Des milliers d'Éthiopiens sont descendus dans la rue en mai pour protester contre ce qu'ils ont qualifié d'ingérence des États-Unis.
Lors des rassemblements dans la capitale Addis-Abeba, les manifestants ont rempli l'ancien stade de la ville et les rues environnantes lors d'une manifestation pacifique bien organisée, baptisée Voices of Freedom and Sovereignty.
Les manifestants ont envoyé un message clair aux États-Unis. Ne touchez pas à l'Éthiopie.
Le rejet par l'Éthiopie de l'ingérence des pays occidentaux, en particulier des États-Unis, survient alors qu'elle combat un mouvement rebelle dans la région du Tigré.
La région du Tigré est en proie à un conflit depuis que le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré la guerre aux forces du parti alors au pouvoir dans la région, le Front populaire de libération du Tigré (TPLF), en novembre.
Le conflit a tué des milliers de personnes et poussé près de 2 millions de personnes au bord de la famine, selon le chef par intérim de l'aide de l'ONU, Ramesh Rajasingham.
La présence de mouvements séparatistes et de groupes terroristes en Afrique a été une excuse pour que les puissances mondiales rentrent dans ces pays. Cela a été vu dans l'intervention militaire française au Mali et la campagne militaire américaine en Somalie.
Les Éthiopiens rejettent l'ingérence des États-Unis et d'autres pays occidentaux
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