mardi 29 mars 2022

La police privilégie la piste du suicide collectif et du survivalisme

 La police privilégie la piste du suicide collectif et du survivalisme




Le 24 mars, une famille de cinq Français résidant à Montreux, en Suisse, tombait du haut de leur balcon situé au 7e étage d'un immeuble du centre-ville. Quatre d'entre eux sont morts, un cinquième se trouve toujours dans le coma.


L'enquête avance. La police privilégie, mardi 29 mars, la thèse du suicide collectif dans l'affaire de la famille française de Montreux morte en Suisse la semaine passée. Cinq membres d'une même famille se seraient jetés du balcon du 7e étage de leur immeuble dans cette ville du canton de Vaud.


L'enquête "laisse supposer que toutes les victimes ont sauté du balcon les unes après les autres", précise la police vaudoise. Le père de famille de 40 ans, son épouse, sa sœur jumelle ainsi que la fillette du couple âgée de 8 ans, sont morts. Le fils reste hospitalisé dans le coma mais dans un état stable.



Le drame s'est produit jeudi dernier dans un quartier de Montreux, à deux pas du casino de cette ville chic du bord du lac Léman. Selon l'enquête, les cinq personnes sont tombées d'une hauteur de plus de vingt mètres, les unes après les autres, dans un intervalle de cinq minutes.


Une famille qui vivait en quasi-autarcie

Les enquêteurs, qui ont trouvé un escabeau sur le balcon d'où ont sauté les membres de cette famille, n'ont pu déceler aucune trace de lutte. "Avant ou pendant les faits, aucun témoin, y compris les deux gendarmes présents sur place dès 6h15 et les passants se trouvant au bas de l'immeuble, n'a entendu le moindre bruit ou cri en provenance de l'appartement ou du balcon", souligne le communiqué de la police suisse. 


"Les investigations techniques ne montrent aucun signe avant-coureur d'un tel passage à l'acte", souligne la police, notant toutefois que "depuis le début de la pandémie, la famille était très intéressée par les thèses complotistes et survivalistes".

La famille vivait en quasi-autarcie, retirée de la société. Seule la sœur jumelle de la maman travaillait à l'extérieur du domicile. Ni la maman ni la fillette n'étaient enregistrées auprès des autorités et cette dernière n'allait pas à l'école. Son grand frère était pour sa part censé être scolarisé à domicile et c'est une procédure de vérification au domicile par deux policiers, peu avant le drame, qui semble avoir poussé à l'acte. "L'ensemble de ces éléments suggère, chez les membres de cette famille, la crainte d'une immixtion de l'autorité dans leur vie", souligne le communiqué de la police vaudoise.


Francetvinfo

Dollar: suprématie remise en cause par la Russie en guerre et la Chine

 Dollar: suprématie remise en cause par la Russie en guerre et la Chine




Face à l’ampleur des sanctions financières imposées à la Russie, certains Etats cherchent à s’affranchir du dollar pour ne pas être à leur tour la cible de représailles américaines. La suprématie du billet vert est-elle remise en cause ?


Hier, le G7 a fait savoir qu’il refusera catégoriquement de régler le pétrole russe en rouble comme l’exige aujourd’hui le Kremlin. Cette fin de non recevoir est en soi une preuve éclatante du pouvoir extraordinaire que conserve le dollar. C'est la monnaie des marchés pétroliers et d'une écrasante majorité de marchandises ou de produits financiers. Il faudra bien plus qu’un oukase de Vladimir Poutine pour renverser la table. D'autres États sont inquiets de voir à quel point la monnaie américaine est devenue une arme de guerre susceptible de détruire leur économie, ils tentent donc de trouver une alternative, avec encore bien peu de résultat concret pour le moment.


L’Inde, par exemple, étudie un mécanisme d'échange roupie pétrole pour importer du pétrole russe

Cette piste évoquée par le ministre indien des Affaires étrangères a été démentie hier par le ministre de l’Énergie interpellé au Parlement sur cette question. L'idée a fait des émules chez les concurrents : le ministre iranien du Pétrole a proposé à New Delhi des livraisons en roupie ou en monnaie iranienne. La Chine règle déjà une partie de ses importations russes en renminbi ou en roubles, elle pourrait en faire davantage. Il y a plus étonnant encore : l'Arabie saoudite, le grand allié des États-Unis dans la région du Golfe, a laissé entendre qu’il pourrait désormais coter son or noir en renminbi. Cela fait six ans que les Saoudiens et les Chinois en discutent, leurs pourparlers se sont soudainement intensifiés depuis la mise en œuvre des sanctions anti-russes. Sur le plan commercial cela fait sens. La Chine achète trois fois plus de pétrole saoudien que les États-Unis. Pékin absorbe 20% des exportations du royaume. Mais Riyad a aussi une relation privilégiée avec les États-Unis et sa monnaie à préserver : le riyal est adossé au dollar et le quart des réserves de la Banque centrale est constitué de bons du Trésor, c’est-à-dire de dette américaine. Le prince Mohammed Ben Salmane doit donc peser le pour et le contre avant d’aller plus loin dans son rapprochement monétaire avec la Chine.




Le renminbi est-il en mesure de supplanter rapidement le dollar ?

C'est la volonté affichée à Pékin. Pour y parvenir, la Chine a derrière elle le poids de son économie et de ses échanges avec le reste du monde. Mais tant que le renminbi ne sera pas librement convertible, il ne pourra pas assumer un rôle équivalent à celui du billet vert. Et pour inspirer confiance, il vaut mieux que la banque centrale soit pleinement indépendante, ce qui n’est pas encore le cas en Chine. Le renminbi est donc loin de constituer une alternative crédible et immédiate au dollar. La Chine a toutefois une emprise monétaire croissante. Avec notamment les projets qu’elle finance dans le cadre de la Route de la soie. Une quinzaine de pays africains ont désormais du yuan dans leurs réserves.



Il y a donc une amorce de « dédollarisation » de l’économie mondiale ?



D'après une étude récente du FMI, l'érosion du dollar a commencé il y a 20 ans. La part du dollar dans les réserves de changes est passé de 70 à 60%. Et cela a relativement peu profité à la monnaie chinoise, elle constitue seulement le quart des devises alternatives. Le reste est constitué d’un panier de monnaies considérées comme sûres, le dollar canadien, la couronne suédoise ou le won sud-coréen sont de plus en plus prisés. Se passer du dollar, oui, mais pas à n'importe quel prix.



En l'espace d'un an c'est la deuxième fois qu'il limoge le dirigeant de la compagnie pétrolière pour le même motif. Il accuse la compagnie dont l'État est l'actionnaire majoritaire d'alimenter l'inflation.


Rfi


Mondial 2022 : l'Afrique du Nord frappe fort aux barrages aller

 Mondial 2022 : l'Afrique du Nord frappe fort aux barrages aller




Lors des barrages en zone africaine pour la Coupe du monde, les trois équipes d’Afrique du Nord (Algérie, Tunisie et Maroc) ont fait un bon choix lors des qualifications qui se joueront mardi. Nouveau champion d’Afrique, le Sénégal devra retrouver la forme pour se remettre de la défaite subie en Egypte (1-0), son rival battu en finale de la CAN.



Après les matches aller de la semaine dernière, tout va se jouer mardi 29 mars pour les dernières places de la Zone Afrique pour le Mondial-2022.


Sénégal - Égypte (aller 0-1) : les Lions doivent se réveiller

Récent champion d'Afrique, le Sénégal doit retrouver ses vertus pour remonter la défaite subie en Égypte (1-0), l'adversaire qu'il a vaincu en finale de CAN, pour le barrage retour de la Coupe du monde.


"J'ai dit à mes joueurs de relever la tête, (...) de rester calmes et sereins et surtout d'avoir confiance en nous", a lancé Aliou Cissé sitôt la défaite du Caire consommée.


Les champions d'Afrique vont bénéficier de la folie de leurs supporters dans le tout nouveau stade de Diamniadio, la ville nouvelle à une trentaine de kilomètres de Dakar. "On va jouer devant notre public. Le public égyptien a été extraordinaire. Je crois que celui de Diamniadio aussi jouera sa partition au retour et inch Allah on passera", a lancé Aliou Cissé.


Le coach risque d'être cependant privé d'Abdou Diallo en défense centrale, sorti en début de rencontre à l'aller, touché aux adducteurs. Mais Carlos Queiroz, le coach portugais de l'Égypte, pourrait, lui, devoir remanier toute sa charnière : Mahmoud el-Wensh est suspendu et Mohamed Abdelmonem est sorti le nez en sang à l'aller.


Nigeria - Ghana (aller 0-0) : rendez-vous au match retour

Lors du match aller, le Ghana et le Nigeria se sont séparés sur un score nul et vierge à Kumasi, au pays des Blacks Stars. 


Tout se jouera donc mardi lors du match retour au Nigeria entre les deux derniers pays anglophones en lice dans ses barrages africains.


Algérie - Cameroun (aller 1-0) : les Fennecs veulent oublier la CAN

L'Algérie, humiliée lors de la CAN en janvier 2022 au Cameroun, est revenue à son meilleur. Au match aller, les Fennecs ont pris une option pour la qualification à la Coupe du monde 2022 au Qatar en battant le Cameroun 1-0 à Douala.


Dominé, le Cameroun de Rigobert Song, ancien capitaine devenu sélectionneur, doit renverser la vapeur à Blida, mardi, s'il veut jouer une huitième Coupe du monde.


Tunisie - Mali (aller 1-0) : le Mali veut faire oublier le cauchemar du match aller

Le Mali, qui n'a jamais disputé de Mondial, a été plombé par la soirée cauchemar de l'ancien parisien Moussa Sissako : un terrible but contre son camp suivi d'une exclusion en position de dernier défenseur.


Pour sa troisième sélection, le joueur formé au Paris Saint-Germain a d'abord marqué d'une passe en retrait beaucoup trop appuyée, alors qu'il n'était même pas en danger (36e). À peine le temps d'être réconforté par ses coéquipiers qu'il a vu rouge (40e) pour une faute en dernier défenseur sur Saïfeddine Jaziri.



Les Maliens peuvent s'en mordre les doigts et vont devoir oublier ce coup du sort mardi à Radès pour espérer se qualifier face aux Aigles de Carthage.



Maroc - RD Congo ( aller 1-1) : les Lions de l'Atlas en ballotage favorable

Le Maroc n'a pas gagné en déplacement, mais il a décroché un nul prometteur contre la RD Congo (1-1) lors du match aller.


Menés depuis la 12e minute sur une frappe enveloppée de l'ex-Lorientais Yoane Wissa, détournée par la tête de Romain Saïss, les joueurs de Vahid Halilhodzic ont égalisé sur une reprise de Tarik Tissoudali (76e).


Les Lions de l'Atlas sont en ballotage favorable pour le match retour. Avec la règle du but à l'extérieur toujours en vigueur dans ces qualifications de la zone Afrique, ils ont un avantage à domicile pour rejoindre le Mondial-2022 au Qatar. 





France 24



lundi 28 mars 2022

Chine: la moitié de Shanghai confinée pour quatre jours

 Les Shanghaïens habitant dans l'est de la ville sont confinés jusqu'au 1er avril à 5h du matin à leur domicile, avec interdiction d'en sortir. A cette date, ce sera au tour de la partie ouest.




L'annonce de cette mesure dimanche soir a provoqué un afflux des habitants dans les supermarchés. Beaucoup d'entre eux sont lassés de l'impuissance des autorités à juguler cette flambée épidémique malgré plusieurs semaines de restrictions.

Pour la mairie, ce confinement en deux phases vise à accélérer le dépistage de la population et à venir à bout des nouvelles infections "le plus vite possible".

Jusqu'alors, Shanghai avait cherché à éviter un confinement total, très préjudiciable à l'économie, cherchant plutôt à minimiser les perturbations avec une approche plus ciblée: des confinements de 48 heures de bâtiments ou complexes résidentiels.

La métropole est devenue ces derniers jours l'épicentre d'une nouvelle vague de contaminations, liée au variant Omicron, qui a commencé à s'accélérer début mars et met à rude épreuve la stra

France 24

un second atterrisseur lunaire, concurrent du Starship de SpaceX

 un second atterrisseur lunaire, concurrent du Starship de SpaceX




Afin d'emmener les astronautes entre l'orbite et la surface de la Lune, la Nasa devrait sélectionner un second alunisseur pour le programme Artemis. Son budget ...




La Nasa vient de recevoir un budget de 24,04 Md$ pour l'année fiscale 2022, en hausse d'environ 3,3 % par rapport à 2021. Bien qu'il soit très légèrement inférieur à ce que souhaitait la Nasa (24,8 Md$), il permet à la quasi-totalité de ses programmes d'être en augmentation par rapport au budget précédent. Dans le domaine de l'exploration humaine de la Lune et du développement économique de l'orbite basse, deux programmes, l'Human Landing System et le Commercial LEO Development reçoivent, pour la première fois, la totalité des fonds demandés par la Nasa. C'est évidemment un signal fort de l'intérêt croissant des États-Unis pour ces deux objectifs.




À la suite de cette annonce budgétaire, la Nasa a déclaré qu'un second alunisseur sera sélectionné, afin d'emmener ses astronautes entre l'orbite et la surface de la Lune en vue d'une mission inhabitée et une mission habitée à horizon 2026 et 2027. Pour l'heure, seule l'entreprise SpaceX avait été choisie pour développer un alunisseur dans le cadre de la mission Artemis III, suscitant de vives critiques de la part de nombreux représentants politiques et industriels. Blue Origin et Dynetics, les deux sociétés perdantes face à SpaceX, avaient tenté de faire annuler le contrat. Le Congrès et de nombreux responsables politiques ont donc rappelé leur attachement à la compétition dans le cadre du programme Human Landing System. Un second alunisseur a aussi comme intérêt de ne pas dépendre des seules solutions de transport commercialisées par SpaceX et de permettre une redondance des capacités avec des solutions d'alunissage concurrentes.


Deux solutions d'alunissage alternatives et concurrentes

D'ici quelques semaines, la Nasa publiera un appel d'offres ouvert à toutes les entreprises américaines, et non pas aux seuls projets concurrents de SpaceX qui avait perdu le premier appel d'offres. À savoir le National Team de Blue Origin et Dynetics associé à Thales Alenia Space. Ce deuxième appel d'offres, qui confirme aussi la stratégie de la Nasa d'aller vers le tout commercial plutôt qu'une approche contractuelle plus conventionnelle où elle serait propriétaire des véhicules et de la propriété intellectuelle, sera très différent du premier. Les exigences seront renforcées par rapport à l'appel d'offres qui encadrait le contrat HLS de SpaceX.


Concrètement, ce futur alunisseur devra avoir de meilleures capacités d'emport, réaliser des séjours lunaires plus longs et être en mesure de s'amarrer au Gateway. Pour assurer une forme d'équité entre les entreprises concurrentes, la Nasa prévoit de renforcer les conditions imposées à SpaceX, en s'adaptant aux nouvelles exigences. En contrepartie, SpaceX s'est vu octroyer une deuxième mission de démonstration.


Futura-Sciences

Auchan assume de rester en Russie, Kiev appelle au boycott

 Auchan assume de rester en Russie, Kiev appelle au boycott




L'invasion de l'Ukraine et les sanctions occidentales contre la Russie qui ont suivi ont fait fuir bon nombre d'entreprises étrangères de la Russie. Partir ou rester, c'est le dilemme des entreprises françaises. Parmi elles Auchan. Son PDG a décidé de maintenir la présence du groupe en Russie. Il s'explique dans une interview au « Journal du Dimanche ». Cette annonce a provoqué la colère de Kiev qui appelle au boycott des magasins Auchan, Décathlon ou encore Leroy Merlin.



Le PDG d’Auchan Retail International Yves Claude a défendu dimanche le maintien des activités du groupe en Russie, un choix « pas simple » après l’appel du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Selon le dirigeant, qui s’exprime dans une interview au Journal du Dimanche, « partir serait imaginable sur le plan économique mais pas du point de vue humain ». En réponse à ce maintien, le chef de la diplomatie ukrainienne a appelé, dimanche après-midi, au boycott de l’enseigne.


« Apparemment, les pertes d’emploi en Russie sont plus importantes que les morts en Ukraine », a écrit le ministre des Affaires étrangères ukrainien Dmytro Kouleba, sur Twitter. « Si Auchan ignore les 139 enfants ukrainiens assassinés pendant ce mois d’invasion russe, ignorons Auchan et tous ses produits », a-t-il ajouté, appelant à « boycotter » les magasins Auchan, Leroy-Merlin et Decathlon, tous détenus par l’Association familiale Mulliez.


Interpellé par Volodymyr Zelensky devant le Parlement français mercredi sur son activité en Russie, où il est présent depuis une vingtaine d’années et emploie 30 000 personnes, Auchan a décidé de se maintenir dans le pays même s’il y prévoit des pertes pour 2022, explique Yves Claude.

En Russie, où Auchan réalise 10 % de ses ventes mondiales, « nous avons un positionnement de discounter et nous pensons contribuer en période de forte inflation à protéger le pouvoir d’achat des habitants », ajoute-t-il, précisant ne pas vouloir priver ses salariés, dont 40 % sont actionnaires, de leur emploi et ses clients de leur pain quotidien. « Il est facile de nous critiquer, mais nous, on est là, on fait face et on agit pour la population civile », répond-il aux critiques qui appellent l’Association familiale Mulliez (Leroy Merlin, Auchan ou Decathlon) à quitter la Russie, estimant que ses enseignes font d’elle un des plus gros contribuables pour le budget de l’État russe.


Yves Claude, récemment nommé à la tête d’Auchan Retail et d’Auchan France, rappelle qu’Auchan a suspendu ses investissements en Russie et que sa filiale (232 magasins et des activités de commerce en ligne) y fonctionne « en autarcie ».


Une décision « contre-productive »

Comme d’autres groupes, il fait également valoir qu’un retrait exposerait ses dirigeants locaux à des poursuites et renflouerait les capitaux russes, une décision « contre-productive ». « Je me pose des questions tous les jours, car la décision n’est pas simple à prendre, mais je suis convaincu que c’est la bonne. Je me sens soutenu par mes actionnaires, mes collaborateurs et nos partenaires sociaux » mais aussi par des hommes politiques, affirme Yves Claude, interrogé sur les conséquences de ce maintien sur l’image du groupe.


Il conclut en affirmant ne pas « ressentir » de débats intenses au sein de l’Association familiale Mulliez, qui emploie 77 500 personnes en Russie.


En Ukraine, où Auchan opère 43 magasins (6 000 employés), les conditions sont « extrêmes » et des ruptures de stocks de produits frais ont commencé à être observées car 90 % des produits venaient de l’intérieur du pays. Des solutions d’approvisionnement depuis les pays limitrophes ont été mises en place cette semaine, précise le PDG. Une centaine d’employés Ukrainiens ont été accueillis par leurs homologues à l’étranger et seront recrutés ailleurs par le groupe, dont les actionnaires consacreront une partie du dividende pour aider les réfugiés, explique-t-il encore.

Gand-Wevelgem: L’Erythréen Biniam Girmay s’offre une victoire historique !

Gand-Wevelgem: L’Erythréen Biniam Girmay s’offre une victoire historique !




Biniam Girmay, un jeune Erythréen de 21 ans, remporte la course flamande Gand-Wevelgem. Pour la première fois dans l'histoire du cyclisme, un coureur africain gagne une classique, les courses d'un jour les plus prestigieuses au monde.


C'est un exploit monumental ! Médaillé d'argent dans la catégorie espoirs aux Mondiaux l'an passé, Biniam Girmay a signé la plus importante victoire d'un coureur d'Afrique subsaharienne dans le cyclisme. L'Érythréen, passé professionnel en 2020 dans l'équipe française Delko, a rejoint le niveau WorldTour au printemps dernier. Il s'est affirmé en fin de saison en gagnant la Classic Grand Besançon avant d'entamer la saison 2022 par un succès fin janvier à Majorque.


Dans cette classique, on attendait le champion de Belgique Wout van Aert, c’est finalement le coureur est-africain qui va créer la sensation. « J’étais venu ici pour avoir un bon résultat, mais je ne m’imaginais pas que ce serait si incroyable, a lâché Biniam Girmay après sa victoire. Je me sentais de mieux en mieux et de plus en plus confiant. Dans le sprint, j'avais affaire à des coureurs forts, mais j'ai eu confiance. Tout le monde attendait ce qu’allait faire van Aert. En fait, c’était beaucoup plus facile que prévu. »


« Ça va tout changer pour moi »

Vainqueur du trophée du Cycliste africain de l'année en 2020, devenant le plus jeune lauréat à 20 ans, l’Érythréen est escorté depuis ses débuts par les prédictions les plus optimistes des observateurs du cyclisme mondial. « Biniam Girmay est un grand espoir du cyclisme africain. (...) Il progresse très rapidement grâce à ses qualités naturelles de puncheur. On va entendre parler de lui dans les années futures. C’est une certitude », assurait déjà Bernard Hinault en décembre 2020.


Cette première victoire d’un coureur africain dans un classique World tour va forcément ouvrir les portes de la notoriété à Biniam Girmay en Afrique et dans le monde. Pour celui qui vient d’un petit pays, Érythrée, de six millions d’habitants, c'est incommensurable. « Ça va tout changer pour moi, reconnait Girmay. J’espère aussi que ça va tout changer dans un futur proche pour tous les Africains. Je les félicite tous, on doit tous se féliciter, nous les coureurs africains. »


Biniam Girmay a prévu de rentrer dans son pays pour savourer ce succès et revoir sa famille, puis de revenir en Europe afin de courir le Giro, le Tour d’Italie, du 6 au 29 mai 2022.

vendredi 25 mars 2022

Un faux professeur s’introduit dans une école primaire de Douai et donne un cours

 Un faux professeur s’introduit dans une école primaire de Douai et donne un cours





A Douai, un homme de 45 ans est en garde à vue, après s'être fait passer pour un enseignant. Mardi, il s'est présenté à l'école Jean-Jaurès, et a donné cours à des élèves pendant une trentaine de minutes. Il est connu de la justice pour des faits de nature sexuelle.




«Il y a eu un concours de circonstances malheureux, qui fait que la vigilance de l'école n'a pas été alertée»: cet homme de 45 ans «s'est présenté alors que justement, un professeur était absent» et que l'équipe «attendait un remplaçant», a expliqué à l'AFP le procureur de la République de Douai, Frédéric Fourtoy, confirmant une information de la Voix du Nord.



Une expertise psychiatrique «en cours»



Lorsqu'il se présente, «on lui demande “vous êtes le remplaçant?”, et lui dit “oui”, et il va faire cours» dans une classe de CM1/CM2, a-t-il raconté. «Il est resté environ une heure à une heure et demie avec les élèves, le temps du cours», mais son comportement étonnant les a mis en alerte. «Il aurait notamment fait une dictée, qui n'était pas du tout conforme» et a «tout de suite paru incohérente», a précisé Frédéric Fourtoy.




«Ensuite, à la récréation il fixait bizarrement les personnes, il avait un comportement un peu anormal». La directrice adjointe a «surtout été alertée par des élèves, sur le fait qu'il avait mis quelques affaires d'élèves, telles que des cahiers, ou des feuilles, dans son sac», a-t-il encore détaillé. L'homme est finalement «parti de lui-même», et l'école a déposé plainte. Après avoir tenté sans succès de s'introduire dans une autre école, il a été interpellé et placé en garde à vue pour «intrusion dans un établissement scolaire» et pour vol.




Selon les premiers éléments recueillis, «il n'avait pas prémédité» cette intrusion. L'homme est «bien connu de la justice pour un certain nombre de méfaits», dont des faits «assez anciens» de nature sexuelle, mais «n'avait pas été condamné depuis 2013», a dit Frédéric Fourtoy. Une expertise psychiatrique «est en cours».



Le Figaro


Sauvé d’un cancer terminal des poumons par une double greffe

 Sauvé d’un cancer terminal des poumons par une double greffe




Le quinquagénaire peut désormais mener une existence normale, travailler ou faire du sport sans assistance respiratoire. La réussite de l’opération est une première mondiale. Albert Khoury, 54 ans, a survécu à son cancer des poumons en phase terminale grâce à une double greffe pulmonaire, le 24 mars à Chicago. AFP Ce pourrait être...




Ce pourrait être une avancée considérable dans le traitement des cancers en phase terminale. C’est une première, des médecins américains ont annoncé jeudi être parvenus à réaliser une double greffe de poumon sur un patient atteint d’un cancer pulmonaire en phase terminale. L’opération suscite l’espoir des médecins et d’autres malades avancés.



Le patient en question, Albert Khoury, un non fumeur de 54 ans, a passé sept heures sur la table d’opération pour recevoir ses nouveaux poumons, à l’hôpital Northwestern Medicine de Chicago, le 25 septembre 2021. Six mois plus tard, ses nouveaux poumons fonctionnent bien et il n’a été trouvé aucune trace de cellules cancéreuses dans son corps.



« Les greffes de poumons sont extrêmement rares dans le cas de cancers du poumon, avec très peu d’exemples recensés », a expliqué dans un communiqué Ankit Bharat, le chirurgien thoracique en chef à Northwestern Medicine. « Pour les patients avec un cancer de stade 4, la greffe de poumon est considérée comme absolument exclue, mais étant donné que le cancer d’Albert était cantonné à sa poitrine, nous étions convaincus de pouvoir le débarrasser de toutes les cellules cancéreuses lors de l’opération et sauver sa vie. »




Les chirurgiens se montrent en général réticents à pratiquer ce type de greffes car le risque de rechute, chez un patient qui doit prendre des médicaments immunosuppresseurs afin d’empêcher un rejet du transplant, est très élevé s’il subsiste ne serait-ce que quelques cellules cancéreuses dans l’organisme. Les rares premières opérations de ce genre ont échoué, mais les médecins en savent désormais davantage sur la façon dont les cancers se propagent.



« À cause du Covid, je n’ai pas pu commencer de traitement »

Douleurs dorsales, éternuements, frissons, toux... les symptômes d’Albert Khoury sont apparus début 2020. Cet ouvrier du bâtiment de Chicago a d’abord cru qu’il s’agissait du Covid-19, avant de commencer à tousser du sang et d’appeler son médecin. Les examens révèlent finalement un cancer de stade 1. « Mais à cause de la vague de Covid-19, je n’ai pas pu commencer de traitement immédiatement », raconte-t-il dans un communiqué.



En juillet 2020, son cancer s’était aggravé, au stade 2. Et la chimiothérapie ne l’a pas empêché de progresser encore, aux stades 3 puis 4. On lui avait annoncé qu’il n’y survivrait pas, quand sa sœur lui a parlé des greffes de poumons de l’hôpital de Northwestern Medicine, pionnier dans ce domaine. En 2020, une équipe dirigée par le chirurgien Ankit Bharat avait déjà effectué une double greffe sur une jeune femme dont les poumons avaient été ravagés par le Covid-19.



Le Parisien

Pandémie de Covid-19: les efforts contrariés de la lutte contre la tuberculose

 Pandémie de Covid-19: les efforts contrariés de la lutte contre la tuberculose





Pour la première fois en dix ans, le nombre de morts liés à la maladie est en augmentation. Conséquence directe de la pandémie qui a perturbé les programmes de prévention et de traitement des malades. À l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, ce jeudi 24 mars, …




La tuberculose n'est pas la seule maladie qui a progressé pendant la pandémie. Le constat est connu : avec les systèmes de santé phagocytés par le Covid, beaucoup d'autres pathologies ont explosé. Mais c'est particulièrement vrai pour la tuberculose, estime Françoise Vanni. Elle travaille au Fonds mondial, premier financeur international de la lutte contre la tuberculose : « Les syndromes de toux et de maladies pulmonaires sont des symptômes qui ont été confondus avec ceux du Covid-19. Et donc, on leur a plutôt dit de rester chez eux. Ce qui s’est passé aussi, c’est que tous les systèmes de santé qui sont orientés vers la lutte contre la tuberculose, y compris les spécialistes de maladies pulmonaires, se sont retrouvés à se concentrer sur le Covid-19. »



Impossible de savoir combien de personnes ont été contaminées pendant la pandémie. Ce qu'on sait, en revanche, c'est que le nombre de personnes sous traitement a baissé de près d’un million en 2020 par rapport à 2019. Avec le risque que tous ceux qui sont passés sous les radars propagent un peu plus la maladie. « Une personne qui porte la tuberculose et qui n’en a pas connaissance peut transmettre la maladie à une quinzaine de personnes autour d’elle. Alors, vous imaginez bien qu’un million de personnes qui ont été traitées en moins sur une année, ça peut avoir un effet en cascade », ajoute Françoise Vanni.



Deux régions concentrent la majorité des cas. Il s'agit de l'Asie du Sud-Est, en plus de l'Inde et de la Chine, et de l'Afrique, mais l'Europe n'est pas épargnée. On sait que la tuberculose est intimement liée à la précarité. La hausse mondiale des prix de l'énergie et des denrées alimentaires, ainsi que l'effondrement du système de santé en Ukraine, pourraient de ce point de vue relancer un peu plus les contaminations.

Concurrence : trois questions sur l'accord trouvé par l'Union européenne pour encadrer les géants du numérique

Concurrence : trois questions sur l'accord trouvé par l'Union européenne pour encadrer les géants du numérique





Le texte, qui pourrait entrer en vigueur en janvier 2023, prévoit des amendes pouvant atteindre jusqu'à 20% du montant des ventes mondiales pour les contrevenants.


 Du changement dans vos smartphones (et pas que). L'eurodéputé allemand, Andreas Schwab,

rapporteur du texte, s'est félicité d'un "accord [qui] inaugure une nouvelle ère de réglementation des technologies dans le monde entier", et qui pourra mettre "un terme à la domination toujours plus grande des grandes entreprises technologiques". Les Etats membres de l'UE, la Commission et le Parlement européen ont trouvé un accord jeudi 25 mars sur le règlement des marchés numériques ou DMA (de Digital Markets Act, en anglais). 


Franceinfo résume en trois questions ce qu'il faut savoir de cette nouvelle législation, qui doit mettre fin aux abus de position dominante des géants du numérique en leur imposant une série d'obligations et d'interdictions.


Quel était l'objectif de ce texte ?

Appel de Google après une amende de 2,4 milliards d'euros, annulation d'une contravention de plus d'un milliard d'euros pour Intel…  Après plusieurs années à courir en vain après les infractions des multinationales en matière de concurrence dans des procédures judiciaires interminables, Bruxelles a décidé d'agir en amont, en leur imposant une vingtaine de règles à respecter sous peine d'amendes dissuasives. Objectif : agir vite et efficacement, avant que les comportements abusifs n'aient détruit la concurrence. 


Les très grandes plateformes jouent un rôle de "contrôleur d'accès" de l'internet, estime la Commission. L'accord cible donc les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) et peut-être une poignée d'autres groupes comme l'entreprise de réservation en ligne Booking ou le réseau social TikTok. La liste reste à définir selon des critères attestant de leur pouvoir : 75 milliards d'euros de capitalisation boursière, 7,5 milliards de ventes en Europe ainsi que 45 millions d'utilisateurs finaux actifs et 10 000 entreprises utilisatrices. Bruxelles a souhaité établir ces critères objectifs qui s'appliqueront à tous, après avoir été accusé de viser les seuls géants américains.


L'Union européenne met en place "des obligations applicables immédiatement, des délais courts et stricts (pour corriger les fautes éventuelles) et des sanctions dissuasives", a résumé le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, qui avait présenté ce projet en décembre 2020 avec son homologue à la Concurrence, Margrethe Vestager. L'entrée en vigueur du texte est espérée en janvier 2023.


Que contient l'accord ?

La législation établit un contrôle de la Commission sur toutes les opérations de rachat de ces géants, quelle que soit la taille de la cible, pour limiter l'accaparement de l'innovation des start-up et éviter les rachats ayant pour seul but de tuer un concurrent.


Elle fixe en plus une vingtaine de règles pour endiguer les abus constatés ces dernières années. Ainsi, les grandes plateformes se verront interdire tout favoritisme envers leurs propres services dans les résultats des moteurs de recherche, comme Google a été accusé de le faire avec son site de vente en ligne Google Shopping.


La nouvelle loi empêchera ces géants d'utiliser les données générées sur leur site par des entreprises clientes pour mieux les concurrencer, comme cela a été reproché à Amazon.


Le texte doit aussi mieux protéger les utilisateurs en rendant obligatoire leur consentement pour le croisement de données issues de plusieurs services en ligne à des fins de profilage publicitaire. Il empêchera d'imposer des applications préinstallées sur les ordinateurs ou les téléphones (applis de météo, de musique, de navigation) et facilitera le recours à des produits alternatifs.


Dans la dernière ligne droite, le Parlement européen a aussi obtenu que soit ajoutée l'interopérabilité des services de messagerie qui permettra par exemple à un utilisateur de Signal de communiquer avec un contact utilisant WhatsApp (Meta). Des amendes pouvant atteindre jusqu'à 10% des ventes mondiales sont prévues en cas d'infraction, et même 20% en cas de récidive.



Quelles ont été les réactions ?



Le secrétaire d'Etat français au Numérique, Cédric O, s'est félicité de voir l'UE adopter "la régulation économique la plus importante de ces dernières décennies".


Francetvinfo

Le Covid-19 ne la met pas K.-O.

 Le Covid-19 ne la met pas K.-O.






Le troisième combat est plus difficile. Pas tant à cause de la stature de son adversaire qu'en raison des circonstances : Manon Fiorot contracte le Covid-19 juste avant le combat. L'affrontement est décalé.


"Le Covid a compliqué ma préparation. Après la semaine d'isolement, j'ai eu une semaine très intense alors que normalement, tu es censé simplement t'affûter avant un combat", explique la combattante de MMA. "Avec la fatigue, le match a été très compliqué."


La victoire est malgré tout au rendez-vous. Manon Fiorot triomphe de la Brésilienne Mayra Bueno Silva sur décision unanime. Pas de K-.O. cette fois, mais elle monte directement à la 14e place de sa catégorie à l'UFC.


La rencontre suivante doit lui ouvrir les portes du top 10. La Française a initialement rendez-vous avec Jessica Eye le 6 mars, mais l'Américaine se blesse à l'œil. L'UFC lui offre alors une chance encore plus belle, un combat contre une adversaire du top 5 : Jennifer Maia. Un défi qui est loin de lui faire peur malgré le changement de dernière minute.


Une chance de perdue, une meilleure de retrouvée

"J'ai eu un camp d'entraînement de trois mois et je suis plus que prête. Trois semaines d'attente, c'est gérable et je suis vraiment contente de ce nouveau défi. Je pense que Jessica Eye et Jennifer Maia ont un style similaire, nous travaillons juste sur quelques détails pour ce nouveau combat", explique la meilleure représentante française de l'UFC. "Je sais qu'elle est dure, tenace et qu'elle a gagné le deuxième round contre Valentina [la championne du monde, NLDR]. Mais c'est moi qui vais remporter ce combat. Cette année, je veux terminer meilleure challenger de la division des poids mouches.


Manon Fiorot espère que cette rencontre accélérera son chemin vers un combat pour le titre. Une victoire, et surtout avec la manière dont la Niçoise est coutumière, la propulserait donc dans le top 5 et lui ouvrirait une voie royale vers la championne, Valentina Shevchenko. Le défi ultime, car la championne du monde actuelle n'a perdu que trois fois dans sa longue carrière, commencée en 2003. Outre la catégorie poids plume, Valentina Shevchenko est également numéro 1 du classement "pound-for-pound" féminin (toutes catégories confondues) féminin de l'UFC. 


Pas de quoi impressionner Manon Fiorot, qui rêve de s'emparer de la ceinture et de la défendre jusqu'à la fin de sa carrière.

mercredi 23 mars 2022

Meurtre d'un ex-rugbyman argentin à Paris: le principal suspect, d'extrême droite, arrêté en Hongrie

 Meurtre d'un ex-rugbyman argentin à Paris: le principal suspect, d'extrême droite, arrêté en Hongrie



L'homme, âgé de 27 ans, ancien militaire et membre du mouvement d'extrême-droite GUD, est soupçonné d'avoir tiré sur l'ex-rugbyman Federico Martin Aramburu qui est décédé sur place. Un autre homme, également actif à l'extrême-droite, qui aurait également tiré, est toujours recherché.



Loïk Le Priol, principal suspect dans la mort samedi 19 mars à Paris de l'ex-rugbyman Federico Martin Aramburu, a été interpellé dans la nuit de mardi à mercredi en Hongrie, a appris Le Figaro du parquet de Paris, confirmant une information de l'AFP. «Un mandat d'arrêt européen est en cours d'exécution», nous précise-t-on. Pour rappel, l'ex-international argentin de 42 ans avait été tué de plusieurs balles après une altercation au bar «Le Mabillon», situé dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés (6e arrondissement).


Loïk Le Priol est soupçonné d'avoir tiré sur l'ex-rugbyman, qui est décédé sur place. Un autre homme, qui aurait également tiré, est toujours recherché. Mardi 22 mars, une jeune femme de 24 ans, suspectée d'avoir conduit une Jeep depuis laquelle les deux hommes auraient tiré sur l'ancien international argentin, a été mise en examen pour «complicité d'assassinat» et placée en détention provisoire.


Un ancien militaire et ex-membre du GUD

Aujourd'hui âgé de 27 ans, Loïk Le Priol a été formé à l'École des mousses de la Marine nationale, à Brest, entre 2010 et 2011. Il a été affecté au commando marine de Montfort au sein duquel il a participé à des opérations extérieures au Mali et à Djibouti entre 2013 et 2015. Il a été rapatrié en France en juillet 2015 sur recommandation des médecins militaires en raison d'un état de stress post-traumatique sévère. Il a ensuite été radié pour des motifs disciplinaires, précise la Marine nationale à l'AFP.


Loïk Le Priol a également été militant au sein du GUD (Groupe union défense), une organisation étudiante d'extrême droite dissoute en 2017. Connue pour ses actions violentes, cette organisation était très active dans certaines universités au cours des années 1970 avant de perdre peu à peu de l'influence.


Un individu réputé violent

Loïk Le Priol est «connu comme un individu à la violence débridée et comme étant particulièrement incontrôlable, y compris avec ses propres camarades», explique à l'AFP le politologue Jean-Yves Camus, spécialiste de l'extrême droite. Le mis en cause a été condamné dès l'âge de 19 ans pour des violences, puis à 23 ans, à quatre mois de prison avec sursis pour des violences volontaires en réunion et conduite en état d'ivresse, selon Marianne . Selon nos confrères, il aurait également été mis en cause pour avoir «frappé et étranglé une prostituée» à Djibouti en 2015.


Loïk Le Priol devrait également être jugé en juin 2022 - avec quatre autres individus -, pour des «violences aggravées» sur l'ancien président du GUD, Édouard Klein. L'agression remonte à octobre 2015 : Loïk Le Priol et ses complices avaient violemment tabassé et humilié leur victime, la forçant même à se déshabiller. Une partie de l'agression avait été diffusée par Mediapart . «Lève-toi, porte tes couilles (...) T'es qu'une merde. Tu as une dernière chance de te lever ou alors on te fout à poil», menacent notamment les agresseurs.


Créateur de la marque «Babtou solide»

Le jeune homme s'est également fait remarquer en lançant en 2016 la ligne de vêtements identitaires «Babtou (blanc, NDLR) Solide». Des t-shirts avec le slogan «Babtou Lives Matter» - reprenant le slogan «Black Lives Matter» de la communauté afro-américaine -, sont notamment vendus en ligne.


Sur Facebook, où le mis en cause n'hésite pas à montrer sa musculature et ses tatouages, on le voit notamment en compagnie de Julien Rochedy, ancien directeur national du Front national de la jeunesse (FNJ) entre 2012 et 2014.


«Oui, j'assume, Le Priol était un copain, on ne se voyait presque plus mais nous avions traîné parfois ensemble vers 2012-2014. Nous nous étions déjà éloignés suite à l'affaire E.Klein (l'ancien président du GUD agressé par Loïk Le Priol et quatre autres individus, NDLR)», a réagi Julien Rochedy sur Twitter. «Ceux qui connaissaient Loïk pensaient tous qu'il s'était calmé. Il avait toujours été fêlé, il était suivi par un psy de l'armée, mais la dernière fois que je l'ai croisé à Paris, il avait une copine, des projets, semblait apaisé. On était contents 'qu'il aille mieux'», poursuit Julien Rochedy.


Sur son Facebook, Loïk Le Priol mentionne de manière énigmatique qu'il a étudié à «école du crime Lorient». Contacté, son avocat, Me Xavier Nogueras, nous indique qu'il attend le retour de son client en France avant de s'exprimer.

Le figaro




















Covid-19 : la levée de l'obligation du masque a été "incontestablement" prématurée, estime l'épidémiologiste Yves Buisson

 Covid-19 : la levée de l'obligation du masque a été "incontestablement" prématurée, estime l'épidémiologiste Yves Buisson





Un test positif au Covid, le 17 mars 2022 (illustration). (DAMIEN MEYER / AFP) Selon le président de la cellule Covid-19 à l’Académie nationale de médecine, les admissions en réanimation "vont arriver. On sait bien qu'il y a un décalage entre les contaminations et malheureusement, la survenue de formes compliquées". Yves Buisson, épidémiologiste...




Yves Buisson, épidémiologiste et président de la cellule Covid-19 à l’Académie nationale de médecine, estime mercredi 23 mars sur franceinfo que la levée du port du masque obligatoire en intérieur s'est "incontestablement" faite trop tôt, le 14 mars dernier, alors qu'on "a affaire à une recrudescence très importante" de l'épidémie.


Yves Buisson : Oui, incontestablement. Il semblait que cette décision démange un peu les décideurs politiques pour satisfaire une grande partie du public. Mais cette décision a été prise un peu par le grand public comme une annonce de la fin de la pandémie. Or, on voit bien qu'il n'en est rien. La pandémie n'est pas finie et il faut continuer de respecter les gestes barrières et le port du masque partout où c'est nécessaire, surtout pour les personnes à risques. Elles doivent continuer de se protéger. Dans la mesure où le port du masque n'est plus obligatoire, il faut maintenant changer la doctrine. Le port du masque obligatoire dans l'espace public, c'était pour protéger les autres.


"Maintenant que tout le monde a enlevé le masque, il faut que les personnes à risque portent un masque de type FFP2, qui les protège elles."


Et puis, se maintenir à jour de vaccination : on a encore trop de personnes à risque qui n'ont pas reçu leur 3ème dose, alors qu'on envisage déjà une 4ème dose pour les plus âgés.


Comment explique-t-on ce rebond de l'épidémie de covid-19 ?


Il y a plusieurs raisons. D'abord, il y a le relâchement des mesures anti-Covid, facteur principal, annoncé pour le 14 mars mais bien anticipé par l'ensemble de la population. Deuxièmement, le fait que les températures encore fraîches favorisent la transmission du virus. Et puis, troisième facteur, c'est ce variant Omicron BA2 qui est extrêmement transmissible, qui est même capable parfois d'infecter des personnes qui ont déjà été infectées par le Omicron BA1. On a affaire à une recrudescence très importante, très rapide, qui a sans doute été sous-estimée. Il ne faut pas se leurrer sur le fait qu'il n'y a pas beaucoup d'entrées à l'hôpital ou d'admissions en réanimation nouvelles : cela va arriver. On sait bien qu'il y a un décalage entre les infections, les contaminations et malheureusement, la survenue de formes compliquées.


Est-ce qu'on parle d'une sixième vague ?


C'est une recrudescence épidémique importante qui, peut-être, se confirmera et pourra se faire appeler sixième vague. Peu importe le nom qu'on donne, l'essentiel est de savoir quel sera le plafond de cette recrudescence épidémique. Est-ce qu'on va atteindre le plafond avant la fin du mois de mars, comme semble le prévoir l'Institut Pasteur, ou est-ce que ça ira plus loin ? Probablement, ça va se calmer avec les mois d'avril et mai, avec le retour du beau temps qui, généralement, s'accompagne d'une diminution de la circulation du virus. On n'est pas encore à l'abri d'une recrudescence nouvelle, même après l'été. Il faut donc maintenir la couverture vaccinale, et pour les personnes à risques, maintenir la protection individuelle avec le masque FFP2.


La levée du pass vaccinal est-elle une erreur selon vous ?


On a été très en retard dans les décisions importantes. Le pass vaccinal était une très bonne décision que l'Académie médecine avait recommandée depuis le mois de mai de l'an dernier, et il n'a été appliqué qu'au mois de janvier, alors que la vague Omicron était en train de redescendre. Quand on applique des décisions trop tard, on dit que ça n'a pas servi à grand-chose, mais c'est parce qu'elles ont été appliquées avec beaucoup de retard.


"Le principe du pass vaccinal, c'était surtout d'inciter les gens à la vaccination. Or, on a encore une marge très importante de personnes non vaccinées ou de personnes à risque qui n'ont pas reçu leur troisième dose. C'est ce qui nous inquiète."










Francetvinfo






























































Prix Abel 2022 : le mathématicien américain Dennis Sullivan récompensé pour ses travaux sur la topologie et les écoulements de fluide

 Prix Abel 2022 : le mathématicien américain Dennis Sullivan récompensé pour ses travaux sur la topologie et les écoulements de fluide





Le mathématicien américain Dennis Sullivan a reçu le prix Abel 2022 pour ses vastes contributions à la topologie et à la théorie des systèmes dynamiques. C’est le second topologue à recevoir ce "Nobel des maths", décerné tous les ans par l’Académie norvégienne des sciences, après John Milnor en 2011. Portrait de ce mathématicien infatigable de 81 ans à la carrière impressionnante.



S’il fallait définir les mathématiques exercées au cours de sa longue carrière – plus de 50 ans – par Dennis Sullivan, on pourrait d’abord citer la topologie. Il s’agit de ce domaine des maths où l’on examine les espaces aux déformations près. Ainsi, d’un point de vue topologique, une bouée à un trou ou un donut – un tore dans le vocabulaire mathématique – est équivalent à une tasse avec une anse, ce qui compte étant le nombre de trous. Ensuite, il s’est intéressé aux systèmes dynamiques (lire l'encadré ci-dessous), et plus récemment – depuis le début des années 1990 – aux écoulements de fluides.


"On pourrait le voir comme un savant universel de la Renaissance"

"D’un certain point de vue, étant donné qu’il a contribué à de nombreux domaines différents des mathématiques, et utilisé des outils variés issus de la géométrie, de l’algèbre ou de l’analyse, on pourrait le voir comme un savant universel de la Renaissance, raconte Curtis McMullen, professeur à l’université Harvard (États-Unis), médaillé Fields, et qui fut l’un de ses premiers étudiants. Mais, après quelque temps, je me suis aperçu que sa trajectoire scientifique était très cohérente avec, en ligne de mire, une idée générale : étudier les structures sur les espaces."


La théorie des systèmes dynamiques a été élaborée par Henri Poincaré à la fin du 19e siècle à partir de la mécanique céleste. Prenons le Système solaire constitué d’un soleil (lourd) et d’un certain nombre de planètes (beaucoup plus légères). Dans la modélisation mathématique du Système solaire, l’état du système est déterminé par les positions et les vitesses du Soleil et de chaque planète. Les états possibles du système forment les points d’un espace appelé l'"espace des phases". L'évolution de ces paramètres, c'est-à-dire le mouvement de l’état du système dans l’espace des phases, est régie par une loi d’évolution, en l’occurrence par la loi de la gravitation de Newton qui s’exprime mathématiquement sous forme d’équations différentielles. Comment va évoluer le Système solaire sur le long terme ? Existe-t-il une probabilité positive pour que le système soit instable en un temps fini ? Autrement dit, ce système est-il stable ou bien la Terre ou une autre planète finira-t-elle par être éjectée du cortège des planètes, rompant cette belle harmonie ? Le propos des systèmes dynamiques est justement de répondre à ce type de question.


Ayant commencé ses études universitaires en chimie à l’université Rice, à Houston (Texas), Dennis Sullivan tombe sur un cours de maths qui le passionne et change de domaine. Ses premiers résultats sont en topologie où il travaille sur la classification des variétés. "Les variétés sont des abstractions mathématiques de l’espace ordinaire", explique à Sciences et Avenir - La Recherche le lauréat, qui répond à nos questions par visioconférence dans son bureau de l’université de Stony brook, dans l’état de New York. "Les premiers travaux de classification de ces variétés de grande dimension étaient assez algébriques – et de fait étudier ces espaces avec l’algèbre permet de saisir une partie de la structure –, mais il y a un côté « pervers » et on en oublie les aspects géométriques qui sont très importants. Remettre au centre les aspects géométriques est ce que j’ai voulu faire dans mes travaux." Après de premiers résultats très remarqués sur la classification des variétés de grande dimension, il accepte en 1974 la chaire de professeur permanent à l’Institut des études avancées à Bures-sur-Yvette (IHES), près de Paris, où il restera jusqu’en 1996. "Après qu'Alexandre Grothendieck a quitté l’IHES avec fracas en 1970, on a proposé le poste à Daniel Quillen (1940-2011) [mathématicien américain qui a reçu la médaille Fields en 1978 pour ses travaux en algèbre homotopique, ndlr], qui l’a refusé, puis à moi. J’ai saisi l’opportunité et je suis venu en France", s’amuse-t-il.


"C’est l’un des mathématiciens les plus polyvalents que je connaisse"

En 1981, il acceptera en parallèle la chaire Albert Einstein à l’université de la ville de New York, qu’il occupe toujours aujourd’hui. "Son amie de l’époque, qui deviendra sa femme, était brésilienne, et on s’amusait à dire qu’il passait la moitié de son temps à Paris, la moitié à New York et une autre moitié au Brésil", sourit Curtis McMullen. À l’IHES, ce sont des années vibrantes et riches consacrées aux systèmes dynamiques. "C’est l’un des mathématiciens les plus polyvalents que je connaisse, raconte Anton Zorich


Sciencesetavenir

« Nous avons besoin d’une nouvelle vision qui comprenne l’instabilité monétaire fondamentale de nos économies libérales »

 « Nous avons besoin d’une nouvelle vision qui comprenne l’instabilité monétaire fondamentale de nos économies libérales »






L’économiste Laurent Berrebi attire l’attention, dans une tribune au « Monde », sur la nécessité de réguler la monnaie de transaction, qui se retrouve dans l’économie réelle sous forme d’inflation, et la monnaie patrimoniale, une monnaie de bulles hautement inéquitable.



Tribune. La crise sociale, politique, voire identitaire qui ne cesse de s’aggraver au fil des ans depuis plus d’une décennie n’est-elle pas finalement le résultat d’une science économique en pleine tourmente ?


Cette crise du savoir et de la connaissance économiques ne porte-t-elle pas en elle ce schisme au sein des communautés nationales entre, d’un côté, l’élite, les sachants ou ceux qui sont censés savoir, et, de l’autre, le peuple, les non-sachants ou ceux qui sont censés ne pas savoir ?


Le mal-être grandissant de la classe moyenne est hautement compréhensible. La création de richesse est en berne. Elle est pénalisée par la spéculation et par une politique monétaire inéquitable. Est-ce un hasard si le progrès technique n’a jamais été aussi faible depuis la seconde guerre mondiale que durant cette dernière décennie, qui a vu dans les économies développées s’installer une politique monétaire d’assouplissement quantitatif (« quantitative easing ») créant une quantité de monnaie sans précédent, et ce avant même le Covid ?


Un système malade

La distribution de cette « richesse » est restée toujours anormalement inéquitable au détriment du travail : elle entretient l’illusion d’une croissance impressionnante des profits des entreprises, alors même qu’elle n’est que la conséquence d’une diminution de la part de la main-d’œuvre dans un régime de croissance en réalité toujours plus faible.


Mais les sachants ne veulent ni voir ni entendre ces tendances lourdes, parce qu’ils ne les comprennent tout simplement pas. Elles n’appartiennent en effet à aucune théorie économique. C’est uniquement lorsque le retour du terrain est mauvais et que le peuple gronde qu’ils prennent conscience de la réalité d’un système malade. Malheureusement, souvent à titre provisoire, parce qu’ils sont tout simplement dépourvus de boussole et de guide économique.


La science économique n’arrivant plus à expliquer ce qui se passe aujourd’hui, elle ne peut pas leur proposer la régulation capable de préserver la stabilité de la communauté.


Nous avons besoin d’un cadre théorique nouveau qui élargisse celui que nous connaissons aujourd’hui et qui complète la théorie existante. Nous avons besoin d’une nouvelle vision de la stabilité économique et sociale et des crises, qui comprenne l’instabilité monétaire fondamentale de nos économies libérales, instabilité qu’il faut absolument contrôler afin de ne pas connaître « la grande crise », celle qui pourrait emporter tout le système.


Un régime inéquitable

Ce nouveau cadre théorique, que l’on peut nommer « nouvelle économie patrimoniale », met en évidence l’existence de deux régimes monétaires. L’un classique, inflationniste, est celui que l’on connaissait dans les années 1970 à 1990. L’autre non classique, de bulles, est celui que l’on connaît depuis plus de vingt ans, hautement inéquitable : la révolution des nouvelles technologies de l’information bénéficie essentiellement à ceux qui détiennent du capital.



Francais-Fois
















Le sport, un thème oublié de la campagne présidentielle

Le sport, un thème oublié de la campagne présidentielle





Paris - Malgré des JO à Paris dans deux ans, le sport reste absent des débats de l'élection présidentielle, une constante pour une thématique peu clivante, qui n'a jamais vraiment été au coeur du débat politique.





« Je sais qu’entre le Covid et l’Ukraine, ce n’est pas évident de parler de sport en ce moment. Finalement, cela arrange peut-être les candidats. Pourtant, avec plus de sport, il y aurait peut-être moins de vente de médicaments », se désole un athlète de haut niveau joint par RFI, qui a déjà participé aux Jeux olympiques de Rio en 2016.


« La place du sport doit changer »

Si la guerre en Ukraine monopolise bon nombre de sujets en France depuis plusieurs jours étouffant inévitablement le débat politique, le sport semblait de toute façon ne pas avoir trouvé sa place, aussi minime soit-elle, lors de cette élection présidentielle.


Et malgré des JO à Paris en 2024, le sport reste le parent pauvre de la politique, une constante pour une thématique peu clivante. Ces dernières années, les thématiques de l’élection présidentielle ont souvent tourné autour de la sécurité ou de l'économie. « Le problème, c'est que si on suit ce raisonnement, il ne faut pas non plus parler culture, recherche ou justice parce que cela ne fait pas partie des priorités des Français », s'est exaspérée la communiste Marie-George Buffet, ancienne ministre des Sports de Lionel Jospin (PS).


Mi-mars, seuls trois candidats ont répondu présent au « grand oral sport » organisé par le Comité national olympique sportif français (CNOSF). Le communiste Fabien Roussel, l'écologiste Yannick Jadot et la socialiste Hidalgo ont présenté leur programme sport, tandis que la candidate LR Valérie Pécresse a fait défection la veille au soir. Les trois candidats présents ont plaidé en faveur du retour d'un ministère des Sports « de plein exercice », et non pas rattaché au ministère de l'Éducation nationale comme actuellement, et d'une augmentation du budget dédié au sport.


« Les politiques aiment les grandes victoires et surfent dessus »

« Si on veut être positif, le monde du sport fait des propositions, mais le grand oral a été un fiasco. Pour une nation qui va accueillir les Jeux, ce n’est pas bon signe. Il aurait fallu inviter les porteurs du programme sport de chaque candidat », commente pour RFI Vincent Chaudel, cofondateur de l'Observatoire du sport business. « Les politiques aiment les grandes victoires et surfent dessus. J’imagine que tous se sont réjouis de la victoire en rugby du XV de France qui a obtenu le Grand Chelem aux Tournoi des Six Nations », ajoute Vincent Chaudel. « À deux ans des Jeux olympiques, la place du sport doit changer. Nous avons une occasion unique de faire de la France une nation sportive », a dit Brigitte Henriques, présidente du CNOSF. 



Alors que Paris 2024 approche à grands pas, Emmanuel Macron, candidat à sa propre succession, n’a pas prononcé le mot sport durant la présentation de son programme à Aubervilliers le 17 mars, lors d’une conférence de presse devant 120 journalistes. L’exercice a duré environ quatre heures. Le président de la République ne s'était pourtant pas gêné pour lancer une pique aux athlètes français après les derniers de Jeux olympiques de Tokyo. « Le bilan n'est pas tout à fait celui que nous attendions », avait-il lancé le lundi 13 septembre devant les médaillés olympiques. L'équipe de France est en effet restée à Tokyo en deçà de ses objectifs et de ses standards avec 33 médailles après les 42 de Rio 2016. « On doit faire beaucoup plus, parce que ce sont nos Jeux, à la maison, on est attendu », avait-il ajouté tout en indiquant que l'État ne ferait pas défaut pour soutenir les sportifs français.


Lors de son premier meeting de campagne à Poissy, Emmanuel Macron avait évoqué la généralisation des 30 minutes d'activité physique à l'école pour les 6-12 ans à la rentrée prochaine, un dispositif expérimenté depuis deux ans.


330 000 emplois dans le secteur sportif

Dans les programmes des douze candidats, quelques lignes apparaissent toutefois ici et là, avec d'énormes disparités, la candidate LR Valérie Pécresse et le candidat des Verts Yannick Jadot se démarquant des autres par des propositions plus étoffées.


Les questions de politique publique du sport n'ont jamais occupé le premier plan. Pourtant, dans un récent sondage BVA, près d'un tiers des Français souhaiterait que le sport soit un thème de campagne. En France, le sport compte plus de 18 millions de licenciés, selon les chiffres 2018 donnés par le CNOSF. La crise du Covid-19 a entraîné une chute de 20 % à 30 % du nombre de licenciés que les clubs peinent désormais à reconquérir. La force du monde sportif français est de pouvoir se reposer sur des bénévoles. Mais c’est de plus en plus difficile et la crise sanitaire n’a pas arrangé la situation.


Selon le groupement d’intérêt économique France Sport Expertise, qui représente les entreprises du secteur, le secteur du sport 


Rfi

lundi 21 mars 2022

Un gérant de bars jugé à Paris pour viols et agressions sexuelles

 Un gérant de bars jugé à Paris pour viols et agressions sexuelles





Le procès d'un gérant de bars, jugé pour quatre viols et deux agressions sexuelles entre 2016 et 2018, s'est ouvert lundi matin devant la cour d'assises de Paris.



Le procès d'un gérant de bars, jugé pour quatre viols et deux 


agressions sexuelles entre 2016 et 2018, s'est ouvert lundi matin devant la cour d'assises de Paris.





Wilfried Nkongo, 41 ans, pull noir et crâne rasé, masque chirurgical sur le visage, comparaît détenu jusqu'à vendredi. Il conteste fermement les accusations, selon sa défense.


L'affaire débute le 28 mai 2017, quelques mois avant que le mouvement #MeToo ne produise sa déflagration.


Une jeune femme, serveuse dans l'un des établissements de nuit gérés par l'accusé, vient dénoncer un viol subi quelques heures plus tôt.


Aux policiers, elle explique avoir fêté l'anniversaire d'une amie dans le bar où elle travaille pour "Fabio" et bu de grandes quantités d'alcool sans avoir mangé.


Elle se souvient s'être retrouvée chancelante dans la cour derrière l'établissement avec son patron, qu'il l'a conduite dans son bureau, l'a allongée sur un canapé-lit. Selon ses déclarations, elle se réveille alors qu'il est en train de la pénétrer.


Sa plainte libère la parole d'autres jeunes femmes se disant victimes des agissements du gérant de bars.


Durant l'enquête, des témoins l'ont dépeint en "prédateur sexuel", offrant régulièrement cocaïne et ecstasy à ses jeunes serveuses ou clientes dans la cuisine du bar pour qu'elles ne soient plus "en état de lui résister".


D'autres employés notent le "comportement lourd" du mis en cause à l'égard des femmes, mais disent n'avoir jamais constaté de baisers forcés ou d'attouchements.


Confronté à ses accusatrices, Wilfried Nkongo maintient ses dénégations, arguant d'une possible "entente" entre les plaignantes. Il a été mis en examen en juillet 2017.


Il est accusé d'avoir commis un autre viol, en juillet 2018, alors qu'il était sous contrôle judiciaire.


La plaignante avait immédiatement révélé les faits, affirmant que Wilfried Nkongo l'avait pénétrée alors qu'elle dormait.


Un an plus tard, une sixième jeune femme, amie de longue date de Wilfried Nkongo, dénonçait elle aussi un viol début 2017 à Paris.


Elle expliquait avoir été jusque-là dans un "déni total", éprouvant "honte" et "culpabilité", et avoir eu des difficultés à parler en raison de l'emprise de celui qu'elle considérait comme son confident.


Cinq des six jeunes femmes s'étant constituées parties civiles étaient présentes lundi à l'ouverture des débats.

Information.Tv5 Monde

En Espagne, les agriculteurs manifestent contre la hausse des prix

 En Espagne, les agriculteurs manifestent contre la hausse des prix





Quelque 150.000 agriculteurs et éleveurs ont manifesté dimanche à Madrid pour exiger du gouvernement socialiste de Pedro Sanchez des mesures immédiates pour juguler la hausse des prix, notamment des carburants, et la baisse de la rentabilité des exploitations.



Des drapeaux espagnols et des banderoles où l'on pouvait lire "Eleveurs en voie d'extinction" ou encore "SOS monde rural", jalonnaient le long cortège déployé sur quatre kilomètres et conduit par des tracteurs, des cavaliers et des chiens de chasse.  


Le monde rural a défilé dans le centre de la capitale espagnole entre les ministères de la Transition écologique et de l'Agriculture, à l'appel de la plateforme "Alliance rurale" qui affirme représenter quelque dix millions de paysans espagnols. 




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"Ce gouvernement nous ruine, avec des carburants de plus en plus chers", a expliqué à l'AFP Nora Guzmán, venue de Pozuelo de Alarcón, à l'ouest de Madrid, au volant de son tracteur. 

"Il est temps de chercher des solutions" aux difficultés du monde rural "qui occupe 80% du territoire", a déclaré à la presse Pedro Barato, président de la confédération patronale agricole, ASAJA. "Ca suffit! Que le président du gouvernement espagnol arrête de voyager à l'étranger et qu'il commence à agir" en Espagne. 


Le monde agricole entendait ainsi dénoncer l'envolée des prix des carburants et fertilisants, couplée avec une réduction des marges, et protester contre la désertification rurale et les mesures gouvernementales en faveur du bien être animal, visant notamment à restreindre l'élevage de chiens de berger et de chasse.  


"Aujourd'hui, on protège plus les animaux que les hommes" par "des normes incohérentes et absurdes que veut nous imposer le gouvernement", a déploré Fernando Sáez, un agriculteur qui avait fait le voyage de Cordoue, avec son chien de chasse, jusqu'à la capitale. 




Cette grande manifestation paysanne était organisée au lendemain de celle ayant rassemblé des milliers d'Espagnols à l'appel du parti d'extrême droite Vox, pour protester contre la hausse généralisée des prix dans les secteurs de l'agro-alimentaire et de l'énergie, aggravée par le conflit en Ukraine. 


Les principales confédérations syndicales du pays ont de leur côté appelé à la grève générale le 23 mars. 


Lexpress







Découverte surprenantes de 3 disques protoplanétaires autour d'une étoile double !

 Découverte surprenantes de 3 disques protoplanétaires autour d'une étoile double !






Quand les astronomes parlent d’étoile double, ils évoquent en fait deux étoiles qui tournent l’une autour de l’autre. Et c’est donc autour de deux étoiles engagées dans une danse plutôt serrée qu’ils viennent d’observer trois disques protoplanétaires différents, susceptibles de donner naissance...





Les astronomes l'appellent SVS 13. C'est un système binaire d'étoiles naissantes. Une étoile double qui n'est située qu'à quelque 980 années-lumière de notre Terre, dans le nuage moléculaire de Persée. Les deux étoiles qui le constituent -- d'une masse totale quasi équivalente à celle de notre Soleil -- sont très proches l'une de l'autre. À presque 90 fois la distance entre notre Soleil et notre Terre -- soit un peu plus de deux fois la distance Soleil-Pluton.


Mais ce qui le rend vraiment particulier aux yeux des chercheurs de l’université de Manchester (Royaume-Uni), c'est qu'ils ont observé autour de lui, non pas un, non pas deux, mais bel et bien trois disques de gaz et de poussière. Des disques protoplanétaires qui pourraient donner naissance à trois systèmes planétaires distincts.


En étudiant trente années de données recueillies à l'aide du Very Large Array (VLA), un radiotélescope situé au Nouveau-Mexique (États-Unis), et plus récemment, du Grand réseau d'antennes millimétrique/submillimétrique de l'Atacama (Alma, Chili), les astronomes sont arrivés à la conclusion que chaque étoile de SVS 13 est entourée d'un disque de gaz et de poussière -- qui tient dans 30 fois la distance Terre-Soleil. Et qu'un disque protoplanétaire supplémentaire, plus grand que les autres -- il s'étend jusqu'à 500 fois la distance Terre-Soleil --, s'est formé autour des deux étoiles. Un disque présentant une structure en spirale qui alimente en matière les deux autres disques protoplanétaires.


Des systèmes planétaires prêts à accueillir la vie ?

Cette étude est la plus détaillée qui ait jamais été menée sur le système SVS 13. Elle retrace les mouvements des deux étoiles qui le forment sur une période de trente années. De quoi remonter à leurs orbites, mais aussi à la géométrie et à l'orientation du système, à la masse des étoiles naissantes ou encore à la masse et à la température de leurs disques protoplanétaires.




Les astronomes donnent même la composition des gaz et des poussières qui les constituent. Ils ont identifié près de trente molécules différentes. Parmi lesquelles, treize molécules organiques complexes. Des précurseurs de la vie. « Cela signifie que, lorsque les planètes commenceront à se former autour de ces deux soleils, les éléments constitutifs de la vie seront là », s'enthousiasme Ana Karla Díaz-Rodríguez, chercheuse au UK Alma Regional Centre, dans un communiqué de l’université de Manchester.




La plupart des près de 5.000 exoplanètes confirmées aujourd'hui ont été découvertes en orbite autour d'étoiles isolées. Et les astronomes estiment que les systèmes binaires -- voire multiples -- forment un environnement gravitationnel un peu trop complexe pour initier le processus de formation de planètes. Mais ces travaux apportent de nouvelles informations importantes qui permettront de mettre à l'épreuve les modèles de formation de ces systèmes. De les mettre à l'épreuve et peut-être aussi, de les compléter pour mieux comprendre les conditions dans lesquelles des systèmes d'étoiles binaires -- qui, rappelons-le, sont extrêmement nombreux dans l'Univers -- peuvent donner naissance à des planètes.

Futura

Coronavirus en France : "l'épidémie n'est pas terminée", le taux d'incidence repart à la hausse

Coronavirus en France : "l'épidémie n'est pas terminée", le taux d'incidence repart à la hausse





COVID. Une nouvelle "note d'alerte" du Conseil scientifique alerte : "L'épidémie n'est pas terminée !" Les derniers chiffres du coronavirus dévoilés par Santé publique France montrent que les indicateurs repartent à la hausse.


La hausse des cas de contamination au Covid-19 se poursuit en France, mais le chiffre des hospitalisations est en baisse. Le nombre de nouveaux cas recensés au dimanche 20 mars, est de 81 283.


La moyenne quotidienne sur sept jours, qui lisse les à-coups journaliers, est en hausse : elle s'établit à 89 002 contre 86 022 samedi et 65 251 il y a une semaine, selon les chiffres publiés par les autorités sanitaires.


Dans le même temps, le nombre de personnes hospitalisées pour Covid-19 continue de décroître sur une semaine, avec 20 566 patients concernés dimanche contre 20 917 une semaine plus tôt.


Allègement de la pression

Les hôpitaux ont accueilli 323 nouveaux malades du Covid-19 dimanche, contre 620 samedi.


La pression continue de s'alléger un peu dans les services de réanimation, qui comptaient 1 642 malades dimanche, dont 30 admissions, contre 1 644 samedi, et 1 855 dimanche dernier.


La maladie a emporté 27 personnes en 24 heures dans les hôpitaux pour un bilan total de 140 933 décès en France depuis le début de la pandémie il y a plus de deux ans.


Côté vaccination, 54,27 millions de personnes au total ont reçu au moins une injection (80,5 % de la population totale), 53,35 millions ont un schéma vaccinal complet (79,1 %) et 39,40 millions ont reçu une dose de rappel.


Croissance dans le reste de l'Europe 

Dans d'autres pays avec deux semaines d'avance sur la France, comme l'Angleterre, on observe ainsi une croissance très rapide de l'épidémie, liée sans doute à la contagiosité accrue de ce variant.


À cela s'ajoute un relâchement des gestes barrières de certains Français, lassés par deux ans de pandémie, qui n'ont pas attendu la fin du masque et la suspension du pass vaccinal le 14 mars pour baisser la garde face au virus.


"Les Français font moins attention car le message que fait passer le gouvernement, avec la levée des restrictions, c'est que tout va très bien, alors que ce n'est pas vraiment le cas", a regretté Catherine Hill.


Face à la hausse des contaminations, l'Autriche va réimposer le port du masque (FFP2) en intérieur.


"Les pays européens sont en train de constater les premiers effets de la désinvolture de leurs politiques vis-à-vis de la gestion de la pandémie", a taclé dans un récent tweet l'épidémiologiste Antoine Flahault.


Mesure électoraliste ? 



Le gouvernement français se défend toujours d'avoir lâché du lest trop tôt. "Si nous avions conservé les mesures, certains auraient dénoncé une manœuvre électoraliste pour maintenir un niveau de peur soi-disant utile au président. Quand on les lève, les mêmes nous disent que c'est électoraliste", a lancé Olivier Véran.


Une autre explication du rebond est à chercher du côté des vaccins : l'effet protecteur du rappel s'érode après trois mois, comme l'a rappelé vendredi la Drees, le service statistique des ministères sociaux.


C'est d'ailleurs pour cela que le gouvernement invite aujourd'hui les plus de 80 ans à effectuer une deuxième dose de rappel. À ce jour, 75 % des 80 ans et plus ont reçu un premier rappel vaccinal.


Vendredi, la Haute autorité de santé (HAS) est allée plus loin que le gouvernement, estimant que la quatrième dose de vaccin devait être proposée aux personnes de plus de 65 ans les "plus à risque".







France 24






















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