mercredi 23 juin 2021

Pourquoi les pays européens encourage l'Arabie Saoudite a tuer les gens et viole droit de lhomme?

 Les exportations d'armes controversées de l'Allemagne vers l'Arabie saoudite semblent se poursuivre. Le ministère allemand de l'Économie l'a officiellement confirmé. L'Arabie saoudite est l'un des principaux clients des armes allemandes.



La répression des droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion s’est intensifiée. Des personnes qui avaient critiqué le gouvernement, des militant·e·s des droits des femmes, des défenseur·e·s des droits humains, des proches de militant·e·s, des journalistes, des membres de la minorité chiite et des personnes ayant critiqué en ligne les mesures prises par le gouvernement en réaction à la pandémie de COVID-19 ont figuré au nombre de celles et ceux qui ont été harcelés, détenus de façon arbitraire, poursuivis en justice ou emprisonnés. Pratiquement tous les défenseur·e·s des droits humains saoudiens connus vivant dans le pays étaient en détention à la fin de l’année. Des procès d’une iniquité flagrante ont continué de se tenir devant le Tribunal pénal spécial et d’autres juridictions. Les tribunaux ont largement recouru à la peine de mort, et des personnes ont été exécutées pour un vaste ensemble d’infractions. Les travailleuses et travailleurs migrants ont été davantage encore exposés au risque de violences et d’exploitation en raison de la pandémie ; plusieurs milliers ont été détenus arbitrairement dans des conditions exécrables, qui ont provoqué la mort d’un nombre indéterminé d’entre eux.

Les autorités ont renforcé la répression des droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique, notamment en réprimant l’expression en ligne et en soumettant à des restrictions injustifiées la liberté de s’exprimer sur les mesures gouvernementales destinées à faire face à la pandémie de COVID-19. Elles ont harcelé, placé arbitrairement en détention et poursuivi en justice des personnes ayant critiqué le gouvernement, des défenseur·e·s des droits humains, des proches de militant·e·s et de nombreuses autres personnes encore.

Les autorités ont arrêté de façon arbitraire, poursuivi en justice et emprisonné, notamment au titre de la Loi de lutte contre le terrorisme et de la Loi relative à la lutte contre la cybercriminalité, des défenseur·e·s des droits humains et des proches de défenseur·e·s des droits des femmes en raison de leurs activités pacifiques et de leur travail de défense des droits fondamentaux. À la fin de l’année, pratiquement tous les défenseur·e·s des droits humains saoudiens étaient soit détenus sans inculpation, soit poursuivis en justice, soit en train de purger une peine d’emprisonnement.
En août, la Commission des droits humains d’Arabie saoudite a annoncé que le parquet avait ordonné le réexamen de la condamnation à mort d’Ali al Nimr, d’Abdullah al Zaher et de Dawood al Marhoun, qui étaient sous la menace d’une exécution imminente ; il s’agissait d’une décision attendue de longue date3. Les trois jeunes hommes avaient été arrêtés en 2012 alors qu’ils étaient encore mineurs, et inculpés d’infractions liées à leur participation à des manifestations contre le gouvernement dans la province de l’Est. En décembre, le ministère public a également réexaminé sa demande d’exécution de Mohammad al Faraj, membre de la minorité chiite arrêté quand il avait 15 ans en raison de sa « participation à des manifestations [contre le gouvernement] » dans la province de l’Est, et a requis à la place une peine d’emprisonnement.

En juillet, des membres du Conseil consultatif, l’organe chargé de conseiller la monarchie, ont proposé une modification du règlement d’application de la Loi relative à la nationalité saoudienne visant à accorder un titre de séjour permanent, sans frais ni procédure interminable, aux enfants des femmes saoudiennes mariées à des ressortissants de pays tiers. Cette proposition a été présentée comme une solution provisoire aux lacunes de la Loi relative à la nationalité, qui interdisait aux femmes saoudiennes mariées à des étrangers de transmettre leur nationalité à leurs enfants.

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