vendredi 31 décembre 2021

Syrie : pour survivre, des déplacés contraints de travailler dans une décharge

 Des déplacés syriens gagnent leur vie en récupérant de la ferraille pour la vendre. Ils travaillent dans une immense décharge à la périphérie de Raqqa, ville du nord du pays qui a été le fief du groupe État islamique en Syrie jusqu'en 2019.


Assaut du Capitole, retour des Taliban, crise des sous-marins... Dix événements qui ont marqué 2021

 Comme 2020, l'année 2021 a été elle aussi dominée par la pandémie de Covid-19. Mais cette année fut également marquée par des événements majeurs, et pour la plupart dramatiques, du retour des Taliban en Afghanistan au coup d'État en Birmanie, en passant par la guerre civile dans la région éthiopienne du Tigré.


L'année 2021 s'achève et, comme celle qui lui a précédé, elle laisse le monde sur les rotules. Si 2020 a été considérée comme la "pire année de l'Histoire", 2021 pourrait à coup sûr s'emparer de la deuxième place du classement, avec une pandémie de Covid-19 toujours virulente et des conflits et crises humanitaires qui ne cesseront pas pour autant avec l'arrivée de 2022.


France 24 vous propose un retour sur dix événements qui ont marqué l'actualité internationale de ces douze derniers mois.

À Washington, le Capitole pris d'assaut par des supporters de Donald Trump avant l'investiture de Joe Biden
Dans les premiers jours de 2021, les États-Unis connaissent une sombre journée pour leur démocratie. Alors que Joe Biden a remporté l'élection présidentielle deux mois plus tôt, le président sortant, Donald Trump, continue de rejeter les résultats, estimant que la victoire lui a été volée.

Le 6 janvier, à l'issue d'un meeting de leur candidat fétiche, des milliers de partisans de Donald Trump pénètrent de force dans le Capitole, siège du Congrès américain, où sénateurs et membres de la Chambre des représentants se réunissaient pour valider la victoire de Joe Biden.
Quatre personnes sont mortes et plus de 700 ont été mises en examen dans les violences perpétrées ce jour à Washington, capitale fédérale des États-Unis.
Dans un discours particulièrement virulent, Donald Trump avait appelé un peu plus tôt ses sympathisants à se diriger vers le Congrès pour faire pression sur les élus républicains afin qu’ils s’opposent à la certification de la victoire de Joe Biden à la présidentielle.

À la suite de l'assaut du Capitole, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer l’attitude de l'ex-président américain, accusé d’avoir soufflé sur les braises en refusant de reconnaître sa défaite et en relayant pendant des semaines des théories du complot sur de supposées fraudes électorales.

Le 20 janvier, Joe Biden est bel et bien investi 46e président des États-Unis, et l'enquête sur l'insurrection du Capitole se poursuit.

Le 9 décembre dernier, la Cour d’appel a ouvert la voie au transfert de centaines de pages de documents à la commission parlementaire qui enquête sur l’attaque contre le Congrès américain et le rôle joué par Donald Trump. Ce dernier a demandé à la Cour suprême de bloquer le transfert de ces documents, qui incluent notamment les listes de personnes lui ayant rendu visite ou l’ayant appelé le 6 janvier.

Coup d'État en Birmanie 
Le 1er février, les chars militaires investissent les routes autour du Parlement. Portée par le général Min Aung Hlaing, l'armée birmane arrête le président de la République, Win Myint, et sa conseillère d'État spéciale, Aung San Suu Kyi, à Naypyidaw. Entre 300 et 400 personnes − élus, militants ou personnalités politiques défavorables au régime militaire − sont également arrêtées.

Les forces militaires sont déployées dans l'ensemble du pays, les militaires s'emparent de l'hôtel de ville de Rangoun et ferment l'accès à l'aéroport international. La télévision publique interrompt ses programmes et les communications sont perturbées.
Arrêtée le 1er février, Aung San Suu Kyi, assignée depuis à résidence dans son logement de fonction à Naypyidaw, a été condamnée à deux ans de prison pour incitation aux troubles publics et à la même peine pour violation des règles sanitaires liées au Covid-19, soit un total de quatre ans. Une peine par la suite réduite à deux ans.

Dans le sillage du coup d'État, l'ex-dirigeante et prix Nobel de la paix 1991 a lancé un appel à la désobéissance civile et exhorté ses partisans à "ne pas accepter" le putsch. Un appel largement suivi par les Birmans qui ont multiplié les manifestations, malgré la violente répression mise en place par la junte birmane.
Le conflit au Tigré s'enlise
C'est un conflit militaire majeur et l'une des plus grandes catastrophes humanitaires. Dans la province du Tigré (dans le nord de l'Éthiopie), la guerre civile opposant les forces progouvernementales et le Front de libération du peuple du Tigré depuis le 4 novembre 2020, s'enlise. Le peuple est la première victime de ce conflit : au moins 400 000 personnes sont menacées par la famine dans le nord, et plus de 2 millions d'Éthiopiens ont été contraints de quitter leur foyer.

Exécutions, tortures et viols sont également commis par les deux parties, qui n'hésitent pas à bombarder les civils. Alors que le conflit a pris de l'ampleur en 2021, prenant, selon plusieurs observateurs, des airs de "nettoyage ethnique", l'annonce par les rebelles en novembre de leur retrait au Tigré afin de faciliter l'accès à l'aide humanitaire a ravivé l'espoir de voir s'ouvrir des négociations de paix en Ethiopie, après plus d'un an de conflit.

Mais, alors que les forces fédérales considèrent le retrait des Tigréens comme une preuve de leurs échecs militaires, un cessez-le-feu demeure incertain.
La guerre a éclaté en novembre 2020 après que le Premier ministre Abiy Ahmed a envoyé l'armée fédérale dans la région septentrionale du Tigré afin d'en destituer les autorités locales, issues du TPLF, qui défiaient son autorité et qu'il accusait d'avoir attaqué des bases militaires.

Un avion de ligne détourné par la Biélorussie pour arrêter un opposant au pouvoir
Un Boeing 737-800 effectuant le vol Ryanair 4978 entre Athènes (Grèce) et Vilnius (Lituanie) a été intercepté, le 23 mai, et dérouté vers Minsk sur les ordres du président biélorusse, Alexandre Loukachenko, évoquant une alerte à la bombe – une affirmation qui n'a cependant jamais été étayée.

À son bord, Roman Protassevitch, journaliste et militant de l'opposition, est arrêté à l'atterrissage dans la capitale biélorusse. L'avion a finalement redécollé en fin d'après-midi après une vive réaction des dirigeants européens qui demandent la libération immédiate de l'opposant.

Un conseil européen extraordinaire rassemblant les Vingt-Sept se tient à Bruxelles les 24 et 25 mai. Parmi les mesures décidées, des sanctions économiques, la mise à jour de la liste noire sur laquelle figurait déjà Alexandre Loukachenko, et l'interdiction d'accès à l'espace aérien européen pour les appareils biélorusses. Il est par ailleurs recommandé aux avions européens d'éviter le survol de la Biélorussie.
Après son arrestation, et plusieurs interviews dont ses soutiens affirment qu'elles ont été réalisées "sous contrainte", le journaliste et opposant Roman Protassevitch est transféré d'un centre de détention à une résidence surveillée à Minsk. Sa compagne, Sofia Sapega, a également été transférée dans un appartement loué.

Ces derniers sont accusés d'avoir coordonné, sur les réseaux sociaux, le mouvement de protestation historique ayant éclaté en 2020 en Biélorussie après la réélection du président Alexandre Loukachenko à un cinquième mandat – scrutin dénoncé comme frauduleux.

Le régime d'Alexandre Loukachenko avait durement réprimé ce mouvement, faisant arrêter ou contraignant à l'exil tous les leaders de la contestation, dont plusieurs sont actuellement jugés.

Retrait des troupes occidentales en Afghanistan, de nouveau aux mains des Taliban
Kaboul est tombée. Après une avancée fulgurante, les Taliban se sont emparés de la capitale afghane le 15 août, tandis que le président Ashraf Ghani a fui le pays. Dès le lendemain, le chaos règne dans les rues et les évacuations de ressortissants étrangers se multiplient.

Chassés du pouvoir fin 2001 par une coalition internationale menée par les États-Unis, les Taliban reprennent le pouvoir en Afghanistan près de vingt ans plus tard, alors que les troupes américaines amorcent leur retrait.


Les images de ces Afghans essayant de s'accrocher à un avion de l'armée américaine, dans l'espoir de fuir, resteront l'un des plus grands crève-cœur de cette année 2021.

À l'aéroport Hamid-Karzai de Kaboul, les scènes de panique et de désespoir, qui se sont succédé tout au long des évacuations, ont provoqué la mort de plusieurs civils.


Le 26 août, un attentat-suicide revendiqué par l'organisation État islamique, fait plus de 180 morts près de l'aéroport de Kaboul, dont treize militaires américains.

Le 30 août, le dernier avion de l'armée américaine quitte Kaboul, achevant le retrait des États-Unis d'Afghanistan.

Depuis, chômage, misère, menace de famine… L'Afghanistan est en ruines. De nombreuses ONG et entreprises étrangères ont fui le pays, condamnant au chômage des milliers d'employés locaux. Les avoirs de la banque centrale ont été gelés par les Américains, la monnaie nationale se déprécie et l'inflation s'accélère.

Lors d'un sommet extraordinaire au Pakistan mi-décembre, les représentants de 57 pays musulmans ont convenu de travailler avec l'ONU pour débloquer des centaines de millions de dollars d'avoirs afghans et créer un fonds de donations pour atténuer la crise humanitaire en Afghanistan.

Réchauffement climatique : "code rouge" pour l'humanité, prévient le Giec
Un nouveau constat choc sur l'état de notre planète. Le 9 août, peu de temps avant la COP26 à Glasgow, les experts climat de l'ONU (Giec) ont publié un rapport sonnant comme un branle-bas de combat. Les humains sont "indiscutablement" responsables des dérèglements climatiques et n'ont d'autre choix que de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, s'ils veulent en limiter les dégâts, affirme le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat.

Adopté par 195 pays, ce premier rapport d'évaluation depuis sept ans passe en revue cinq scénarios d'émissions de gaz à effet de serre, du plus optimiste à l'hypothèse du pire. Dans tous les cas, la planète devrait atteindre le seuil de +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle autour de 2030. Dix ans plus tôt que la précédente estimation du Giec en 2018.

"Il n'y a pas le temps d'attendre et pas de place pour les excuses", a alors insisté le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, qualifiant ce rapport d'"alerte rouge pour l'humanité".


Selon le rapport, certaines conséquences du réchauffement sont de toute façon "irréversibles". Sous l'influence de la fonte des glaces polaires, le niveau des océans va continuer à augmenter pendant "des siècles, voire des millénaires". La mer, qui a déjà gagné 20 cm depuis 1900, pourrait encore monter d'environ 50 cm d'ici 2100, même à +2°C.

Mi-novembre, la COP26 a pris fin après deux semaines d'âpres négociations avec un accord en demi-teinte, largement critiqué, dont Antonio Guterres a lui-même admis les faiblesses.
Début du procès des attentats de Paris
Près de six ans après l'horreur, le procès des attaques du 13 novembre 2015 s'est ouvert, le 8 septembre, à Paris. Un événement "historique" dans un palais de justice transformé en bunker et protégé par un important dispositif policier. Il s'agit de la plus grande audience criminelle jamais organisée en France, prévue pour durer neuf mois.

Au premier jour du procès, Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos des attentats, s'est présenté comme "un combattant de l'État islamique".

Pendant cinq semaines, plus de 300 victimes des attentats de Paris ont également témoigné devant la cour d'assises spéciale de Paris.

Les troupes israéliennes tuent un Palestinien en Cisjordanie occupée

 Le ministère palestinien de la Santé a déclaré que l'homme, identifié comme Amir Atef Reyan de Qarawet Bani Hassan, est décédé des suites de ses blessures.


Les troupes israéliennes ont abattu un Palestinien qui aurait couru vers eux avec un couteau dans une gare routière en Cisjordanie occupée, a indiqué l'armée.


Citant une première enquête, il a déclaré vendredi dans un communiqué que l'homme était arrivé à un carrefour près de la colonie juive d'Ariel dans une voiture, en était sorti et "armé d'un couteau, avait couru vers la gare routière où se trouvaient des civils et des soldats de Tsahal. debout".
Le ministère palestinien de la Santé a identifié le défunt comme étant Amir Atef Reyan. Il a dit qu'il est mort de ses blessures en tant que résident de Qarawet Bani Hassan, un village de Salfit en Cisjordanie.

Des membres du Croissant-Rouge palestinien ont déclaré que les forces israéliennes avaient empêché leurs ambulanciers paramédicaux d'atteindre le jeune homme pour le soigner avant qu'il ne soit transféré à l'hôpital.

Des photos et des vidéos publiées en ligne montraient le Palestinien allongé sur le ventre à un carrefour près d'une colonie israélienne avant d'être emmené dans une ambulance.

L'armée israélienne a déclaré qu'elle poursuivait quiconque se trouvait dans le véhicule, qui avait fui les lieux.

La Cisjordanie a connu des violences sporadiques depuis que les pourparlers parrainés par les États-Unis sur la fondation d'un État palestinien aux côtés d'Israël ont été bloqués en 2014.

La violence des colons contre les Palestiniens s'est intensifiée ces dernières semaines après qu'un colon juif a été abattu par un tireur palestinien dans le nord de la Cisjordanie.

Le meurtre a déclenché une série d'attaques de colons qui ont fait au moins quatre blessés palestiniens et déclenché une série d'affrontements entre Palestiniens et forces israéliennes.

Israël en 1967 a capturé la Cisjordanie, que les Palestiniens veulent former la partie principale de leur futur État. Environ 600 000 colons juifs vivent dans plus de 130 colonies dispersées à travers le territoire occupé, qui abrite également plus de 2,5 millions de Palestiniens.

Les Palestiniens et la communauté internationale au sens large considèrent la croissance des colonies israéliennes comme une violation du droit international qui menace une solution à deux États au conflit.

États-Unis : le Pentagone simplifie les procédures de déploiement de la Garde nationale après que des partisans de Trump ont attaqué le Congrès

 Le secrétaire américain à la Défense "Toute demande d'intervention de la Garde nationale doit être soumise dès maintenant"

Dans un communiqué, le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a confirmé que le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin sera désormais la "seule autorité d'approbation" pour demander l'utilisation d'urgence du personnel de la Garde nationale à Washington, ajoutant qu'"en clarifiant et en simplifiant le processus de demande, le département sera en mesure de répondre de manière efficace et rapide.

Austin a décidé de simplifier les procédures d'approbation de toute éventuelle réponse militaire aux troubles civils à Washington, DC, près d'un an après que les partisans de l'ancien président Donald Trump ont attaqué le Capitole.

Austin a ajouté que "toute demande d'intervention de la Garde nationale doit désormais être soumise" à son secrétariat exécutif pour éviter les retards dans la prise de décision, et en cas de troubles civils, seul le ministre a le pouvoir de prendre la décision.

Le Pentagone a été vivement critiqué pour sa lenteur de réponse lors de l'attaque du 6 janvier 2021 contre le Congrès, qui a fait cinq morts et des dizaines de blessés.

En raison d'une série de mesures démocratiques, il a fallu plus de trois heures aux responsables militaires pour déployer la Garde nationale au Congrès après sa prise de contrôle par des manifestants et des émeutiers.

La capitale américaine, Washington, qui est séparée de ses voisins le Maryland et la Virginie, mais n'est pas un État en soi, a un statut particulier qui empêche les autorités locales d'envoyer des forces militaires, des policiers ou des gardes nationaux au Capitole, un bâtiment fédéral.

Le ministre de l'Armée de terre de facto dirige l'administration de la Garde nationale dans la capitale.

Lorsqu'on leur a demandé de l'aide après que la situation a dépassé les capacités de la police du Capitole, les responsables du Pentagone ont déclaré plus tard qu'ils étaient réticents à envoyer des réservistes armés et en uniforme au Congrès par crainte d'exacerber les tensions.

https://www.i24news.tv/ar

Covid-19 : le point sur la pandémie dans le monde

 Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants : un point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19 dans le monde.


 Fin d'année sous le signe du Covid -

Festivités annulées ou sévèrement encadrées, musique interdite, réveillons limités à la "bulle" familiale: le monde s'apprête à entamer en 2022 une troisième année de pandémie.

De Séoul à San Francisco, les célébrations du Nouvel An ont de nouveau été annulées ou réduites.

Le Québec a lui rétabli le couvre-feu nocturne de 22h à 5h du matin dans l'ensemble de la province francophone dès le réveillon du Nouvel An.

Au contraire, les festivités de Rio de Janeiro, ou de Sydney sont maintenues. Dubaï tentera même de battre le record mondial du plus grand feu d'artifice.

En Afrique du Sud, premier pays à avoir signalé le nouveau variant Omicron, le couvre-feu a été levé de minuit à 4 heures du matin pour permettre les festivités.

- Afrique du Sud: pic Omicron passé -

L'Afrique du Sud a annoncé avoir dépassé le pic de la vague Omicron, avec une augmentation seulement "marginale" des décès, alors que de nombreux pays connaissent des infections record. Omicron majoritaire en France Le variant Omicron est désormais majoritaire parmi les infections au Covid-19 en France, où le virus a connu une "progression importante" ces derniers jours, a indiqué Santé publique France."62,4% des tests criblés montraient un profil compatible avec le variant Omicron" au début de la dernière semaine de l'année, contre 15% la précédente, selon l'agence publique.Le variant a contribué à la flambée de cas, qui ont dépassé les 200.000 par jour en France mercredi et jeudi Israël: 4ème dose pour les plus vulnérables -Israël a lancé vendredi une campagne pour administrer une 4e dose de vaccin à des personnes vulnérables, dans l'espoir d'atténuer les effets d'une nouvelle vague due à Omicron.

Le pays a par ailleurs reçu jeudi une première livraison de pilules anticoronavirus de Pfizer alors que le nombre de contaminations continue d'augmenter.

Les autorités ont recensé plus de 4.000 nouveaux cas jeudi, un record depuis septembre qui ne se traduit toutefois pas jusqu'à présent par une hausse marquée des hospitalisations.

- Plus de 5,4 millions de morts -

La pandémie a fait au moins 5.428.240 morts dans le monde depuis décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles, jeudi en milieu de journée.

Les Etats-Unis sont le pays le plus endeuillé avec 824.339 morts, suivis par le Brésil (618.984), l'Inde (481.080) et la Russie (308.860).

L'Organisation mondiale de la santé estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé.

Covid-19 en Arabie saoudite: la distanciation de retour à la Mecque et dans les lieux saints

 Le cap symbolique du million de contaminations quotidiennes par le Covid-19 dans le monde a été franchi pour la première fois cette semaine. Dans tous les pays, les nouvelles restrictions tombent. En Arabie saoudite, la distanciation physique a été rétablie dans les lieux saints comme à La Grande Mosquée de La Mecque.


 Cette décision découle du souci de protéger la santé des fidèles », justifie l’agence de presse officielle saoudienne. Ce jeudi, des autocollants ont de nouveau été placés au sol de La Grande Mosquée pour obliger les pèlerins à garder leur distance. La veille, la même mesure était appliquée dans la mosquée du prophète à Médine, deuxième ville sainte de l’islam. 


L’Arabie saoudite, qui accueillait avant le début de la crise des millions de pèlerins chaque année, avait levé les restrictions d’accès à ses lieux saints. Les pèlerins étrangers pouvaient de nouveau se rendre à La Mecque, s’ils étaient vaccinés. Les règles de distanciation avaient, elles, été levées en octobre. 

Flambée épidémique
Mais les nouveaux chiffres du Covid-19 poussent les autorités à agir. Avec plus de 700 malades enregistrés mercredi 29 décembre, le nombre de contaminations a été multiplié par vingt depuis le début du mois.  
Cette semaine le port du masque est redevenu obligatoire en extérieur et dans les espaces fréquentés par le public. L'autorité de santé du royaume appelle les citoyens et les résidents à éviter les voyages « inutiles » à l'extérieur du pays.

Chine: témoignage d'un Français de Xi'an qui s'apprête à passer le Nouvel An confiné

 Les 13 millions d’habitants de Xi’an, dans le nord de la Chine, où plus de 1 000 cas de Covid-19 ont été enregistrés ces dernières semaines, s’apprêtent à passer le 31 décembre confiné. Pour pallier les problèmes d’approvisionnement, chacun a recours au système D.


C’est la résurgence épidémique la plus forte depuis Wuhan en Chine. Plus de 1 000 cas de contamination locaux ont été rapportés depuis la résurgence du Covid-19 du 9 décembre dernier, avec des difficultés d’approvisionnements en vivres dans certaines résidences comme celle de Philippe de Gonzague (dont le prénom a été modifié), qui enseigne le français dans la capitale de la province du Shaanxi depuis une dizaine d’années.


RFI : « Xi’an a atteint un stade de vie ou de mort sans sa lutte contre le virus », déclarait le mercredi 29 décembre un responsable du gouvernement municipal. Les mesures de confinements ont été renforcées. Comment se traduisent-elles concrètement ?

Philippe de Gonzague : La semaine dernière, nous pouvions sortir de la résidence une fois tous les deux jours pour aller faire les courses. Mais depuis le week-end dernier, c’est terminé. Le ravitaillement de la résidence se prépare, mais ça prend du temps. Officiellement, pour l’instant, on n'a rien reçu. Heureusement, le système D s’est mis en place via les applications mobiles et notamment des groupes sur la messagerie WeChat. Le comité de résidence n’est pas lié à ces groupes privés de résidents qui connaissent des gens qui eux ont la possibilité de faire des livraisons. Je me retrouve ainsi dans un groupe WeChat pour recharger ma carte d’abonnement au gaz, un autre groupe pour acheter des pommes et des fraises, un autre pour acheter de l’huile, de la farine et des œufs. À l’extérieur, les vols et les trains sont supprimés. Il y a quelques personnes qui arrivent à sortir pour aller travailler, je ne sais pas s’il reste des transports en commun.
Certaines entreprises de livraison ont fait part d’un manque de personnel…

En dehors de certains sites alimentaires bien référencés, qui sont pris d’assaut et vidés en quelques instants, il n’est pas possible de se faire livrer pour le moment. Les plateformes d'e-commerce bloquent la destination de Xi’an. Mais cela devrait s’arranger, car nous venons de recevoir une carte donnant droit à un panier alimentaire avec des fruits et des légumes et peut-être de la viande. Pour l’instant, rien n’est encore arrivé. Il est clair qu’il y a eu des problèmes en termes d’acheminement et de distribution des paquets alimentaires. Preuve en est, on ne peut plus sortir depuis cinq jours et que si j’étais resté sans rien faire, mon frigidaire serait vide. Il a donc fallu passer par le système D.

Il y a beaucoup de communication à ce sujet venant des officiels : les autorités locales bombardent les applications comme Douyin (TikTok en Chine) ou WeChat, de slogans disant que le ravitaillement arrive. Mais cela dépend des résidences. Certains quartiers, certaines tours, sont mieux approvisionnés que d’autres, on ne peut donc pas faire de généralité. L’un de mes collègues qui habite à 800 mètres de chez moi a été livré en légumes par exemple. Les choses semblent s’arranger progressivement.

Depuis jeudi soir, ils ont mis en place une hotline sur internet. C’est une ligne directe, là encore via la messagerie chinoise WeChat, destinée à faire remonter les doléances en cas de besoins en nourriture ou besoin de médicaments. Il y a des patients qui se plaignent d’autres pathologies et qui ne peuvent pas acheter de médicament ou se rendre à l’hôpital. Car il y a aussi des restrictions d’accès aux médicaments en pharmacie depuis l’année dernière. Il n’est pas possible d’acheter certains antidouleurs ou aspirine sans un test PCR de moins de 48h par exemple.   

Comment réagissent les habitants de Xi’an, qui se retrouvent confinés comme à Wuhan au début de la pandémie ? 

Le bouclage de la ville a été assez brutal. Il a commencé il y a deux semaines maintenant. Il y a d’abord un quartier qui a été mis sous cloche en plein milieu de la nuit. Le pouvoir central a d’abord désapprouvé, puis est revenu en arrière et quatre ou cinq jours plus tard toute la ville était confinée. Cette fulgurance a provoqué une certaine frustration, parfois de la colère avec des remarques sarcastiques notamment dans le groupe WeChat dans lequel je suis, qui correspond à ma tour d’habitation. Cette frustration est liée probablement au fait de ne pas pouvoir sortir pour chercher des légumes et de manquer d’informations plus qu’au confinement lui-même que connaissent les Chinois. C’est plutôt de l’agacement qu’autre chose pour l’instant. Certains se lâchent un peu, mais reviennent vite dans les rangs de peur d’être convoqués pour « boire le thé » comme on dit en Chine, autrement dit d’être interrogé par la police.

Pour ce qui est des universités, les étudiants sont confinés dans leurs dortoirs et sont également soumis à des tests de dépistages tous les jours. Tous les cours sont en ligne depuis une semaine et demie. Certains établissements comme l’université des langues étrangères de Xi’an vont commencer le deuxième semestre, non pas fin février ou début mars comme c’était prévu après les vacances du Nouvel An lunaire, mais dans la foulée des examens de janvier, de manière à « occuper » les élèves pendant le confinement.  

Quelles sont les dernières mesures sanitaires prises par les autorités. Il a été question à un moment d’une désinfection générale de la ville, le même message avait circulé à la veille du confinement de Wuhan en janvier 2020 ?

On a été informé par un message de notre communauté, et cela a également beaucoup circulé sur les réseaux officiels qu’il y aurait une désinfection de la ville. Je n’ai rien vu ni rien senti donc j’aurais tendance à dire que si cela avait été fait, ce n’était pas par voies aériennes. La commission de la santé fait une conférence de presse tous les jours à 17h, mais en dehors des informations officielles, il est difficile d’en savoir plus. Les réseaux sont inondés de commentaires et d’images. La communication via des vidéos diffusées a pris un essor très fort, donnant l’impression que l’image ne triche pas. En réalité, il est difficile de vérifier et même de dire si ces images sont récentes ou non, si elles sont tournées à côté de notre résidence ou à dix kilomètres, ou même ailleurs qu’à Xi’an. Certains peuvent vite paniquer dans ce contexte. Pour ce qui est des mesures sanitaires encore, on a surtout un dépistage massif de la population. Nous sommes testés tous les jours. Les tests PCR buccaux sont réalisés en bas des tours, comme dans toutes les résidences de Xi’an.


France pas encore candidat, Emmanuel Macron doit présenter des vœux sur fond de Covid-19

 Emmanuel Macron va présenter ce vendredi soir pour la dernière fois de son mandat, ses vœux aux Français. 

Ce ne sont pas des vœux comme les autres qu'Emmanuel Macron va prononcer. Ce sont ceux d'un président qui sera probablement candidat à sa réélection en 2022 mais ne l'a pas encore dit. Dans son entourage, on explique qu'Emmanuel Macron ne veut pas faire de ce traditionnel « exercice républicain », un « simple bilan et perspective ».

Une manière de sous-entendre qu'Emmanuel Macron veut donner un peu de chair à son discours, de la vision aussi. Autant d'ingrédients nécessaires pour assurer la transition vers la posture de candidat et essayer de toucher à la fois la raison et le cœur de ses compatriotes.

Covid-19 et croissance

Ce sera « l'occasion de parler de la France et des Français, des défis, des réussites », explique un proche, qui cite la croissance, la baisse du chômage et le vaccin. Le vaccin sur lequel repose toute la stratégie de lutte contre le Covid du chef de l'État, qui sera forcément abordée alors que la flambée de l'épidémie place le début de l'année sous le signe de la morosité.

Face à la morosité, Emmanuel Macron veut afficher son optimisme pour l'avenir. Un avenir qu'il souhaite européen alors que la France prend le 1er janvier la présidence de l'Union européenne et qu'il veut être le porteur de ses valeurs dans la campagne présidentielle, analyse Valérie Gas, du service Politique de RFI.

Protection des frontières de l’UE
Parmi les priorités du chef de l’État au plan européen figurent la création d'un budget d'investissement en Europe, avec modification des critères de Maastricht, la protection des frontières contre les migrants illégaux ainsi que l'instauration d'une taxe carbone pour les importations hors UE, indique l’AFP.
Enfin, le président pourrait aussi aborder le sujet qu'il n'évoque quasiment jamais directement : l'élection présidentielle d'avril 2022. Non pas pour déclarer sa candidature mais pour évoquer le maintien de l'élection malgré le Covid, comme il l'a déjà assuré la semaine dernière en Conseil des ministres.

Comment la grève de Soleimani a nui aux intérêts américains en Irak

 "Comment l'assassinat de Qassem Soleimani a-t-il nui aux intérêts américains en Irak ?" "Les États-Unis et l'Irak continuent de ressentir les conséquences de grande envergure de la décision imprudente de Trump d'assassiner Qassem Soleimani."


Le général Soleimani et Abu Mahdi al-Mohandes avaient un charisme et un contrôle considérables sur les groupes militants en Irak, ce qui pourrait créer une atmosphère prévisible en Irak et par la suite pour les forces américaines. Ils (les Américains) sont désormais confrontés à une série de groupes militants, dont certains opèrent de manière indépendante et ciblent de toutes leurs forces le gouvernement irakien et les forces américaines.

À cet égard, Kate Mackenzie, commandant des forces du Centcom, a récemment annoncé qu'il s'attendait à davantage d'attaques contre les forces américaines dans les semaines à venir. Notons que si les forces américaines ne sont pas en Irak, il ne serait pas indispensable de les dissuader. Dans la situation actuelle, il y a diverses protestations contre la présence des troupes américaines sur le sol irakien et leurs actions arbitraires dans ce pays. Une question du genre qui encourage et incite largement les attaques contre les forces américaines en Irak. Fondamentalement, les actions unilatérales et extra-légales des États-Unis sur le sol irakien sont elles-mêmes un facteur efficace dans l'échec de la formation d'un gouvernement fort en Irak et les protestations populaires généralisées qui ont suivi dans ce pays.

"Le général Soleimani n'est plus une menace pour les États-Unis après son assassinat", a déclaré Mike Pompeo dans un discours prononcé lors de la Conférence d'action politique conservatrice de 2021. Contrairement à ce qu'a dit Pompeo, cependant, l'assassinat du général Soleimani a eu une série de conséquences désastreuses pour les États-Unis, et même aujourd'hui, les Américains sont aux prises avec cela. Il ne faut pas oublier que l'Iran n'a répondu favorablement à aucune des 12 demandes de l'administration Trump et de Pompeo lui-même, et a fait face à des pressions avec sa "campagne de résistance maximale". La campagne de pression maximale de l'administration Trump et de personnes comme Pompeo contre l'Iran n'a donné aucun résultat. Au contraire, on voit aujourd'hui que l'Iran est devenu de plus en plus puissant dans le débat nucléaire et ses capacités dans ce domaine, et que la position américaine à son sujet s'est affaiblie.

La décision d'assassiner le général Soleimani est l'une de ces décisions de la politique étrangère américaine dans lesquelles aucune attention n'a été accordée à ses conséquences. Les dirigeants américains doivent abandonner la pensée naïve selon laquelle si quelqu'un est en conflit d'intérêts, ils doivent le détruire. L'assassinat du général Soleimani non seulement n'a pas aidé les intérêts des États-Unis, mais est également devenu une menace directe pour les intérêts nationaux des États-Unis, avec des conséquences désastreuses.

Source:https://nationalinterest.org/feature/how-soleimani-strike-hurt-us-interests-iraq-198346

Comment l'assassinat de Qassem Soleimani a-t-il nui aux intérêts américains en Irak ?

 Comment l'assassinat de Qassem Soleimani a-t-il nui aux intérêts américains en Irak ? Les États-Unis et l'Irak continuent de ressentir les conséquences profondes de la décision imprudente de Trump d'assassiner Qassem Soleimani



En janvier 2020, quelques jours après l'assassinat du général Qassem Soleimani, l'ancien commandant de la force iranienne Quds, et la réponse de l'Iran à la décision du gouvernement américain de tirer des dizaines de

Compte tenu de l'augmentation exponentielle des attaques contre les forces américaines en Irak et dans la région après l'assassinat du général Soleimani, l'affirmation de Mike Pompeo selon laquelle cette question (l'assassinat de Soleimani) a une fois de plus équilibré l'équation dissuasive dans les relations américano-iraniennes et empêché de nouvelles attaques. forces et intérêts, il montra sa faiblesse. L'Iran a non seulement répondu à
En dehors de cela, l'assassinat du général Soleimani a largement rendu l'Iran plus efficace dans la poursuite de ses capacités nucléaires. Après l'assassinat du général Soleimani, l'Iran a dépassé les limites de l'accord de Borjam (en réponse au retrait des États-Unis de Borjam) et à l'occasion du premier anniversaire de l'assassinat du général Soleimani, a annoncé son intention d'augmenter l'enrichissement d'uranium et de poursuivre développement nucléaire. . Dans la situation actuelle, près de deux ans après l'assassinat du général Soleimani, les pourparlers nucléaires de Vienne se poursuivent mal, et le gouvernement Biden est confronté au défi d'un Iran nucléaire puissant et n'a pas d'options générales pour cela.

Les conséquences malheureuses de l'assassinat du général Soleimani pour les États-Unis et leurs intérêts dans la région et dans le monde illustrent bien les limites de l'armée face aux menaces asymétriques. En assassinant le général Soleimani, les États-Unis, au lieu de se créer un environnement sûr, ont en fait incité l'Iran à gagner plus de pouvoir et ont considérablement augmenté le niveau d'insécurité autour de lui. 
 


jeudi 30 décembre 2021

La défaite de l'image militaire et de l'hégémonie américaine dans le monde en raison du ciblage de la base américaine d'Ain Al-Assad en Irak par des missiles ponctuels iraniens.

La défaite de l'image militaire et de l'hégémonie américaine dans le monde en raison du ciblage de la base américaine d'Ain Al-Assad en Irak par des missiles ponctuels iraniens.




  L’attaque iranienne contre la base d’Ain al-Assad utilisée par l’armée américaine était une riposte à lamort du puissant général iranien Qassem Soleimani, visé par un raid américain à Bagdad le 3 janvier.La base visée, située dans la province d’Anbar, est l’une des plus grandes du pays, avec des milliers de soldats irakiens, et certaines sections sont dédiées aux 1500 soldats américains qui font partie de la coalition antijihadiste emmenée par WashingtonMettre les troupes à l’abri était la priorité, explique le lieutenant-colonel. À 23h locales, les forces américaines et de la coalition avaient quitté leurs dortoirs pour courir dans les bunkers fortifiés, tandis que d’autres avaient été dispersés à différents endroits de la base.L’attente a été longue, sous tension, pendant plus de deux heures.Mais même pour l’expérimenté Tim Garland, rien ne pouvait laisser deviner la violence de frappe de l’attaque à venir, qui a commencé à 1h35 locale.Quand la première tournée [de missiles] est tombée, c’était le bruit le plus fracassant jamais entendu», se souvient-il.Il y avait quelque chose d’étrange avec l’air, la façon dont il bougeait, dont il s’est réchauffé. La porte s’est ployée dans un sens sous l’onde de choc, puis dans l’autre sens», relate-t-il.Trois heures durant, environ cinq séries de frappes de missiles balistiques ont frappé la base, à des intervalles irréguliers.Je n’avais pas eu aussi peur depuis un sacré moment. Cela fait longtemps», souffle le lieutenant-colonel, qui a servi à plusieurs reprises en Irak.Nous ne savions pas à quoi cela ressemblerait, si ça allait être un tapis de bombes», ajoute-t-il.

La Federal Aviation Administration américaine publie un avertissement aux aviateurs interdisant aux exploitants américains de l'aviation civile d'opérer dans l'espace aérien au-dessus de l’Irak, de l'Iran et des eaux du golfe Persique et du golfe d'Oman44. Singapore Airlines détourne ses vols aériens de l'espace aérien iranien à la suite des attaques45.

Les membres démocrates et républicains du Sénat américain ont conseillé à l'administration Trump de ne pas aller dans l'escalade vis-à-vis de l'Iran. Le chef de la majorité au Sénat Mitch McConnell déclare : « je crois que le président veut éviter les conflits ou les pertes de vies inutiles, mais il est à juste titre prêt à protéger la vie et les intérêts américains et j'espère que les dirigeants iraniens ne se trompent pas en remettant en question notre volonté collective de lancer de nouvelles attaques »48.
Dans une lettre aux Nations unies, les États-Unis écrivent qu'ils étaient prêts à prendre les nouvelles mesures nécessaires au Moyen-Orient pour garantir la sécurité du personnel américain, et ils sont également prêts à engager des négociations sérieuses avec l'Iran sans conditions préalables pour éviter la guerre49.

La tension monte alors que les prisonniers palestiniens font face à une punition collective

 Les groupes de défense des droits dénoncent le black-out de l'information sur les conditions des prisonniers blessés ; De leur côté, les proches d'un détenu en grève de la faim demandent une intervention internationale.


Ramallah, Cisjordanie occupée – Les tensions ont atteint un point d'ébullition dans plusieurs prisons israéliennes détenant des prisonniers palestiniens, des groupes de défense des droits affirmant que les autorités détiennent un certain nombre de détenus, dont plusieurs blessés par les forces israéliennes, dans des conditions inconnues.

« La situation dans les prisons est critique et très dangereuse », a déclaré à Al Jazeera Milena Ansari, responsable du plaidoyer international pour Addameer, un groupe de défense des droits des prisonniers basé à Ramallah, citant la fermeture continue des sections des prisonniers du Hamas au milieu des récentes mesures de punition collective.
Les tensions se sont intensifiées le 14 décembre dans la prison nord de Damon, où trois détenues et des représentants des autres détenus ont refusé de quitter leur cellule lors d'un raid nocturne en raison du froid extérieur, selon le groupe de défense des droits des prisonniers Addameer basé à Ramallah. Les officiers israéliens ont ensuite coupé l'électricité dans leur section, les ont battus et ont transféré l'un des prisonniers, Shurooq Dwayyat, en isolement, a déclaré Addameer.

Les deux autres, Marah Bakir et Muna Qaadan, ont été placées à l'isolement le lendemain après avoir protesté en frappant à la porte des cellules. Leurs chambres ont également été perquisitionnées et les trois prisonnières ont refusé leurs repas jusqu'à ce qu'elles soient toutes renvoyées dans leurs cellules. Au cours des raids, un certain nombre d'autres femmes ont été battues par les forces spéciales israéliennes, dont une au point de perdre connaissance, selon un communiqué du groupe de surveillance de la Société des prisonniers palestiniens (PPS). Certains ont également eu leur foulard enlevé de force.
Lorsque la nouvelle a atteint la prison de Nafha dans le sud d'Israël, un détenu palestinien affilié au Hamas, Yousef Mabhouh, de la bande de Gaza, a poignardé un gardien de prison israélien au visage avec une arme improvisée, le blessant légèrement, selon le Service pénitentiaire israélien (IPS ). Le Hamas a déclaré dans un communiqué que l'incident était "une réponse naturelle à l'escalade" à laquelle sont confrontées les prisonnières.
La section où l'attaque a eu lieu a ensuite été perquisitionnée par les forces spéciales qui ont sorti 80 prisonniers de leurs chambres, « les ont menottés pendant des heures dans un froid glacial et ont roué de coups certains d'entre eux. Mabhouh a été soumis à de graves agressions, après quoi il a été transféré à l'hôpital par hélicoptère », a déclaré Addameer .

Le PPS a déclaré que plusieurs prisonniers à Nafha avaient été grièvement blessés lors des raids et qu'aucun des blessés graves n'avait reçu de soins médicaux. Parmi les blessés figurait Khaled Abu Joudeh, qui avait une blessure à l'œil droit ; Ziad Awad, blessé au visage après avoir été attaqué par des chiens policiers ; et Ihab Saad, dont le nez a été cassé, entre autres.

Pendant ce temps, toutes les détenues de la prison de Damon se sont vu interdire les visites familiales et l'accès à la cantine au cours des deux dernières semaines, certaines s'exposant également à des amendes.

Addameer a déclaré que les prisonniers détenus à l'isolement sont complètement coupés du monde. « Ils sont détenus dans une cellule vide ne contenant qu'un matelas et une couverture. À part leurs vêtements, ils ne sont pas autorisés à emporter quoi que ce soit avec eux à l'isolement, y compris du matériel de lecture, une télévision ou un poste de radio », a-t-il ajouté, notant que les chambres ne contiennent pas de toilettes.

Le PPS et Addameer accusent Israël d'un black-out délibéré de l'information à la suite des événements de ce mois-ci.

"Nous ne connaissons pas l'état de santé de certains des prisonniers ou ce qui leur est arrivé", a déclaré Ansari d'Addameer, alléguant une " dissimulation ". « Nous n'avons pas pu accéder aux prisons où cela se passe et documenter les événements. Les avocats se sont également vu refuser l'accès.

Le PPS, quant à lui, a exhorté le Comité international de la Croix-Rouge à visiter les prisonniers et à vérifier leurs conditions.

Rapport : Les ministres des Affaires étrangères d'Israël et d'Arabie saoudite participent à une réunion virtuelle du département d'État américain

 La réunion s'est tenue par vidéo, hébergée par le Département d'État américain, et s'est concentrée sur la propagation du mutant "Omicron".

CNN a rapporté que le secrétaire d'État américain, Anthony Blinken, a organisé une réunion virtuelle par vidéo la semaine dernière, avec la participation des ministres des Affaires étrangères d'un certain nombre de pays, sur le virus "Omicron", qui comprenait la participation des ministres des Affaires étrangères d'Israël et l'Arabie Saoudite.

La participation d'Israël et de l'Arabie saoudite à de telles réunions est considérée comme rare et inhabituelle, étant donné qu'ils n'entretiennent pas de relations diplomatiques officielles.

Selon le rapport, ni l'Arabie saoudite ni aucun autre pays n'a annoncé la participation du Royaume à la réunion, mais un responsable saoudien a déclaré à CNN que le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, avait participé à la réunion virtuelle avec Blinken et d'autres.

Le communiqué publié par le département d'État américain indique que Blinken a parlé de "plusieurs ministres des Affaires étrangères lors de la réunion" sans préciser à quels pays appartiennent les ministres, tandis que le ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid a mentionné dans un tweet que l'appel qui a eu lieu le mardi décembre 21, était Avec la participation des ministres des Affaires étrangères du Japon, de l'Inde, du Mexique, de l'Australie, de l'Allemagne et d'autres pays, sans référence au Royaume d'Arabie saoudite.

CNN a indiqué qu'il n'avait reçu aucune réponse du département d'État américain concernant la participation saoudienne à la réunion virtuelle, et les a renvoyés aux Saoudiens pour une réponse.

https://www.i24news.tv/ar/

Un Américain arrêté de manière à tuer Biden, Obama et le fondateur de Facebook

 L'Américain a décrit les personnalités américaines comme des "personnages maléfiques" qui voulaient les assassiner


Les médias américains ont rapporté ce matin que Quachoa Brillion Son, 25 ans, originaire de Californie, avait été arrêté il y a une semaine dans l'Iowa aux États-Unis alors qu'il se rendait à Washington, DC, pour assassiner le président américain Joe Biden, le conseiller médical en chef des États-Unis. administratif, Dr. Anthony Baucho, l'ancien président Barack Obama, le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg, l'ancien président Bill Clinton et d'autres.Selon le site américain MSN, Xiong était en possession d'un fusil militaire M-16, d'un chargeur de balles, de nombreuses cartouches, de nombreuses pilules et kits médicaux, selon l'agent des services secrets Justin Larsen au journal "The Times", Quachoua a voyagé de son domicile près de Sacramento, en Californie depuis le 18 décembre « dans le but de se rendre directement à la Maison Blanche, pour tuer des personnalités au pouvoir ».

S'adressant aux enquêteurs, il a déclaré qu'il ferait « ce qui doit être fait » pour tuer les dirigeants de l'administration figurant sur sa « liste noire » qui sont « des personnages malfaisants qu'il avait l'intention de tuer » et sont actuellement en état d'arrestation dans une prison de l'Iowa.

https://www.i24news.tv/ar/

Géopolitique.Pourquoi Israël a intérêt à reprendre langue avec Bachar El-Assad 

 Pour ce journaliste du quotidien israélien Maariv, le rétablissement des liens entre certains pays du Golfe alliés d’Israël et le régime syrien est une “opportunité” à saisir par l’État hébreu pour réduire l’influence iranienne à ses portes.


En novembre, l’aviation israélienne a mis à profit un ciel inhabituellement dégagé pour mener à bien plusieurs raids contre des objectifs iraniens en Syrie.


Simultanément, une autre fenêtre d’opportunité s’est peut-être ouverte pour Israël. En effet, le président syrien, Bachar El-Assad, semble se montrer de plus en plus mal à l’aise face à la présence iranienne massive dans son pays. Cette opportunité vaut la peine d’être testée et il n’y a qu’une seule façon de le faire : parler avec Assad, directement ou indirectement.

En mai dernier, onze ans après le déclenchement de la guerre civile, un processus qualifié d’“élection présidentielle” s’est déroulé en Syrie et, sans surprise, Assad a été réélu avec plus de 95 % des voix. Ce scrutin caricatural a évidemment été accueilli avec sarcasme en Israël.

Mais ne nous y trompons pas : il n’est pas improbable qu’Assad voie sincèrement dans sa réélection une sorte de résurrection [jeu de mots avec “Baath”, “Résurrection”, le nom du parti unique au pouvoir à Damas depuis mars 1963] et qu’il soit convaincu que son peuple, du moins ce qu’il en reste, le considère comme son dirigeant légitime, à défaut d’alternative.

Consolider son emprise
Après le scrutin, Assad a manifesté la volonté de réaffirmer son pouvoir. Lucide, il sait pertinemment qu’il ne reprendra le contrôle ni de la région semi-autonome kurde [au nord-est], ni de la “zone de sécurité” occupée par les Turcs [au nord], ni de l’enclave rebelle d’Idlib [au nord-ouest], en dépit des frappes qu’y mène sans discontinuer l’aviation russe.

Pour le président syrien, l’enjeu prioritaire est de conserver et consolider son emprise sur l’ouest de la Syrie : la région côtière alaouite et l’axe Deraa-Damas-Homs-Hama-Alep.

Nous [Israéliens] devrions nous garder de nous moquer de la réélection “grotesque” de Bachar El-Assad. Car, ce à quoi nous assistons, c’est tout simplement à un miracle : après une décennie de boycott total, les responsables politiques du monde arabo-sunnite ont repris langue avec Damas.”

C’est Mohammed ben Zayed, prince héritier et futur président des Émirats arabes unis, qui a donné le signal en envoyant dans la capitale syrienne son propre frère, le ministre des Affaires étrangères, Abdallah ben Zayed. Cette initiative a été immédiatement suivie par un entretien téléphonique entre Bachar El-Assad et le roi Abdallah II de Jordanie,

Covid-19: pourquoi l’OMS sonne l’alerte sans que les États ne suivent ses prescriptions ?

 Un nombre de nouveaux cas qui flirte avec les 200 000 par jour. Plus de 2 000 nouvelles hospitalisations par jour, dont 20% en soins critiques. Les indicateurs de la pandémie atteignent de nouveaux records en France.



On peut reprocher certaines choses à l'OMS dans la gestion de la crise. Mais pas de ne pas avoir prévu la flambée actuelle... Car ça fait des semaines, des mois même que l'agence met en garde contre le relâchement ambiant face aux gestes barrières et l'attitude presque désinvolte de certains pays qui pensaient qu'on en avait fini avec le Covid-19.

Juste avant Noël, l'OMS laissait déjà entendre qu'annuler les retrouvailles de familles étaient peut être plus judicieux que de permettre au virus de se propager un peu plus… en pleine 5e vague du variant Delta, et avec la menace d'Omicron. Omicron, dont l'OMS disait déjà mi-décembre qu'il  se propageait à une vitesse jamais vue et qu'il pourrait submerger les systèmes de santé.

Juste avant, c'était le directeur régional de l'OMS Europe, Hans Kluge, qui y allait aussi de sa mise en garde. Notamment sur les enfants, qui sont aujourd'hui les principaux non-vaccinés et donc la population chez qui le virus circule le plus. Ce qui se passe aujourd'hui n'a donc rien d'une surprise pour les épidémiologistes. Même avec la part d'inconnu que représente le variant Omicron, cette 5e vague n'est pas seulement l'une des plus importantes en terme de contaminations. C'était aussi l'une des plus prévisibles.

L'OMS ne peut pas pratiquer le « name and shame »

Si l'OMS était autant dans le vrai depuis le début, pourquoi les États ne l'ont pas écoutée ? Peut-être déjà parce que l'OMS est, comme toutes les émanations de l'ONU, contrainte par ses membres. L'agence n'est que la somme des États qui la composent. Elle ne peut pas, de ce point de vue, faire ce qu'on appelle en anglais du « name and shame » comme une ONG, c'est-à-dire prendre la parole pour dénoncer les politiques de tel ou tel État.

L'OMS est autant une organisation scientifique que... politique, condamnée à alerter sur l'inégalité vaccinale et la monopolisation des doses par les pays riches sans jamais pouvoir blâmer tel État ou telle compagnie pharmaceutique.

On se retrouve donc aujourd'hui avec une agence qui, depuis bientôt un an et l'apparition des premiers vaccins, organise plusieurs conférences de presse par semaine pour dire que la pandémie ne prendra fin que si tous les pays ont assez de doses pour éviter l'apparition de nouveaux variants. C'est exactement ce qui est arrivé. Et au rythme où les vaccins parviennent aux pays pauvres, ce n'est pas jouer les Cassandre que de dire qu'Omicron ne sera pas le dernier variant à venir prolonger la pandémie.

Crise en Ukraine: Biden va proposer à Poutine une «voie diplomatique»

 Le président américain s’entretient ce jeudi 30 décembre avec son homologue russe alors que les États-Unis continuent de préparer avec leurs alliés européens une réponse commune au déploiement par la Russie de soldats près de la frontière avec l'Ukraine.

Joe Biden et Vladimir Poutine se parleront au téléphone ce jeudi 30 décembre « pour discuter de divers sujets, dont les prochains contacts diplomatiques avec la Russie », a annoncé mercredi 29 décembre une porte-parole de la Maison Blanche chargée des questions de sécurité. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a ensuite confirmé la tenue de l'échange, ajoutant qu'il aurait lieu « tard dans la soirée », heure de Moscou.


Le président américain, qui s'entretiendra avec Vladimir Poutine depuis son fief du Delaware, se montrera prêt à emprunter « une voie diplomatique ». Mais les États-Unis, qui demeurent « profondément inquiets » de la présence de troupes russes à la frontière avec l'Ukraine, seront aussi « préparés à répondre » en cas d'invasion, selon un responsable de la Maison Blanche. Joe Biden compte demander un geste à Poutine : que les troupes russes récemment déployées sur la frontière « retournent à leurs zones d’entraînement habituelles ».

Cet appel interviendra deux semaines avant des négociations entre les deux pays prévues le 10 janvier à Genève sur les traités de contrôle de l'armement nucléaire et la situation à la frontière russo-ukrainienne, où les Occidentaux accusent Moscou de masser des troupes en vue d'une éventuelle attaque.

En amont de l'appel de jeudi, le secrétaire d'État Antony Blinken s'est ainsi entretenu mercredi avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Le chef de la diplomatie américaine « a réaffirmé le soutien sans faille des États-Unis à l'indépendance, la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine face au renforcement militaire de la Russie », a indiqué son porte-parole Ned Price.

Afghanistan: plongée au cœur de la fabrique de la drogue

 Quatre mois après la chute de Kaboul, les talibans n’ont toujours pas pris position sur un dossier brûlant : la culture du pavot.Car c’est un secret de polichinelle, l’insurrection islamiste a refait surface en s’appuyant sur les énormes revenus générés par le trafic d’opium et ses dérivés les plus nocifs. Reportage dans le sud-ouest de l’Afghanistan, où des milliers de fabriques clandestines continuent de produire en toute impunité l’essentiel des drogues dures qui circulent dans le monde.


mercredi 29 décembre 2021

Un rapport documentant la vengeance des autorités émiraties contre les proches des détenus

Un rapport documentant la vengeance des autorités émiraties contre les proches des détenus


Un rapport sur les droits humains a déclaré que les Émirats arabes unis ne se sont pas contentés de réprimer les militants et les opposants politiques et de les placer en détention secrète après des procès inéquitables, mais se sont plutôt vengés de leurs familles en confisquant la nationalité de certains d'entre eux et en leur infligeant des préjudices.

Le rapport publié par l'organisation de défense des droits humains Alkarama a évoqué le cas de la famille du détenu, Abd al-Salam Dureesh, comme une incarnation de cette politique, les autorités ayant révoqué la nationalité de ses enfants et les ont privés des services de l'État, afin de venger davantage lui, malgré le fait que 3 d'entre eux avaient besoin de soins médicaux, en raison de maladies chroniques.

L'organisation basée à Genève a indiqué qu'Abou Dhabi a contacté les proches de Darwish, qui devaient quitter le pays depuis 2016 pour un voyage médical aux États-Unis d'Amérique, et les a informés par téléphone du retrait de leurs nationalités et leur a demandé de venir au Bureau des passeports aux Émirats pour remettre les passeports et les documents d'identité.

Al Karama a ajouté que les autorités avaient demandé à la fille de Darwish, qui est la seule à être restée aux Émirats arabes unis, de se rendre au bureau des passeports et de remettre son passeport. Lorsqu'elle a refusé, elle a confisqué son identité en 2017, alors qu'elle se rendait en visite son père en prison, et a été empêché de voyager pour ne pas rejoindre la famille à Washington.

L'organisation a expliqué que la fille d'Al-Marzouqi, qui vit aux Émirats arabes unis, n'est plus en mesure de rendre visite à son père en raison de la confiscation de son identité. Les autorités l'empêchent de lui rendre visite depuis mars 2020.

Selon le rapport, le reste des membres de sa famille résidant à Washington n'ont pas pu le voir ni entendre sa voix depuis 2017, date à laquelle il a été empêché de les contacter pour les vexer, pour leur refus de retourner à Abou Dhabi et de leur remettre leurs passeports aux autorités.

Le rapport fait également référence à la mort du fils aîné de Dorish, Salman, après que sa santé se soit détériorée en l'absence de son père, qui a été condamné à 10 ans de prison, car il souffrait précocement de troubles autistiques et de crises d'épilepsie, puis est décédé en exil alors qu'il en attendant le retour de son père.

L'organisation a déclaré que tous les appels de Mme Awatef, l'épouse de Darwish, aux dirigeants de son pays pour mettre fin aux souffrances de sa famille, qui ont duré des années et cesser de les maltraiter et de les harceler, n'ont pas trouvé écho auprès des autorités. , qui a continué à harceler la famille et à commettre de nombreuses violations à son encontre.

A lire aussi : Une interview exclusive de l'épouse du détenu Abd al-Salam Darwich

La longue liste de violations contre la famille Dorish comprend le fait de priver la famille de la pension de leur père, car il était un employé du gouvernement, de priver ses enfants d'obtenir des bourses et des bourses pour ne pas avoir obtenu l'approbation de sécurité et de menacer la famille d'emprisonnement pour avoir commis un « cybercriminalité ». s'ils écrivaient sur les réseaux sociaux Sur les violations dont leur père a été victime, en plus d'entraver la famille dans toutes les procédures légales et officielles, et autres.

https://www.edacrights.com/post/311

La libération de l'élite brisera-t-elle le dos de l'Arabie saoudite ?

 La libération de l'élite brisera-t-elle le dos de l'Arabie saoudite ?


Après la chute d'Al-Yatmah à la périphérie d'Al-Jawf surplombant Najran par les forces de Sanaa et le transfert de la bataille dans les profondeurs de l'Arabie saoudite, ses vastes réserves de pétrole ont été pillées par l'Arabie saoudite pendant des années et les Yéménites n'ont pas été autorisés à l'exploiter. La main de Sanaa tomba.

Selon les observateurs, le gouvernement saoudien a toujours tenté de rattraper cette défaite en fabriquant un problème précis ou une fausse tempête médiatique après la défaite sur les champs de bataille du Yémen.

Les observateurs ont souligné que l'Arabie saoudite ne bénéficiera pas de ces fausses attaques et attaques médiatiques.Des observateurs soulignent : Turki al-Maliki, le porte-parole de la coalition agresseur, a prononcé des mots faux qui ne trompent même pas un enfant. Il voulait influencer l'opinion publique saoudienne avec ces allégations, car l'opinion publique en est venue à croire que l'Arabie saoudite a subi une sévère défaite au Yémen. Par conséquent, le gouvernement de ce pays essaie d'éviter les conséquences de sa défaite par la répression interne.

Des observateurs ont ajouté : « La profondeur de la défaite de l'Arabie saoudite au Yémen est évidente dans une situation où le gouvernement essaie de la voir comme une victoire, tandis que les citoyens saoudiens regardent les missiles balistiques et les drones Sanaa et enterrent les morts militaires saoudiens. »

"Riyad est une ligne rouge depuis 60 ans car il y a d'énormes réserves de pétrole dans la région et le Yémen n'a pas été autorisé à extraire du pétrole depuis des années", notent des observateurs de la chute de la zone Eliteme aux mains des forces de Sanaa. Désormais, avec sa chute, Sanaa peut exploiter les ressources naturelles de cette région.

Selon les observateurs de la bataille de Marib, il y a également des développements qui, s'ils sont couverts par les médias, le gouvernement saoudien risque de tomber en raison de sa dernière défaite dans la bataille du nord du Yémen.

Certains responsables yéménites ont pour leur part déclaré que les forces de Sanaa avançaient toujours sur le sol yéménite, notamment après la libération d'al-Yatmah à la périphérie d'Al-Jawf et surplombant Najran vers la frontière saoudienne.

Ces responsables ont souligné que le régime saoudien est entré dans le marais au Yémen et qu'il lui est difficile de sortir de ce marais, il utilise donc des excuses et prétend que l'Iran intervient au Yémen et qu'il y a d'autres parties au Yémen, y compris Ansarullah et le soutien de l'armée et des comités populaires.

Les analystes estiment que les médias saoudiens sont les mêmes qui ont exagéré la destruction du Yémen en quelques semaines dans les premiers jours de l'invasion du Yémen.

Omicron enregistre des cas quotidiens de COVID dans toute l'Europe : en direct

 Omicron enregistre des cas quotidiens de COVID dans toute l'Europe : en direct


La France, le Royaume-Uni, l'Italie, la Grèce et le Portugal ont tous enregistré des infections quotidiennes record, la France signalant près de 180 000 cas.

Plusieurs pays européens ont signalé des cas record de COVID-19, alors que la variante du coronavirus Omicron continue d'augmenter à travers le continent.

La France a signalé mardi un record de 179 807 nouveaux cas confirmés de coronavirus sur une période de 24 heures, de loin le nombre quotidien le plus élevé depuis le début de la pandémie. Le précédent record de 104 611 avait été établi samedi

La Grande-Bretagne a signalé mardi un record de 129 471 nouveaux cas de COVID-19 au cours des dernières 24 heures, hors Irlande du Nord et Écosse. Le précédent record d'infections quotidiennes était de 122 186 le 24 décembre.

Le Portugal a également signalé mardi un nombre record de cas quotidiens de coronavirus, malgré l'un des taux de vaccination les plus élevés au monde, tout comme Chypre, l'Italie et la Grèce.

Pendant ce temps, les théâtres et autres lieux culturels belges ont remporté mardi une première victoire juridique pour rouvrir après que le gouvernement a ordonné leur fermeture dans le cadre des restrictions sur les coronavirus pour freiner la propagation rapide de la variante Omicron.

La Californie est le premier État à dépasser les 5 millions de cas au milieu de la flambée d'Omicron

La Californie est devenue le premier État américain à enregistrer plus de 5 millions d'infections à coronavirus connues, selon les données de l'État mardi, qui ont été retardées par le week-end férié.

La charge de travail de la Californie est également en avance sur les autres grands États. Le Texas en comptait plus de 4,4 millions et la Floride dépassait les 3,9 millions dimanche.

La Californie a enregistré plus de 75 500 décès liés au COVID-19.

Les longues files d'attente submergent les sites de test aux États-Unis

Les longues files d'attente accablent les sites de test de coronavirus à travers les États-Unis au milieu d'une récente augmentation des cas de COVID-19, les rendez-vous disponibles dans les pharmacies devenant difficiles à trouver.

"C'est fou parce qu'en ligne, ils n'ont pas de dates disponibles chez CVS, Rite-Aid (pharmacies) – je ne peux même pas aller dans la pharmacie de mon quartier", a déclaré Midgalia Dancel, qui cherchait à se faire tester à Philadelphie, en Pennsylvanie, à la télévision locale. station WPVI.

Dancel s'est arrêtée mardi sur un site mobile géré par la ville dans le quartier de Rhawnhurst à Philadelphie, mais elle n'a pas pu passer de test.

Le président américain Joe Biden a promis d'augmenter la capacité de test aux États-Unis pour lutter contre la vague d'infections provoquée par Omicron, notamment en distribuant 500 millions de tests à domicile à partir du mois prochain.

https://www.aljazeera.com/news/2021/12/28/uk-reports-covid-cases-record-as-omicron-surges-in-europe-live

Des Afghanes revendiquent leurs droits et protestent contre les meurtres présumés des talibans

 Des Afghanes revendiquent leurs droits et protestent contre les meurtres présumés des talibans


Les manifestants affirment que les anciens soldats et anciens employés du gouvernement renversé sont « sous une menace directe ».

Une foule de femmes a défilé dans la capitale afghane appelant au respect des droits des femmes et accusant les autorités talibanes d'avoir secrètement tué des soldats qui ont servi l'ancien gouvernement soutenu par les États-Unis.

Une trentaine de femmes se sont rassemblées mardi près d'une mosquée du centre de Kaboul et ont parcouru quelques centaines de mètres en scandant "justice, justice" avant d'être arrêtées par les forces talibanes, a rapporté un correspondant de l'AFP.

Les talibans ont également tenté d'empêcher les journalistes de couvrir la marche, organisée contre les « meurtres mystérieux de jeunes, en particulier d'anciens soldats du pays », selon les invitations des réseaux sociaux à la marche.Les combattants talibans ont brièvement détenu un groupe de reporters et confisqué le matériel de certains photographes, supprimant les images de leurs appareils photo avant de les restituer.

Depuis que les talibans sont revenus au pouvoir en août, ils ont effectivement interdit les manifestations non autorisées et interviennent fréquemment pour bloquer les manifestations contre leur régime.

La manifestation survient quelques semaines après que des rapports distincts des Nations Unies, d'Amnesty International et de Human Rights Watch ont déclaré qu'il y avait des allégations crédibles de plus de 100 exécutions extrajudiciaires par les talibans depuis la prise de contrôle.

« Je veux dire au monde, dire aux talibans d'arrêter de tuer. Nous voulons la liberté, nous voulons la justice, nous voulons les droits de l'homme", a déclaré la manifestante Nayera Koahistani à l'agence de presse AFP.

Dans une déclaration lue à haute voix par la manifestante Laila Basam, les manifestants ont appelé les talibans « à arrêter leur machine criminelle ».

Le communiqué indique que d'anciens soldats et d'anciens employés du gouvernement renversé sont « sous une menace directe », violant ainsi l'amnistie générale annoncée par les talibans en août.

Les manifestants ont également exprimé des objections aux restrictions à cliquet auxquelles les femmes sont confrontées sous le régime taliban.

Le gouvernement a publié de nouvelles directives ce week-end, interdisant aux femmes de parcourir de longues distances à moins d'être escortées par un proche parent masculin.

« Les droits des femmes sont des droits humains. Nous devons défendre nos droits », a déclaré Koahistani.

S'exprimant depuis Kaboul, Mahbooba Saraj, présidente du Réseau des femmes afghanes, a déclaré que cette décision rendait les déplacements difficiles pour les femmes, car beaucoup "n'ont pas de mahram [tuteur masculin]" pour les accompagner.

"C'est une autre façon d'imposer des restrictions aux femmes sans raison apparente", a-t-elle déclaré à Al Jazeera.

Les dirigeants talibans ont cherché à projeter une image plus modérée ces derniers mois, notamment en affirmant que les femmes et les filles pourront aller à l'école et travailler conformément à la loi islamique.

L'école pour les filles sous les talibans est irrégulière et dans de nombreuses provinces, elles ne sont pas autorisées à fréquenter l'école après la sixième année, mais dans plus de 10 provinces, les écoles sont ouvertes.

Des séquences vidéo publiées en ligne mardi ont montré une autre manifestation de femmes organisée ailleurs dans la capitale qui a également appelé à ce que les femmes aient accès à l'éducation et aux opportunités de travail.

Des combattants talibans ont tiré en l'air, mettant fin brutalement à la manifestation exigeant de meilleurs approvisionnements alimentaires et des opportunités de travail.

https://www.aljazeera.com/news/2021/12/28/afghan-women-call-for-rights-protest-alleged-taliban-killings

Les Houthis annoncent la reprise temporaire des vols de l'ONU vers Sanaa

 Les Houthis annoncent la reprise temporaire des vols de l'ONU vers Sanaa


Cette décision intervient après que les Houthis ont déclaré la semaine dernière que l'aéroport avait été mis hors service après des attaques aériennes de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite.

Les rebelles houthis du Yémen ont déclaré avoir autorisé la reprise temporaire des vols des Nations Unies à destination de l'aéroport de la capitale, Sanaa, une semaine après un arrêt dû aux raids aériens de la coalition saoudienne.

"L'autorité de l'aviation civile annonce la reprise des vols de l'ONU et d'autres organisations à destination de l'aéroport de Sanaa à titre temporaire", a rapporté mardi la télévision dirigée par les rebelles Al Masirah

.« Le ministère des Affaires étrangères [des Houthis] a été contacté pour informer l'ONU et toutes les organisations internationales que l'aéroport de Sanaa était prêt à recevoir des vols.

Les Houthis ont également accusé la coalition dirigée par l'Arabie saoudite d'empêcher l'entrée de « dispositifs de communicati"L'ONU et les organisations internationales ont été informées que le fonctionnement à long terme de ces appareils n'est pas garanti, compte tenu de leur âge", indique le rapport.

Fermeture de l'aéroport

Le Yémen est en proie à un conflit depuis 2014, lorsque les Houthis se sont emparés d'une grande partie du nord du pays, y compris Sanaa, alors que le gouvernement s'enfuyait. En mars 2015, une coalition de pays arabes dirigée par l'Arabie saoudite est intervenue dans la guerre, menant une campagne aérienne dans le but de restaurer le gouvernement du président Abd-Rabbu Mansour Hadi.

L'aéroport a été fermé aux vols civils depuis lors. Cependant, il y a eu des exemptions pour les vols d'aide qui représentent une bouée de sauvetage pour la population ravagée par la guerre.

La semaine dernière, les Houthis ont déclaré que l'aéroport de Sanaa avait été mis hors service à la suite de la dernière série de raids aériens.on et de navigation … dans l'aéroport de Sanaa pour remplacer les anciens ».

https://www.aljazeera.com/news/2021/12/28/houthis-announce-temporary-resumption-of-un-flights-into-sanaa

Grande-Bretagne, France et Allemagne : "Plus que quelques semaines pour parvenir à un accord nucléaire"

 Le huitième cycle de pourparlers nucléaires entame sa deuxième journée à Vienne, un optimisme prudent est évident des deux côtés

Dans un communiqué, les trois pays européens (Royaume-Uni, Allemagne et France) ont prévenu hier (mardi) que "nous avons des semaines, pas des mois, pour parvenir à un accord avec l'Iran".

Au milieu des négociations, l'ambassadeur de Russie auprès des organisations internationales à Vienne, Mikhaïl Oulianov, a tweeté : "Aujourd'hui, le Groupe de travail nucléaire a tenu une réunion utile au cours de laquelle nous constatons de sérieux progrès. La levée des sanctions contre l'Iran a été discutée dans des lieux non officiels."

Plus tôt, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian a commenté ce qui se passe en Autriche, déclarant : « Les pourparlers à Vienne avancent bien et nous sommes déterminés à négocier les points de discorde. Mais il y a une certaine tension au palais de Cobourg où se déroulent les pourparlers, étant donné que le sablier tire à sa fin et qu'il est difficile de garantir un autre tour en cas d'échec du tour actuel.

Quant aux États-Unis, ils voient peut-être des progrès potentiels dans les négociations avec l'Iran, mais ils se sont joints aux négociateurs européens pour souligner l'urgence de réduire le programme nucléaire iranien. "De modestes progrès ont peut-être été réalisés", a déclaré le porte-parole du département d'État, Ned Price, aux journalistes à Washington.

"Mais d'une manière ou d'une autre, il est trop tôt pour dire dans quelle mesure ces progrès ont été substantiels. Au moins, nous pensons que tout progrès réalisé n'équivaut pas à l'accélération du rythme nucléaire de l'Iran", a-t-il ajouté.

Lundi, les négociations ont repris à Vienne dans une nouvelle tentative de progresser dans le but de relancer l'accord nucléaire historique de 2015 qui limite les activités nucléaires de l'Iran en échange de la levée des sanctions. En 2018, l'ancien président américain Donald Trump s'est retiré unilatéralement de l'accord, officiellement appelé « Plan d'action global conjoint », réimposant de sévères sanctions économiques à Téhéran.

https://www.i24news.tv/a

Covid-19: les pays du Golfe souffrent aussi de l'arrivée d'Omicron

 L'Organisation mondiale de la santé (OMS) met en garde : le variant Omicron va provoquer « un grand nombre d'hospitalisations » dans le monde. 


Les employés de l’hôpital public au Qatar vont devoir attendre avant de partir en vacances. Ce mardi 28 décembre, le principal groupe du pays a annoncé la suspension des congés « jusqu’à nouvel ordre ». Une réponse aux derniers chiffres du Covid-19 de lundi, un record depuis mai : avec 343 nouveaux malades, les contaminations ont doublé en un mois.

Aux Émirats arabes unis, là aussi les contaminations bondissent : plus de 1 700 nouveaux cas ont été enregistrés lundi. C’est 25 fois plus qu’il y a trois semaines. 

L'exposition universelle réaménagée

Dans l’un des émirats, à Dubaï, haut-lieu du tourisme, les festivités du nouvel an sont maintenues vendredi 31 décembre. Mais l’autre événement du moment, l’exposition universelle, doit être réaménagé. Certains sites vont être fermés et désinfectés après une hausse des contaminations parmi les employés. 

En Arabie saoudite, les nouveaux cas ont doublé en une semaine. Comme ailleurs dans la région, les autorités misent sur la vaccination. Depuis la semaine dernière, les enfants de 5 à 11 ans peuvent être vaccinés. À partir de février, une dose de rappel sera obligatoire pour entrer dans plusieurs établissements dont les commerces.


PSG : une étoile sur le maillot en cas de dixième titre de champion de France

 PSG : une étoile sur le maillot en cas de dixième titre de champion de France Le PSG devrait bien arborer une étoile sur son maillot la sai...