lundi 1 novembre 2021

COP26 : la conférence sur le climat s'ouvre sur de nouveaux défis vertigineux

 La Conférence des Nations unies sur le climat (COP26), perçue comme la dernière opportunité majeure de pouvoir mettre en place des solutions au changement climatique, s'est ouverte, lundi, à Glasgow, sur les défis vertigineux qui attendent les États signataires. 



Plus de 120 dirigeants mondiaux arrivent à Glasgow, où s'ouvre, lundi 1er novembre, la Conférence des Nations unies sur le climat (COP26), confrontée aux défis vertigineux de la baisse des émission de gaz à effet de serre nécessaire pour limiter les effets du changement climatique.


Le Premier ministre britannique Boris Johnson, hôte de cette cruciale COP26, a accueilli, avec le chef de l'ONU Antonio Guterres, le ballet des dirigeants d'un salut du coude.

"Il est temps de dire 'Assez'", a lancé Antonio Guterres, devant plus d'une centaine de dirigeants de tous les continents, dont l'Américain Joe Biden, l'Indien Narendra Modi ou le Français Emmanuel Macron. "Assez de brutaliser la biodiversité. Assez de nous tuer nous-mêmes avec le carbone. Assez de traiter la nature comme des toilettes. Assez de brûler et forer et extraire toujours plus profond. Nous creusons nos propres tombes", a-t-il martelé, dénonçant notre "addiction aux énergies fossiles". 

"L'humanité a longtemps joué la montre sur le climat. Il est minuit moins une sur l'horloge de l'apocalypse. Nous devons agir maintenant", a renchéri le Premier ministre britannique Boris Johnson, mettant en garde contre la colère "incontrôlable" que provoquerait un échec de cette COP26 six ans après l'accord de Paris.

"Nos enfants, les enfants pas encore nés et leurs enfants (...), si nous échouons, ils ne nous le pardonneront pas", a-t-il insisté, reprenant les accusations de "bla bla" adressées par la jeune égérie suédoise Greta Thunberg aux dirigeants du monde.

"Répondre à l'urgence climatique"
La militante suédoise Greta Thunberg a demandé aux millions de personnes qui la suivent sur les réseaux sociaux de signer une lettre ouverte accusant les dirigeants des pays riches de "trahison".

"En tant que citoyens de toute la planète, nous vous appelons à répondre à l'urgence climatique. Pas l'année prochaine. Pas le mois prochain. Maintenant", a-t-elle écrit sur Twitter.

Des puissances qui manquent à l'appel 

Les divergences entre les plus gros pollueurs mondiaux sont illustrées par l'absence, à Glasgow, des dirigeants de pays qui n'ont pas encore souhaité prendre d'engagements fermes à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, comme la Chine, la Russie ou la Turquie, dont le président Recep Tayyip Erdogan s'est fait porter pâle à la dernière minute.

Les désaccords portent aussi bien sur les politiques à mettre en œuvre pour réduire la consommation de charbon, de pétrole et de gaz naturel que sur les moyens d'aider les pays pauvres à s'adapter aux conséquences du changement climatique, l'objectif de 100 milliards de dollars d'aides par an réaffirmé au G20 restant pour le moment virtuel.

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