Bourita, "la demande du Maroc va au-delà du procès de Ghali pour une déclaration claire et explicite par l'Espagne de ses décisions, options et positions."
Aujourd'hui, mardi, la Cour suprême espagnole a rejeté la demande du procureur de placer en détention le chef du Front Polisario, Ibrahim Ghali, affirmant que "les procureurs dans l'affaire des crimes de guerre n'ont pas présenté de preuves pour prouver sa responsabilité".
Les auditions du chef du Front Polisario, Ibrahim Ghali, se sont terminées ce matin, mardi, via la technologie vidéo, concernant un certain nombre d'affaires portées contre lui devant la justice espagnole, et Ghali s'est engagé devant le juge à répondre à toute convocation à la justice et maintenir la communication avec lui.
L'avocat, Marcos Oli, a déclaré que Ghali a menti devant le juge toutes les accusations portées contre lui et a nié la pratique de la torture, de la violence et des violations des droits humains contre les détenus de Tindouf. L'enquête est une mesure de précaution contre mon client.
Cet interrogatoire porte sur une plainte comprenant «détention illégale, torture et crimes contre l'humanité» déposée en 2020 par Fadel Barika, transfuge du Front Polisario et titulaire de la nationalité espagnole, qui affirme avoir été victime de «torture» dans le Camps de réfugiés sahraouis à Tindouf en Algérie. Elle a également déposé plainte en 2007. L'Association sahraouie pour la défense des droits de l'homme a été accusée de "génocide", "assassinat", "terrorisme", "torture" et "disparition" à Tindouf camps, selon ce que rapporte cette organisation basée en Espagne.
De son côté, l'« Association canarienne des victimes du terrorisme » entend porter plainte contre Ghali en raison des assassinats systématiques de citoyens espagnols des îles Canaries qui tentent de relancer une plainte contre lui datant de 9 ans.
Selon des rapports espagnols, il s'agit de crimes qui ont tué 281 personnes de la région espagnole des Canaries qui travaillaient comme pêcheurs et qui sont venues des îles vers les côtes des provinces du sud entre 1973 et jusqu'au milieu des années quatre-vingt.
L'autorisation de l'Espagne d'entrer à Ghali, point qui a renversé la coupe dans les relations entre Rabat et Madrid, a conduit les deux voisins à entrer dans une crise diplomatique sans précédent, au point que le Maroc a rappelé son ambassadeur en Espagne.
L'Espagne, qui a justifié son accueil de Ghali par de faux documents de voyage, a estimé que la question de l'immigration était à l'origine de sa crise avec Rabat, tandis que ce dernier a intensifié sa rhétorique envers son voisin du nord de manière inédite, l'accusant de « collusion » avec les ennemis de son intégrité territoriale.
"La crise entre le Royaume du Maroc et son voisin du nord, l'Espagne, n'est pas ancrée dans le dossier du leader du Polisario, mais dans la confiance qui a été rompue entre deux partenaires", a déclaré le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita dans un communiqué publié hier.
Bourita a indiqué que "la demande du Maroc va au-delà du procès de Ghali à une déclaration claire et explicite de l'Etat espagnol sur ses décisions, ses options et ses positions".
source;https://www.i24news.tv/ar
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire