pour courir dans les bunkers fortifiés, tandis que d’autres avaient été dispersés à différents endroits de la base.L’attente a été longue, sous tension, pendant plus de deux heures.Mais même pour l’expérimenté Tim Garland, rien ne pouvait laisser deviner la violence de frappe de l’attaque à venir, qui a commencé à 1h35 locale.Quand la première tournée [de missiles] est tombée, c’était le bruit le plus fracassant jamais entendu», se souvient-il.Il y avait quelque chose d’étrange avec l’air, la façon dont il bougeait, dont il s’est réchauffé. La porte s’est ployée dans un sens sous l’onde de choc, puis dans l’autre sens», relate-t-il.Trois heures durant, environ cinq séries de frappes de missiles balistiques ont frappé la base, à des intervalles irréguliers.Je n’avais pas eu aussi peur depuis un sacré moment. Cela fait longtemps», souffle le lieutenant-colonel, qui a servi à plusieurs reprises en Irak.Nous ne savions pas à quoi cela ressemblerait, si ça allait être un tapis de bombes», ajoute-t-il.
La Federal Aviation Administration américaine publie un avertissement aux aviateurs interdisant aux exploitants américains de l'aviation civile d'opérer dans l'espace aérien au-dessus de l’Irak, de l'Iran et des eaux du golfe Persique et du golfe d'Oman44. Singapore Airlines détourne ses vols aériens de l'espace aérien iranien à la suite des attaques45.
La tension monte alors que les prisonniers palestiniens font face à une punition collective
Les groupes de défense des droits dénoncent le black-out de l'information sur les conditions des prisonniers blessés ; De leur côté, les proches d'un détenu en grève de la faim demandent une intervention internationale.
Rapport : Les ministres des Affaires étrangères d'Israël et d'Arabie saoudite participent à une réunion virtuelle du département d'État américain
La réunion s'est tenue par vidéo, hébergée par le Département d'État américain, et s'est concentrée sur la propagation du mutant "Omicron".
CNN a rapporté que le secrétaire d'État américain, Anthony Blinken, a organisé une réunion virtuelle par vidéo la semaine dernière, avec la participation des ministres des Affaires étrangères d'un certain nombre de pays, sur le virus "Omicron", qui comprenait la participation des ministres des Affaires étrangères d'Israël et l'Arabie Saoudite.
La participation d'Israël et de l'Arabie saoudite à de telles réunions est considérée comme rare et inhabituelle, étant donné qu'ils n'entretiennent pas de relations diplomatiques officielles.
Selon le rapport, ni l'Arabie saoudite ni aucun autre pays n'a annoncé la participation du Royaume à la réunion, mais un responsable saoudien a déclaré à CNN que le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, avait participé à la réunion virtuelle avec Blinken et d'autres.
Le communiqué publié par le département d'État américain indique que Blinken a parlé de "plusieurs ministres des Affaires étrangères lors de la réunion" sans préciser à quels pays appartiennent les ministres, tandis que le ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid a mentionné dans un tweet que l'appel qui a eu lieu le mardi décembre 21, était Avec la participation des ministres des Affaires étrangères du Japon, de l'Inde, du Mexique, de l'Australie, de l'Allemagne et d'autres pays, sans référence au Royaume d'Arabie saoudite.
CNN a indiqué qu'il n'avait reçu aucune réponse du département d'État américain concernant la participation saoudienne à la réunion virtuelle, et les a renvoyés aux Saoudiens pour une réponse.
Un Américain arrêté de manière à tuer Biden, Obama et le fondateur de Facebook
L'Américain a décrit les personnalités américaines comme des "personnages maléfiques" qui voulaient les assassiner
Les médias américains ont rapporté ce matin que Quachoa Brillion Son, 25 ans, originaire de Californie, avait été arrêté il y a une semaine dans l'Iowa aux États-Unis alors qu'il se rendait à Washington, DC, pour assassiner le président américain Joe Biden, le conseiller médical en chef des États-Unis. administratif, Dr. Anthony Baucho, l'ancien président Barack Obama, le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg, l'ancien président Bill Clinton et d'autres.Selon le site américain MSN, Xiong était en possession d'un fusil militaire M-16, d'un chargeur de balles, de nombreuses cartouches, de nombreuses pilules et kits médicaux, selon l'agent des services secrets Justin Larsen au journal "The Times", Quachoua a voyagé de son domicile près de Sacramento, en Californie depuis le 18 décembre « dans le but de se rendre directement à la Maison Blanche, pour tuer des personnalités au pouvoir ».
S'adressant aux enquêteurs, il a déclaré qu'il ferait « ce qui doit être fait » pour tuer les dirigeants de l'administration figurant sur sa « liste noire » qui sont « des personnages malfaisants qu'il avait l'intention de tuer » et sont actuellement en état d'arrestation dans une prison de l'Iowa.
Géopolitique.Pourquoi Israël a intérêt à reprendre langue avec Bachar El-Assad
Pour ce journaliste du quotidien israélien Maariv, le rétablissement des liens entre certains pays du Golfe alliés d’Israël et le régime syrien est une “opportunité” à saisir par l’État hébreu pour réduire l’influence iranienne à ses portes.
En novembre, l’aviation israélienne a mis à profit un ciel inhabituellement dégagé pour mener à bien plusieurs raids contre des objectifs iraniens en Syrie.
Covid-19: pourquoi l’OMS sonne l’alerte sans que les États ne suivent ses prescriptions ?
Un nombre de nouveaux cas qui flirte avec les 200 000 par jour. Plus de 2 000 nouvelles hospitalisations par jour, dont 20% en soins critiques. Les indicateurs de la pandémie atteignent de nouveaux records en France.
Juste avant Noël, l'OMS laissait déjà entendre qu'annuler les retrouvailles de familles étaient peut être plus judicieux que de permettre au virus de se propager un peu plus… en pleine 5e vague du variant Delta, et avec la menace d'Omicron. Omicron, dont l'OMS disait déjà mi-décembre qu'il se propageait à une vitesse jamais vue et qu'il pourrait submerger les systèmes de santé.
Juste avant, c'était le directeur régional de l'OMS Europe, Hans Kluge, qui y allait aussi de sa mise en garde. Notamment sur les enfants, qui sont aujourd'hui les principaux non-vaccinés et donc la population chez qui le virus circule le plus. Ce qui se passe aujourd'hui n'a donc rien d'une surprise pour les épidémiologistes. Même avec la part d'inconnu que représente le variant Omicron, cette 5e vague n'est pas seulement l'une des plus importantes en terme de contaminations. C'était aussi l'une des plus prévisibles.
L'OMS ne peut pas pratiquer le « name and shame »
Si l'OMS était autant dans le vrai depuis le début, pourquoi les États ne l'ont pas écoutée ? Peut-être déjà parce que l'OMS est, comme toutes les émanations de l'ONU, contrainte par ses membres. L'agence n'est que la somme des États qui la composent. Elle ne peut pas, de ce point de vue, faire ce qu'on appelle en anglais du « name and shame » comme une ONG, c'est-à-dire prendre la parole pour dénoncer les politiques de tel ou tel État.
L'OMS est autant une organisation scientifique que... politique, condamnée à alerter sur l'inégalité vaccinale et la monopolisation des doses par les pays riches sans jamais pouvoir blâmer tel État ou telle compagnie pharmaceutique.
On se retrouve donc aujourd'hui avec une agence qui, depuis bientôt un an et l'apparition des premiers vaccins, organise plusieurs conférences de presse par semaine pour dire que la pandémie ne prendra fin que si tous les pays ont assez de doses pour éviter l'apparition de nouveaux variants. C'est exactement ce qui est arrivé. Et au rythme où les vaccins parviennent aux pays pauvres, ce n'est pas jouer les Cassandre que de dire qu'Omicron ne sera pas le dernier variant à venir prolonger la pandémie.
Crise en Ukraine: Biden va proposer à Poutine une «voie diplomatique»
Le président américain s’entretient ce jeudi 30 décembre avec son homologue russe alors que les États-Unis continuent de préparer avec leurs alliés européens une réponse commune au déploiement par la Russie de soldats près de la frontière avec l'Ukraine.
Joe Biden et Vladimir Poutine se parleront au téléphone ce jeudi 30 décembre « pour discuter de divers sujets, dont les prochains contacts diplomatiques avec la Russie », a annoncé mercredi 29 décembre une porte-parole de la Maison Blanche chargée des questions de sécurité. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a ensuite confirmé la tenue de l'échange, ajoutant qu'il aurait lieu « tard dans la soirée », heure de Moscou.
Afghanistan: plongée au cœur de la fabrique de la drogue
Quatre mois après la chute de Kaboul, les talibans n’ont toujours pas pris position sur un dossier brûlant : la culture du pavot.Car c’est un secret de polichinelle, l’insurrection islamiste a refait surface en s’appuyant sur les énormes revenus générés par le trafic d’opium et ses dérivés les plus nocifs. Reportage dans le sud-ouest de l’Afghanistan, où des milliers de fabriques clandestines continuent de produire en toute impunité l’essentiel des drogues dures qui circulent dans le monde.
mercredi 29 décembre 2021
Un rapport documentant la vengeance des autorités émiraties contre les proches des détenus
Un rapport documentant la vengeance des autorités émiraties contre les proches des détenus
Un rapport sur les droits humains a déclaré que les Émirats arabes unis ne se sont pas contentés de réprimer les militants et les opposants politiques et de les placer en détention secrète après des procès inéquitables, mais se sont plutôt vengés de leurs familles en confisquant la nationalité de certains d'entre eux et en leur infligeant des préjudices.
Le rapport publié par l'organisation de défense des droits humains Alkarama a évoqué le cas de la famille du détenu, Abd al-Salam Dureesh, comme une incarnation de cette politique, les autorités ayant révoqué la nationalité de ses enfants et les ont privés des services de l'État, afin de venger davantage lui, malgré le fait que 3 d'entre eux avaient besoin de soins médicaux, en raison de maladies chroniques.
L'organisation basée à Genève a indiqué qu'Abou Dhabi a contacté les proches de Darwish, qui devaient quitter le pays depuis 2016 pour un voyage médical aux États-Unis d'Amérique, et les a informés par téléphone du retrait de leurs nationalités et leur a demandé de venir au Bureau des passeports aux Émirats pour remettre les passeports et les documents d'identité.
Al Karama a ajouté que les autorités avaient demandé à la fille de Darwish, qui est la seule à être restée aux Émirats arabes unis, de se rendre au bureau des passeports et de remettre son passeport. Lorsqu'elle a refusé, elle a confisqué son identité en 2017, alors qu'elle se rendait en visite son père en prison, et a été empêché de voyager pour ne pas rejoindre la famille à Washington.
L'organisation a expliqué que la fille d'Al-Marzouqi, qui vit aux Émirats arabes unis, n'est plus en mesure de rendre visite à son père en raison de la confiscation de son identité. Les autorités l'empêchent de lui rendre visite depuis mars 2020.
Selon le rapport, le reste des membres de sa famille résidant à Washington n'ont pas pu le voir ni entendre sa voix depuis 2017, date à laquelle il a été empêché de les contacter pour les vexer, pour leur refus de retourner à Abou Dhabi et de leur remettre leurs passeports aux autorités.
Le rapport fait également référence à la mort du fils aîné de Dorish, Salman, après que sa santé se soit détériorée en l'absence de son père, qui a été condamné à 10 ans de prison, car il souffrait précocement de troubles autistiques et de crises d'épilepsie, puis est décédé en exil alors qu'il en attendant le retour de son père.
L'organisation a déclaré que tous les appels de Mme Awatef, l'épouse de Darwish, aux dirigeants de son pays pour mettre fin aux souffrances de sa famille, qui ont duré des années et cesser de les maltraiter et de les harceler, n'ont pas trouvé écho auprès des autorités. , qui a continué à harceler la famille et à commettre de nombreuses violations à son encontre.
A lire aussi : Une interview exclusive de l'épouse du détenu Abd al-Salam Darwich
La longue liste de violations contre la famille Dorish comprend le fait de priver la famille de la pension de leur père, car il était un employé du gouvernement, de priver ses enfants d'obtenir des bourses et des bourses pour ne pas avoir obtenu l'approbation de sécurité et de menacer la famille d'emprisonnement pour avoir commis un « cybercriminalité ». s'ils écrivaient sur les réseaux sociaux Sur les violations dont leur père a été victime, en plus d'entraver la famille dans toutes les procédures légales et officielles, et autres.
La libération de l'élite brisera-t-elle le dos de l'Arabie saoudite ?
La libération de l'élite brisera-t-elle le dos de l'Arabie saoudite ?
Après la chute d'Al-Yatmah à la périphérie d'Al-Jawf surplombant Najran par les forces de Sanaa et le transfert de la bataille dans les profondeurs de l'Arabie saoudite, ses vastes réserves de pétrole ont été pillées par l'Arabie saoudite pendant des années et les Yéménites n'ont pas été autorisés à l'exploiter. La main de Sanaa tomba.
Selon les observateurs, le gouvernement saoudien a toujours tenté de rattraper cette défaite en fabriquant un problème précis ou une fausse tempête médiatique après la défaite sur les champs de bataille du Yémen.
Les observateurs ont souligné que l'Arabie saoudite ne bénéficiera pas de ces fausses attaques et attaques médiatiques.Des observateurs soulignent : Turki al-Maliki, le porte-parole de la coalition agresseur, a prononcé des mots faux qui ne trompent même pas un enfant. Il voulait influencer l'opinion publique saoudienne avec ces allégations, car l'opinion publique en est venue à croire que l'Arabie saoudite a subi une sévère défaite au Yémen. Par conséquent, le gouvernement de ce pays essaie d'éviter les conséquences de sa défaite par la répression interne.
Des observateurs ont ajouté : « La profondeur de la défaite de l'Arabie saoudite au Yémen est évidente dans une situation où le gouvernement essaie de la voir comme une victoire, tandis que les citoyens saoudiens regardent les missiles balistiques et les drones Sanaa et enterrent les morts militaires saoudiens. »
"Riyad est une ligne rouge depuis 60 ans car il y a d'énormes réserves de pétrole dans la région et le Yémen n'a pas été autorisé à extraire du pétrole depuis des années", notent des observateurs de la chute de la zone Eliteme aux mains des forces de Sanaa. Désormais, avec sa chute, Sanaa peut exploiter les ressources naturelles de cette région.
Selon les observateurs de la bataille de Marib, il y a également des développements qui, s'ils sont couverts par les médias, le gouvernement saoudien risque de tomber en raison de sa dernière défaite dans la bataille du nord du Yémen.
Certains responsables yéménites ont pour leur part déclaré que les forces de Sanaa avançaient toujours sur le sol yéménite, notamment après la libération d'al-Yatmah à la périphérie d'Al-Jawf et surplombant Najran vers la frontière saoudienne.
Ces responsables ont souligné que le régime saoudien est entré dans le marais au Yémen et qu'il lui est difficile de sortir de ce marais, il utilise donc des excuses et prétend que l'Iran intervient au Yémen et qu'il y a d'autres parties au Yémen, y compris Ansarullah et le soutien de l'armée et des comités populaires.
Les analystes estiment que les médias saoudiens sont les mêmes qui ont exagéré la destruction du Yémen en quelques semaines dans les premiers jours de l'invasion du Yémen.
Omicron enregistre des cas quotidiens de COVID dans toute l'Europe : en direct
Omicron enregistre des cas quotidiens de COVID dans toute l'Europe : en direct
La France, le Royaume-Uni, l'Italie, la Grèce et le Portugal ont tous enregistré des infections quotidiennes record, la France signalant près de 180 000 cas.
Plusieurs pays européens ont signalé des cas record de COVID-19, alors que la variante du coronavirus Omicron continue d'augmenter à travers le continent.
La France a signalé mardi un record de 179 807 nouveaux cas confirmés de coronavirus sur une période de 24 heures, de loin le nombre quotidien le plus élevé depuis le début de la pandémie. Le précédent record de 104 611 avait été établi samedi
La Grande-Bretagne a signalé mardi un record de 129 471 nouveaux cas de COVID-19 au cours des dernières 24 heures, hors Irlande du Nord et Écosse. Le précédent record d'infections quotidiennes était de 122 186 le 24 décembre.
Le Portugal a également signalé mardi un nombre record de cas quotidiens de coronavirus, malgré l'un des taux de vaccination les plus élevés au monde, tout comme Chypre, l'Italie et la Grèce.
Pendant ce temps, les théâtres et autres lieux culturels belges ont remporté mardi une première victoire juridique pour rouvrir après que le gouvernement a ordonné leur fermeture dans le cadre des restrictions sur les coronavirus pour freiner la propagation rapide de la variante Omicron.
La Californie est le premier État à dépasser les 5 millions de cas au milieu de la flambée d'Omicron
La Californie est devenue le premier État américain à enregistrer plus de 5 millions d'infections à coronavirus connues, selon les données de l'État mardi, qui ont été retardées par le week-end férié.
La charge de travail de la Californie est également en avance sur les autres grands États. Le Texas en comptait plus de 4,4 millions et la Floride dépassait les 3,9 millions dimanche.
La Californie a enregistré plus de 75 500 décès liés au COVID-19.
Les longues files d'attente submergent les sites de test aux États-Unis
Les longues files d'attente accablent les sites de test de coronavirus à travers les États-Unis au milieu d'une récente augmentation des cas de COVID-19, les rendez-vous disponibles dans les pharmacies devenant difficiles à trouver.
"C'est fou parce qu'en ligne, ils n'ont pas de dates disponibles chez CVS, Rite-Aid (pharmacies) – je ne peux même pas aller dans la pharmacie de mon quartier", a déclaré Midgalia Dancel, qui cherchait à se faire tester à Philadelphie, en Pennsylvanie, à la télévision locale. station WPVI.
Dancel s'est arrêtée mardi sur un site mobile géré par la ville dans le quartier de Rhawnhurst à Philadelphie, mais elle n'a pas pu passer de test.
Le président américain Joe Biden a promis d'augmenter la capacité de test aux États-Unis pour lutter contre la vague d'infections provoquée par Omicron, notamment en distribuant 500 millions de tests à domicile à partir du mois prochain.
Des Afghanes revendiquent leurs droits et protestent contre les meurtres présumés des talibans
Des Afghanes revendiquent leurs droits et protestent contre les meurtres présumés des talibans
Les manifestants affirment que les anciens soldats et anciens employés du gouvernement renversé sont « sous une menace directe ».
Une foule de femmes a défilé dans la capitale afghane appelant au respect des droits des femmes et accusant les autorités talibanes d'avoir secrètement tué des soldats qui ont servi l'ancien gouvernement soutenu par les États-Unis.
Une trentaine de femmes se sont rassemblées mardi près d'une mosquée du centre de Kaboul et ont parcouru quelques centaines de mètres en scandant "justice, justice" avant d'être arrêtées par les forces talibanes, a rapporté un correspondant de l'AFP.
Les talibans ont également tenté d'empêcher les journalistes de couvrir la marche, organisée contre les « meurtres mystérieux de jeunes, en particulier d'anciens soldats du pays », selon les invitations des réseaux sociaux à la marche.Les combattants talibans ont brièvement détenu un groupe de reporters et confisqué le matériel de certains photographes, supprimant les images de leurs appareils photo avant de les restituer.
Depuis que les talibans sont revenus au pouvoir en août, ils ont effectivement interdit les manifestations non autorisées et interviennent fréquemment pour bloquer les manifestations contre leur régime.
La manifestation survient quelques semaines après que des rapports distincts des Nations Unies, d'Amnesty International et de Human Rights Watch ont déclaré qu'il y avait des allégations crédibles de plus de 100 exécutions extrajudiciaires par les talibans depuis la prise de contrôle.
« Je veux dire au monde, dire aux talibans d'arrêter de tuer. Nous voulons la liberté, nous voulons la justice, nous voulons les droits de l'homme", a déclaré la manifestante Nayera Koahistani à l'agence de presse AFP.
Dans une déclaration lue à haute voix par la manifestante Laila Basam, les manifestants ont appelé les talibans « à arrêter leur machine criminelle ».
Le communiqué indique que d'anciens soldats et d'anciens employés du gouvernement renversé sont « sous une menace directe », violant ainsi l'amnistie générale annoncée par les talibans en août.
Les manifestants ont également exprimé des objections aux restrictions à cliquet auxquelles les femmes sont confrontées sous le régime taliban.
Le gouvernement a publié de nouvelles directives ce week-end, interdisant aux femmes de parcourir de longues distances à moins d'être escortées par un proche parent masculin.
« Les droits des femmes sont des droits humains. Nous devons défendre nos droits », a déclaré Koahistani.
S'exprimant depuis Kaboul, Mahbooba Saraj, présidente du Réseau des femmes afghanes, a déclaré que cette décision rendait les déplacements difficiles pour les femmes, car beaucoup "n'ont pas de mahram [tuteur masculin]" pour les accompagner.
"C'est une autre façon d'imposer des restrictions aux femmes sans raison apparente", a-t-elle déclaré à Al Jazeera.
Les dirigeants talibans ont cherché à projeter une image plus modérée ces derniers mois, notamment en affirmant que les femmes et les filles pourront aller à l'école et travailler conformément à la loi islamique.
L'école pour les filles sous les talibans est irrégulière et dans de nombreuses provinces, elles ne sont pas autorisées à fréquenter l'école après la sixième année, mais dans plus de 10 provinces, les écoles sont ouvertes.
Des séquences vidéo publiées en ligne mardi ont montré une autre manifestation de femmes organisée ailleurs dans la capitale qui a également appelé à ce que les femmes aient accès à l'éducation et aux opportunités de travail.
Des combattants talibans ont tiré en l'air, mettant fin brutalement à la manifestation exigeant de meilleurs approvisionnements alimentaires et des opportunités de travail.
Les Houthis annoncent la reprise temporaire des vols de l'ONU vers Sanaa
Les Houthis annoncent la reprise temporaire des vols de l'ONU vers Sanaa
Cette décision intervient après que les Houthis ont déclaré la semaine dernière que l'aéroport avait été mis hors service après des attaques aériennes de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite.
Les rebelles houthis du Yémen ont déclaré avoir autorisé la reprise temporaire des vols des Nations Unies à destination de l'aéroport de la capitale, Sanaa, une semaine après un arrêt dû aux raids aériens de la coalition saoudienne.
"L'autorité de l'aviation civile annonce la reprise des vols de l'ONU et d'autres organisations à destination de l'aéroport de Sanaa à titre temporaire", a rapporté mardi la télévision dirigée par les rebelles Al Masirah
.« Le ministère des Affaires étrangères [des Houthis] a été contacté pour informer l'ONU et toutes les organisations internationales que l'aéroport de Sanaa était prêt à recevoir des vols.
Les Houthis ont également accusé la coalition dirigée par l'Arabie saoudite d'empêcher l'entrée de « dispositifs de communicati"L'ONU et les organisations internationales ont été informées que le fonctionnement à long terme de ces appareils n'est pas garanti, compte tenu de leur âge", indique le rapport.
Fermeture de l'aéroport
Le Yémen est en proie à un conflit depuis 2014, lorsque les Houthis se sont emparés d'une grande partie du nord du pays, y compris Sanaa, alors que le gouvernement s'enfuyait. En mars 2015, une coalition de pays arabes dirigée par l'Arabie saoudite est intervenue dans la guerre, menant une campagne aérienne dans le but de restaurer le gouvernement du président Abd-Rabbu Mansour Hadi.
L'aéroport a été fermé aux vols civils depuis lors. Cependant, il y a eu des exemptions pour les vols d'aide qui représentent une bouée de sauvetage pour la population ravagée par la guerre.
La semaine dernière, les Houthis ont déclaré que l'aéroport de Sanaa avait été mis hors service à la suite de la dernière série de raids aériens.on et de navigation … dans l'aéroport de Sanaa pour remplacer les anciens ».
Grande-Bretagne, France et Allemagne : "Plus que quelques semaines pour parvenir à un accord nucléaire"
Le huitième cycle de pourparlers nucléaires entame sa deuxième journée à Vienne, un optimisme prudent est évident des deux côtés
Dans un communiqué, les trois pays européens (Royaume-Uni, Allemagne et France) ont prévenu hier (mardi) que "nous avons des semaines, pas des mois, pour parvenir à un accord avec l'Iran".
Au milieu des négociations, l'ambassadeur de Russie auprès des organisations internationales à Vienne, Mikhaïl Oulianov, a tweeté : "Aujourd'hui, le Groupe de travail nucléaire a tenu une réunion utile au cours de laquelle nous constatons de sérieux progrès. La levée des sanctions contre l'Iran a été discutée dans des lieux non officiels."
Plus tôt, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian a commenté ce qui se passe en Autriche, déclarant : « Les pourparlers à Vienne avancent bien et nous sommes déterminés à négocier les points de discorde. Mais il y a une certaine tension au palais de Cobourg où se déroulent les pourparlers, étant donné que le sablier tire à sa fin et qu'il est difficile de garantir un autre tour en cas d'échec du tour actuel.
Quant aux États-Unis, ils voient peut-être des progrès potentiels dans les négociations avec l'Iran, mais ils se sont joints aux négociateurs européens pour souligner l'urgence de réduire le programme nucléaire iranien. "De modestes progrès ont peut-être été réalisés", a déclaré le porte-parole du département d'État, Ned Price, aux journalistes à Washington.
"Mais d'une manière ou d'une autre, il est trop tôt pour dire dans quelle mesure ces progrès ont été substantiels. Au moins, nous pensons que tout progrès réalisé n'équivaut pas à l'accélération du rythme nucléaire de l'Iran", a-t-il ajouté.
Lundi, les négociations ont repris à Vienne dans une nouvelle tentative de progresser dans le but de relancer l'accord nucléaire historique de 2015 qui limite les activités nucléaires de l'Iran en échange de la levée des sanctions. En 2018, l'ancien président américain Donald Trump s'est retiré unilatéralement de l'accord, officiellement appelé « Plan d'action global conjoint », réimposant de sévères sanctions économiques à Téhéran.
Covid-19: les pays du Golfe souffrent aussi de l'arrivée d'Omicron
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) met en garde : le variant Omicron va provoquer « un grand nombre d'hospitalisations » dans le monde.
Les employés de l’hôpital public au Qatar vont devoir attendre avant de partir en vacances. Ce mardi 28 décembre, le principal groupe du pays a annoncé la suspension des congés « jusqu’à nouvel ordre ». Une réponse aux derniers chiffres du Covid-19 de lundi, un record depuis mai : avec 343 nouveaux malades, les contaminations ont doublé en un mois.
Aux Émirats arabes unis, là aussi les contaminations bondissent : plus de 1 700 nouveaux cas ont été enregistrés lundi. C’est 25 fois plus qu’il y a trois semaines.
L'exposition universelle réaménagée
Dans l’un des émirats, à Dubaï, haut-lieu du tourisme, les festivités du nouvel an sont maintenues vendredi 31 décembre. Mais l’autre événement du moment, l’exposition universelle, doit être réaménagé. Certains sites vont être fermés et désinfectés après une hausse des contaminations parmi les employés.
En Arabie saoudite, les nouveaux cas ont doublé en une semaine. Comme ailleurs dans la région, les autorités misent sur la vaccination. Depuis la semaine dernière, les enfants de 5 à 11 ans peuvent être vaccinés. À partir de février, une dose de rappel sera obligatoire pour entrer dans plusieurs établissements dont les commerces.
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