L’économie de ce pays d’Afrique australe, très dépendante du pétrole, est dans une mauvaise passe, rapporte le Financial Times. À dix mois des élections législatives et présidentielle, l’austérité en vigueur entache le bilan du chef de l’État, malgré son train de réformes et sa promesse de lutter contre la corruption.
C’est un Angola en pleine “tempête”, de l’aveu même de son président João Lourenço, que dépeignait le Financial Times le 19 octobre dernier, à l’occasion d’un reportage dans sa capitale, Luanda, “où se bousculent modernité et pauvreté”. Une tempête surtout économique, et dans une moindre mesure sociale et politique, à moins d’un an des élections législatives et présidentielle, prévues en août 2022.
L’économie du pays, deuxième producteur de pétrole d’Afrique, s’est contractée de près de 10 % depuis 2016, rapporte le quotidien britannique. La faute à des puits vieillissants : la production de brut – qui représente 90 % des exportations – est passée de 1,9 million de barils par jour en 2008 à 1,3 million l’an passé. La pandémie de Covid-19 n’a rien arrangé à cette longue récession : l’inflation atteint désormais 26,5 %. Or les Angolais les plus pauvres, ceux qui vivent avec moins de 1,90 dollar (1,60 euro) par jour, représentent la moitié des 33 millions d’habitants.
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