L'Arabie saoudite a annoncé l'interdiction des prévisions météorologiques et des conditions climatiques, à l'exception du Centre météorologique national du gouvernement, qui en est officiellement responsable, et a imposé une peine allant jusqu'à 10 ans de prison et une amende pouvant aller jusqu'à deux millions de riyals (530 000 $) pour toute personne qui viole cela.
Vision 2030, ce sont des amendes et des peines d'emprisonnement. a laissé le monde respirer et vivre. Certaines personnes ont pour passe-temps de regarder la météo.Pourquoi 10 ans de prison et deux millions de riyals sont-ils une amende ? Vous les voyez comme des compatriotes et méritez de vivre librement et de ne suivre aucune agence de presse.Les prévisions météorologiques sont un acte criminel uniquement dans notre pays. J'espère qu'il n'y aura bientôt plus de taxe sur les ondes.
La conséquence de ce paysage est que le pouvoir saoudien se moque éperdument des droits de l’homme. Ils n’ont pas de place dans le logiciel du régime.L’Arabie saoudite possède l’un des pires bilans au monde en la matière.Pas de liberté d’expression ou d’opinion, pas de liberté d’association, pas de parti politique, pas d’élection au niveau national, pas de liberté religieuse. Toute voix dissidente est assimilée à du terrorisme.Les opposants sont arrêtés et souvent torturés. Voire assassinés, comme le journaliste saoudien Jamal Khashoggi, découpé en morceaux au consulat saoudien d’Istanbul en 2018.Pas de liberté de la presse : le pays est classé 170e sur 180 dans le classement mondial de Reporters sans Frontières. Au moins 30 journalistes ou blogueurs sont en détention, dont le cas célèbre de Raif Badawi.Aucun droit pour la communauté LGBT.Très peu de droits pour les femmes. L’homme est considéré comme supérieur à la femme. C’est une société extrêmement patriarcale. La femme ne peut rien décider sans l’aval d’un homme, son mari, son père, son frère. Les mariages sont pour la plupart arrangés. Le taux de travail féminin est inférieur à 20%.La situation s’améliore un tout petit peu, mais à la marge : les femmes ont obtenu le droit de vote en 2011 puis le droit de conduire en 2018. C’était le dernier pays au monde à ne pas accorder le permis de conduire aux femmes. Sauf que, ironie de l’histoire, les militantes qui ont combattu pour ce droit, sont toujours derrière les barreaux !
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