Initiés sous l'administration Trump, les soi-disant « Accords d'Abraham » ont franchi une étape importante dans l'histoire des relations entre Israël et le monde arabe.
Aujourd'hui, certains États arabes comme les Émirats arabes unis, Bahreïn ainsi que le Soudan et le Maroc ont normalisé ou du moins rendu public leurs relations avec le régime israélien, poignardant leurs frères palestiniens dans le dos.
En ce qui concerne l'Arabie saoudite, qui doit encore normaliser ses relations avec Tel-Aviv, ses relations privilégiées avec Israël sont indéniables.Mais comment et combien ces autocrates arabes ont-ils bénéficié de leur amitié avec les occupants israéliens en échange de leur trahison de la cause palestinienne ?
Peut-être que le résultat immédiat recherché par les signataires arabes de l'accord de normalisation était un lobby plus influent pour diriger, ou du moins gérer, les politiques régionales de Washington.
Comme beaucoup de ces régimes ne représentent pas vraiment le peuple qu'ils dirigent, ils considèrent les États-Unis comme le principal garant de leur existence qui peut les protéger de toute révolution populaire.
Ces États arabes espèrent exploiter le réseau de lobbying influent d'Israël aux États-Unis.
Les Émirats arabes unis, par exemple, ont déjà commencé à établir des relations avec certaines organisations influentes liées à Tel-Aviv, telles que le Comité juif américain, la Ligue anti-diffamation et la Conférence des présidents des principales organisations juives américaines.
Dès 2018, le président de la Conférence des présidents des grandes organisations juives américaines a mis les dirigeants émiratis sur un piédestal.
Déformant la réalité, Stephen Greenberg a déclaré : « Aux Émirats arabes unis, j'ai trouvé un pays tolérant, pluraliste, qui promeut les femmes au gouvernement et dans le secteur privé, tout en s'engageant à lutter contre le terrorisme et l'extrémisme sous toutes ses formes.
Anciens ennemis, nouveaux amis, liens arabo-israéliens.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire