Des dizaines d'organisations de défense des droits de l'homme américaines et britanniques et des proches de victimes ont exhorté lundi les Nations Unies à créer une commission chargée de mener une enquête indépendante sur les violences policières américaines contre les Afro-Américains.
Human Rights Watch, Amnesty International et l'American Civil Liberties Union faisaient partie des dizaines de groupes qui en ont fait la demande dans une lettre adressée à la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet.
La lettre à l'ancien président chilien a également été signée par les membres de 171 «familles des victimes de brutalités policières» aux États-Unis.
Bachelet doit présenter un rapport en juin sur "le racisme systémique, (et) les violations du droit international des droits de l'homme contre les Africains et les personnes d'ascendance africaine par les forces de l'ordre".
Le rapport a été commandé par le Conseil des droits de l'homme basé à Genève en juin de l'année dernière à la suite du décès, le 25 mai 2020, de George Floyd, un Noir de 46 ans tué par la police à Minneapolis, Minnesota.
La mort de Floyd a déclenché des manifestations contre la brutalité policière et l'injustice raciale aux États-Unis et dans le monde.
La lettre à Bachelet notait qu'il y avait eu des appels pour la création d'une commission d'enquête pour «enquêter sur le racisme systémique dans l'application de la loi aux États-Unis».
Une commission de haut niveau telle que celle recommandée par les organisations et les familles des victimes est généralement réservée aux grandes crises internationales comme le conflit syrien.
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