mardi 17 août 2021

Un détenu dit que la Chine a une prison secrète pour les Ouïghours – à Dubaï

 Une femme dit qu'elle a été détenue pendant des jours dans un centre de détention secret géré par des Chinois à Dubaï avec au moins deux Ouïghours.

Une jeune femme chinoise dit qu'elle a été détenue pendant huit jours dans un centre de détention secret géré par des Chinois à Dubaï avec au moins deux Ouïghours, ce qui pourrait être la première preuve que la Chine exploite un soi-disant "site noir" au-delà de ses frontières. .

La femme, Wu Huan, 26 ans, était en fuite pour éviter d'être extradé vers la Chine parce que son fiancé était considéré comme un dissident chinois. Wu a déclaré à l'Associated Press qu'elle avait été enlevée dans un hôtel de Dubaï et détenue par des responsables chinois dans une villa transformée en prison, où elle a vu ou entendu deux autres prisonniers, tous deux Ouïghours.
Elle a été interrogée, menacée et forcée de signer des documents légaux incriminant son fiancé Wang Jingyu, 19 ans, pour l'avoir harcelée, a-t-elle dit. Elle a finalement été libérée le 8 juin et demande maintenant l'asile aux Pays-Bas.

Alors que les « sites noirs » sont courants en Chine, le récit de Wu est le seul témoignage connu des experts selon lequel Pékin en a créé un dans un autre pays. Un tel site refléterait la façon dont la Chine utilise de plus en plus son influence internationale pour détenir ou ramener des citoyens qu'elle veut de l'étranger, qu'il s'agisse de dissidents, de suspects de corruption ou de minorités ethniques telles que les Ouïghours.




Ouïghours extradés
L'AP n'a pas été en mesure de confirmer ou de réfuter le récit de Wu de manière indépendante, et elle n'a pas pu identifier l'emplacement exact du site noir. Cependant, les journalistes ont vu et entendu des preuves corroborantes, notamment des tampons sur son passeport, un enregistrement téléphonique d'un fonctionnaire chinois lui posant des questions et des SMS qu'elle a envoyés de prison à un pasteur aidant le couple.

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a déclaré: "Ce que je peux vous dire, c'est que la situation dont la personne a parlé n'est pas vraie." Dubaï n'a pas répondu à plusieurs appels téléphoniques et demandes de commentaires.

Yu-Jie Chen, professeure adjointe à l'Academia Sinica de Taïwan, a déclaré qu'elle n'avait pas entendu parler d'une prison secrète chinoise à Dubaï et qu'une telle installation dans un autre pays serait inhabituelle. Cependant, elle a également noté que cela serait conforme aux tentatives de la Chine de faire tout son possible pour ramener certains citoyens, à la fois par des moyens officiels tels que la signature de traités d'extradition et par des moyens non officiels tels que la révocation de visas ou la pression sur la famille au pays.

« [La Chine] n'était vraiment pas intéressée à tendre la main jusqu'à ces dernières années », a déclaré Chen, qui a suivi les actions juridiques internationales de la Chine.

Saudi Aramco envisage de dépenser 20 à 25 milliards de dollars pour une participation dans Reliance: rapport

 La firme saoudienne discute de l'achat d'une participation d'environ 20% dans Reliance de Mukesh Ambani.




Saudi Aramco est en pourparlers avancés en vue d'un accord pour acquérir une participation dans les activités de raffinage du pétrole et de produits chimiques de Reliance Industries Ltd., ont déclaré des personnes connaissant le sujet.

La société saoudienne discute de l'achat d'une participation d'environ 20% dans l'unité Reliance pour environ 20 à 25 milliards de dollars d'actions Aramco, ont déclaré les personnes, demandant à ne pas être identifiées car l'information est privée. Reliance, qui est soutenu par le milliardaire indien Mukesh Ambani, pourrait parvenir à un accord avec Aramco dès les prochaines semaines, selon les sources.
Les actions de Reliance ont porté leurs gains à 2,6% à Mumbai après le rapport de Bloomberg News.

Un accord tisserait des liens plus étroits entre le plus grand exportateur mondial de pétrole et l'un des consommateurs d'énergie à la croissance la plus rapide.

Cela scellerait plus de deux ans de négociations et marquerait le premier accord entièrement boursier d'Aramco depuis son introduction en bourse en 2019. Ambani a confirmé les discussions sur un accord avec une valorisation implicite de la participation de 15 milliards de dollars la même année. Les discussions ont été retardées par le début de la pandémie de coronavirus et la chute des prix du pétrole.

Les marchés de l'énergie se sont depuis rétablis, les prix du brut bondissant d'environ 35 % cette année à près de 70 $ le baril. Aramco a déclaré la semaine dernière qu'une diligence raisonnable sur un accord avec Reliance était en cours.

Une transaction stimulerait les ventes de brut d'Aramco en Inde. Pour Reliance, cela permettrait de garantir un approvisionnement régulier en pétrole pour ses raffineries géantes et de faire de la société indienne un actionnaire d'Aramco. Sur la base de la valorisation boursière d'Aramco d'environ 1,9 billion de dollars, une transaction donnerait à Reliance une participation d'environ 1%.

Les détails de la transaction potentielle sont toujours en cours de négociation et les pourparlers pourraient s'éterniser ou s'effondrer, ont déclaré les gens. Un représentant d'Aramco a refusé de commenter. Le Centre pour la communication internationale du gouvernement saoudien n'a pas immédiatement répondu à un e-mail demandant un commentaire.

Objectifs saoudiens
Un représentant de Reliance a déclaré que la société n'avait rien à ajouter au-delà des commentaires d'Ambani lors de l'assemblée des actionnaires de juin, lorsque le conglomérat a nommé au conseil d'administration le président d'Aramco, Yasir Al-Rumayyan. Ambani avait déclaré que Reliance pourrait finaliser un accord d'investissement avec le producteur de pétrole cette année.

Le gouvernement saoudien a vendu 2% d'Aramco lors de l'introduction en bourse, levant près de 30 milliards de dollars. Il s'agit toujours de la première vente d'actions la plus importante jamais enregistrée.

Le prince héritier Mohammed bin Salman, le souverain de facto, a déclaré en avril que le royaume était en pourparlers pour vendre une participation de 1% dans Aramco à une « principale société énergétique mondiale ». Il n'a pas révélé lequel.

"Cet accord pourrait être très important pour renforcer les ventes d'Aramco dans le pays où réside cette société", avait déclaré le prince.
L'Arabie saoudite a expédié 613 000 barils de brut par jour vers l'Inde en juillet, soit environ 10 % de ses exportations totales.

La transaction aiderait Aramco à atteindre son objectif de plus que doubler sa capacité de raffinage à entre 8 et 10 millions de barils de brut par jour. La société saoudienne disposait de 3,6 millions de barils par jour de capacité à la fin de l'année dernière, y compris des participations dans des coentreprises.

Séisme.“En Haïti, la vraie catastrophe n’est pas celle que vous croyez”

 Le bilan humain du séisme qui a frappé Haïti le 14 août ne cesse de s’alourdir : plus de 1 400 morts, selon les chiffres publiés ce mardi 17 août. Pour Frantz Duval, rédacteur en chef du plus grand quotidien de l’île, Le Nouvelliste, les véritables maux dont souffre le pays sont la corruption de ses élites et les erreurs de la communauté internationale.




Le sud d’Haïti a été frappé, samedi 14 août, par un terrible tremblement de terre ; 7,2 sur l’échelle de Richter. Les experts ont déduit que ce séisme est plus puissant que celui de 2010.

Depuis samedi matin, on sort des blessés des décombres, on découvre des cadavres, on évalue les pertes matérielles, on essaie d’avoir des nouvelles de chaque point du territoire sinistré où vivent 2 millions d’Haïtiens, sur trois départements géographiques.
Avec la stupeur des premiers instants qui s’éloigne, la solidarité de proximité, de voisinage se met en place. L’aide internationale prend forme. Le monde entier s’alarme. Haïti a reçu un nouveau coup de massue. Cela nous arrive si souvent.
Trois jours plus tard, les mises en place pour répondre à la catastrophe ne sont pas encore bien enclenchées que la dépression tropicale Grace s’abat sur le pays.

Il n’y a rien d’autre à faire que d’espérer qu’il y aura plus de peur que de mal. Attendre et serrer les dents. Attendre, un genou à terre, pour se relever au plus vite, car les catastrophes se succèdent à une cadence infernale en Haïti.
Opportunités manquées
Le pays, depuis 2008 [en moins d’un mois : ouragans Gustav, Hanna et Ike, précédées de la tempête tropicale Fay], enchaîne ouragan, séisme, élections contestées, gestion calamiteuse, désastres et gouvernance défaillante. Sans arrêt.

Les Haïtiens n’arrivent pas à convertir en opportunité les problèmes auxquels le pays est confronté ; la communauté internationale ne parvient pas à transformer en réalité ses vœux et ses projections.
Entre petites corruptions locales et grandes complicités internationales, les milliards ne font que passer en orbite autour des problèmes d’Haïti.

Les aides fournies et les budgets nationaux finissent sur des comptes en banque à l’étranger trop rapidement pour laisser des traces durables de changement.
C’est un fait depuis plus de dix ans qu’un aréopage d’experts, de politiciens, de faux amis et de vrais samaritains transforment tout en projets inachevés. Il est à craindre que le séisme du 14 août 2021 ne serve que de prétexte pour de nouveaux détournements par incompétences, gourmandises ou inadvertances.
Il est devenu tellement facile de détourner les allocations pour relever le pays que ce ne sont pas les catastrophes naturelles qui font le plus de dégâts en Haïti, mais plutôt les promesses non tenues et les rapines à grande échelle.

L’espoir, la confiance et la misère se font abuser par les gardiens du troupeau et par les amis des gardiens. La catastrophe est avant tout celle-là en Haïti depuis très longtemps, mais particulièrement depuis plus de dix ans.

Comparaison.En Espagne, le mouvement antivaccins ne décolle pas et regarde la France “avec envie”

 Les rares manifestations contre les mesures sanitaires n’attirent que peu de monde en Espagne. Les raisons principales se résument en une confiance absolue des Espagnols envers la vaccination et des mouvements de protestation moins structurés qu’en France, analyse ce quotidien catalan.




Fernando Vizcaíno a décidé à la fin de l’année dernière qu’il arrêtait “de descendre dans la rue”. Il était frustré. Ce professeur de yoga était l’un des plus connus parmi ces ennemis de la science qui considèrent que la pandémie est une “arnaque”, que la vaccination est “illégale”, qu’elle “ne protège pas”, que les tests PCR “ne détectent rien”, enfin que Bill Gates “tire les ficelles”.

Vizcaíno avait organisé des manifestations dans plusieurs villes espagnoles et publié des vidéos sur sa chaîne YouTube (aujourd’hui fermée par la plateforme), ainsi que des articles sur son blog. Sans grand succès. “Quand on s’aperçoit qu’ici les gens ne suivent pas, on se demande pourquoi on fait tout ça”, regrette-t-il.

La plus grande mobilisation à l’appel de Vizcaíno a eu lieu sur la plaza de Colón, à Madrid, en août 2020. Environ 2 500 personnes s’y sont rassemblées, selon la police. Tous les médias en ont parlé. “Mais ce n’était pas une réussite”, admet-il :

Il aurait fallu que nous soyons 100 000. Ç’a été quand même une fête, il y avait beaucoup de gens qui en avaient assez de supporter cette infamie. On a vécu un très bon moment. Le vrai succès, c’est qui se passe en France. Là-bas, les gens descendent vraiment dans la rue. Ici, non.”

En Espagne, les thèses conspirationnistes n’ont pas pris depuis le premier état d’urgence, décidé il y a un an et demi, et les manifestations contre les mesures sanitaires n’ont pas attiré grand monde. Résultat : les antivaccins espagnols regardent vers la France avec envie. Dans le pays voisin, depuis plus d’un mois, des dizaines de milliers de manifestants défilent chaque semaine contre la vaccination obligatoire du personnel soignant et l’imposition du pass sanitaire dans les restaurants, dans les trains, les autobus et les avions.

Les Espagnols “bien plus conformistes”
Par contre, en Espagne, les manifestations directement liées au Covid ont été rares. Des sociologues, des anthropologues et des spécialistes de la santé expliquent par plusieurs facteurs la différence de situation en France et en Espagne.

La confiance dans les vaccins est bien plus importante en Espagne. L’extrême droite est plus forte en France.

Afghanistan : les talibans annoncent une "amnistie générale" pour tous les agents de l'Etat

 Le mouvement taliban envoie plusieurs messages à la communauté internationale pour rassurer que le peuple afghan ne doit rien en craindre.



Ce matin, mardi, les talibans ont annoncé une "amnistie générale" pour tous les employés de l'Etat, les appelant à reprendre le travail deux jours après la prise du pouvoir en Afghanistan après un attentat éclair.

Le mouvement taliban envoie plusieurs messages à la communauté internationale pour rassurer que le peuple afghan ne doit rien en craindre.

Cependant, de nombreux Afghans craignent que le mouvement n'impose une règle stricte de la charia, comme il l'a fait lorsqu'il a dirigé le pays entre 1996 et 2001, les femmes étant notamment interdites de travailler ou d'étudier.

Le président américain Joe Biden a reconnu que la décision de se retirer venait de lui personnellement, déclarant : "Je soutiens directement la décision de se retirer d'Afghanistan".

source;https://www.i24news.tv/ar/

Les prix du pétrole chutent en raison des inquiétudes concernant les blessures de Corona

 L'administration du président américain Joe Biden a exhorté le groupe la semaine dernière à augmenter la production de pétrole pour contrer la hausse des prix de l'essence




Les prix du pétrole ont chuté aujourd'hui, abandonnant les premiers gains, car les craintes d'un ralentissement de la demande de brut l'emportaient sur le solde des infections dans la souche Delta, contre les attentes selon lesquelles les principaux producteurs de pétrole n'augmenteraient pas bientôt leurs approvisionnements.

Le brut Brent a chuté de 0,7% à 69 dollars le baril, à 07h03 GMT, après avoir atteint 69,77 dollars plus tôt dans la session. Le brut américain West Texas Intermediate a perdu 0,8% à 66,77 $ le baril, après avoir atteint 67,66 $ plus tôt.

Le Japon devrait prolonger l'état d'urgence dans la capitale, Tokyo et d'autres régions jusqu'au 12 septembre 2021, et étendre les restrictions à sept autres régions, tandis que les autorités australiennes s'attendaient aujourd'hui à une augmentation significative du nombre de blessés à Sydney malgré la longue fermeture.

Les prix se sont redressés au début des échanges en Asie après que quatre sources ont déclaré que le groupe "OPEP +", qui comprend des pays membres de l'organisation "OPEP" et des alliés, dont la Russie, estime que les marchés pétroliers n'ont pas besoin de pomper plus de pétrole, contrairement à ce que ils prévoient de pomper dans les mois à venir.

L'administration du président américain Joe Biden a exhorté le groupe la semaine dernière à augmenter la production de pétrole pour contrer la hausse des prix de l'essence, qu'elle considère comme une menace pour la reprise de l'économie mondiale.

source:https://www.i24news.tv/ar/

Afghanistan: la Chine en position de force au Conseil de sécurité de l'ONU

 Le Conseil de sécurité de l'ONU s’est réuni à New York, lundi 16 août, à propos de la situation en Afghanistan. Le secrétaire général, Antonio Guterres, a affirmé que les prochains jours seront cruciaux, qu’il ne fallait surtout pas abandonner les Afghans et que la communauté internationale devait rester unie sur ce dossier. Le Conseil a, bon an mal an, réussi à négocier une déclaration commune :  




 il a appelé à la cessation des hostilités et à l’établissement d’un gouvernement uni et inclusif.C’est un de ces Conseils de sécurité qui confirme le nouvel équilibre des forces géopolitiques modifié ces dernières années. On a d’abord entendu des États-Unis inquiets, réclamant l’évacuation sans heurts de ses diplomates et ressortissants. L’ambassadrice américaine a insisté pour la possible sortie du pays à tous les Afghans qui le souhaitaient.

Russie et Chine grands vainqueurs de la déroute américaine

En face, la Russie, si elle a admis avoir aussi été surprise par la rapidité du déploiement des talibans, s’est félicitée que tout se soit passé « sans bain de sang ». Puis, a confirmé conserver sa présence diplomatique en Afghanistan. Ensuite, c’est bien la déclaration de la Chine qui a étonné : « Nous respecterons la volonté et les choix du peuple afghan », a affirmé tout de go l’ambassadeur chinois, pour qui le renversement de Kaboul s’assimile quasiment à un processus démocratique.


On savait que la Chine cherchait à profiter du départ des États-Unis d’Afghanistan, sa position très claire à l’ONU montre qu’elle a gagné la partie. Moscou et Pékin ont aussi réclamé que le nouveau régime garantisse la sécurité, qu’il fasse tout pour endiguer le flot de réfugiés voulant fuir le pays dans les pays voisins. Elles lui ont aussi demandé de montrer une tolérance zéro contre les terroristes, qui pourraient être tentés d’essaimer en Asie centrale et de déstabiliser la région.

source:https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20210817-afghanistan-la-chine-en-position-de-force-au-conseil-de-s%C3%A9curit%C3%A9-de-l-onu



Cisjordanie occupée : le combat du village de Beita contre la confiscation de ses terres

 Alors qu’à Jénine, en Cisjordanie occupée, ce lundi 16 août, 4 jeunes Palestiniens ont été tués par des tirs de l’armée israélienne, un autre village palestinien voit des affrontements continus et une violence permanente : Beita. C’est un village près de Naplouse, où les habitants se battent depuis plus de quatre mois contre la confiscation de leurs terres.




Tout a commencé début mai, lorsque des familles juives israéliennes s’étaient installées avec des mobile-home sur les terres de trois villages palestiniens (Qabalan, Yatma et Beita) créant Eviatar, un avant-poste, c'est-à-dire une colonie qui n’a pas encore été approuvé par le gouvernement israélien.

Evacué début juillet, le site est depuis occupé par des soldats israéliens et transformé en zone militaire. En attendant que le gouvernement israélien autorise le retour ou non des colons. Pour les Palestiniens, c'est la même chose, leurs terres sont expropriées et ils se disent bien décidés à « résister » à leur façon.

Dans ce village palestinien, au nord de la Cisjordanie, presque chaque soir, et chaque vendredi, jour des manifestations les plus intenses, des pneus qui brûlent sur les collines, des feux d’artifices, des pierres, des chants, des lasers pointés sur des soldats israéliens. C’est « la déstabilisation nocturne » nous explique un manifestant de Beita, qui veut rester anonyme. « Les colons, ils essaient toujours de s'emparer de notre terre. Là, ils resserrent l'étau autour des habitants de trois villages palestiniens. Nous, on sait ce que signifie la colonisation, on voit ce qui se passe dans les villages voisins : les colons qui y ont établi des colonies, détruisent la vie des habitants palestiniens. Alors, nous, habitants du village de Beita, on refuse que la même scène se répète, ici ! »

Colonies illégales
Depuis quatre mois, Beita est devenu le village palestinien de la résistance populaire. L’évacuation d’Eviatar, début juillet, cet avant-poste où vivaient des familles israéliennes, n’a rien changé, affirme Ayman Hamayel, un habitant du village. « L’occupation, que ça soit celle de l’armée israélienne ou des colons, pour nous c’est la même chose. Il n’y a pas de différence entre les deux. »

En face, l’armée israélienne réplique avec des gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes et des tirs à balles réelles. Depuis début mai, sept Palestiniens sont morts dans ces affrontements. Le nombre de blessés ne fait qu’augmenter, et les arrestations ne cessent pas. Une réponse disproportionnée, affirment les habitants, qui disent se sentir seuls malgré quelques visites de diplomates ces dernières semaines.

lundi 16 août 2021

Séisme en Haïti : pourquoi tant de tremblements de terre se produisent-ils dans ce pays?

 Cette note est initialement publiée en janvier 2010 et mise à jour suite au tremblement de terre du 14 août 2021.



Samedi matin, un fort séisme de magnitude 7,2 secoue le sud d'Haïti, faisant au moins 1 297 morts et plus de 5 700 blessés, selon les autorités du pays.

Et cette tragédie naturelle rappelle inévitablement un autre moment similaire sur l'île des Caraïbes : le 12 janvier 2010, lorsqu'un tremblement de terre d'une magnitude similaire (7,0 sur l'échelle de Richter) dévaste Port-au-Prince, la capitale du pays, et tue plus de 200 000 personnes.
Cela s'est déjà produit en 1887, 1842, 1770 et 1751.

Mais pourquoi tant de tremblements de terre se produisent-ils en Haïti ?

L'une des réponses se trouve peut-être dans l'après-midi du 12 janvier 2010, lorsque les experts se sont immédiatement rendu compte que la secousse qui a frappé l'île et dont les journaux télévisés ont fait état serait l'une des pires catastrophes naturelles récentes.

Outre le fait qu'il s'est produit dans l'un des pays les plus pauvres d'Occident - et l'un des moins bien préparés à de tels événements - le tremblement de terre a frappé dans une zone où se trouve un réseau complexe de plaques tectoniques et de failles géologiques.
Haïti est situé au milieu d'un vaste système de failles géologiques résultant du mouvement de la plaque caraïbe et de la plaque nord-américaine massive.

Comme dans d'autres régions où les plaques tectoniques se rejoignent, il y a une importante activité sismique le long de la frontière de la plaque des Caraïbes en raison de ces failles.

Et c'est le glissement soudain de l'une d'entre elles, la faille Enriquillo, qui a conduit à la catastrophe.

Haïti: le palais présidentiel sera reconstruit
L'épicentre du séisme, qui mesurait 7 sur l'échelle de Richter, se situerait à environ 15 kilomètres de Port-au-Prince. Et l'hypocentre (le point sous la surface de la terre où la rupture a commencé) n'était qu'à 8 kilomètres de la surface.

Celui enregistré samedi a une magnitude de 7,2 et se trouve à 10 kilomètres de la surface, mais son épicentre se situe dans le sud de l'île.

Selon les experts, cette proximité de la surface permet aux forces de choc de la terre d'être plus intenses et plus destructrices.
Aucun amortissement
Dans les zones sismiques des pays industrialisés, les bâtiments sont construits sur des systèmes d'amortissement qui leur permettent de "résister" aux secousses, non seulement en laissant les bâtiments trembler d'avant en arrière, mais aussi en les faisant tourner avec le mouvement de la terre.

Mais les simples structures en béton des villes haïtiennes se sont effondrées lorsqu'elles ont été soumises à cette pression.
"La proximité de la surface est l'un des facteurs les plus importants qui contribuent à la gravité des secousses telluriques provoquées par un tremblement de terre, quelle que soit sa magnitude", explique à la BBC le Dr David Rothery, spécialiste des sciences planétaires à l'Open University du Royaume-Uni.

"De plus, les secousses ont tendance à être plus importantes si elles sont plus proches de la source. Dans ce cas (le tremblement de terre de 2010), l'épicentre se trouvait à seulement 15 kilomètres du centre de la capitale et c'est pourquoi elle a été si détruite.

Ensuite, une série de fortes répliques - plus de 10, d'une magnitude supérieure à 5.0 - a achevé la dévastation.

Mais bien qu'Haïti se trouve dans une zone à haut risque sismique, le dernier tremblement de terre majeur avant la catastrophe de 2010 remonte à 150 ans.

Les talibans de retour au pouvoir en Afghanistan: l'assourdissant silence de Joe Biden

 Muet ces dernières heures, le président des États-Unis est la cible de toutes les critiques alors que les talibans viennent de reprendre le pouvoir après la conquête de Kaboul.




La situation est plus qu'inconfortable pour Joe Biden. Arrivé au pouvoir en début d'année, le nouveau président des États-Unis doit faire face à sa première crise internationale, qui s'est transformée en son premier gros revers, après que les talibans sont parvenus à prendre ce dimanche Kaboul, capitale de l'Afghanistan. Le résultat d'une percée éclair à travers tout le pays, qui leur a permis de reprendre le contrôle d'une très large partie du territoire.

Ce retour en force de l'autoproclamé Émirat islamique d'Afghanistan coïncide avec le départ progressif et annoncé de l'armée américaine après une guerre de près de vingt ans, entamée après les attentats du 11-Septembre. Ce départ, annoncé dans un premier temps par Donald Trump, avait été confirmé ces dernières semaines par Joe Biden.

Or, depuis les derniers événements kabouliens, le silence de ce dernier se fait assourdissant. Pas un communiqué, pas un mot, pas même une prise de parole prévue dans les prochaines heures alors que les Etats-Unis connaissent actuellement l'un des échecs les plus marquants depuis la débâcle de la guerre du Viêtnam, dans les années 1970. Selon des informations outre-Atlantique, le président est actuellement à Camp David où il multiplie les réunions d'urgence.

"Bévue monumentale"
François Durpaire, notre spécialiste des États-Unis, détaille sur notre antenne l'attitude de l'homme fort de la Maison Blanche:

"Il y a un silence de la Maison Blanche car c'est un fiasco. Ceux qui ne se taisent pas ce sont les journalistes américains. Si on regarde ce que disent les chaînes d’information en continu, ils utilisent le mot de Viêtnam, le mot 'chaos' ressurgit. Il avait promis que cela ne se passerait pas comme ça", explique-t-il. "Biden disait aux journalistes que les talibans ne sont pas des Nord-Vietnamiens , vous ne verrez jamais des soldats américains sur le toit d'une ambassade."

Pour Michael Barry, spécialiste de l'Afghanistan également interrogé sur notre antenne, la situation actuelle est "une bévue monumentale de l'administration Biden" qui a "manqué de patience stratégique".

"Dans son impatience à vouloir en finir, il a coupé les amarres trop vite, c'est une situation chaotique" déplore notre confrère américain, avant de métaphoriser: "Aux échecs on ne pousse pas une pièce par impatience, si on fait plus de dégâts en la bougeant qu'en la laissant, on la laisse sur place."

Joe Biden pourrait toujours justifier qu'en février 2020, c'est bien son prédécesseur Donald Trump qui avait négocié avec les talibans, contre l'avis même du gouvernement afghan, et trouvé un accord de départ pour mai 2021.

"Biden reprend l’accord signé, il essaie de repousser ce retrait au 31 août, il y parvient plus ou moins, aujourd’hui les Américains fuient, mais ce qui est vrai c’est qu’il a hérité d’une situation où l'administration Trump a négocié", tempère Anthony Bellanger, spécialiste des questions internationales de notre antenne.

Critiques politiques
Pourtant, c'est bien sur le mandat de Biden que l'échec afghan pourrait déteindre. Certains s'inquiètent déjà, à l'instar de l'élue républicaine Liz Cheney, que la débâcle ne vienne en effet saper l'action de Washington sur certains théâtres à l'étranger, les États-Unis n'inspirant plus la même crainte à leurs adversaires.

"C'est inexcusable. C'est catastrophique. Et cela est porteur de conséquences pas seulement pour l'Afghanistan, pas seulement pour la guerre contre le terrorisme, mais de façon globale pour le rôle de l'Amérique dans le monde", a-t-elle estimé dimanche.

La déroute américaine signifie "que les rivaux de l'Amérique savent qu'ils peuvent nous menacer, et nos alliés s'interrogent ce matin sur le fait de savoir s'ils peuvent compter sur nous pour quoi que ce soit", a déploré la parlementaire.

De son côté le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a tenté de balayer dimanche les comparaisons avec la chute de Saïgon en 1975. "Nous sommes allés en Afghanistan il y a 20 ans avec une mission et cette mission était de régler le compte de ceux qui nous ont attaqués le 11-Septembre. Nous avons accompli cette mission."

Mais rester en Afghanistan indéfiniment "n'est pas dans notre intérêt national", a-t-il ajouté, rappelant que les États-Unis voulaient désormais se donner les moyens de contrer la politique agressive de la Chine dans le Pacifique.

Une justification qui n'a pas convaincu Donald Trump, qui a appelé à la démission deJoe Biden. "Il est temps que Joe Biden, discrédité, démissionne pour avoir permis ce qui s'est produit en Afghanistan, mais aussi en raison de la hausse vertigineuse du Covid, du désastre à la frontière, de la suppression de notre indépendance énergétique et de la paralysie de notre économie", a écrit l'ancien président républicain dans un communiqué.

La presse étrille Biden
Attaqué de toutes parts, Joe Biden n'est pas non plus épargné par la presse, certains titres dont The Atlantic évoquant "la trahison" des États-Unis envers les Afghans. 

Deux hommes armés tués par les soldats américains à l'aéroport de Kaboul

 On ignore donc pour l'heure si les deux personnes tuées faisaient partie des combattants se revendiquant des talibans.



Les soldats américains ont tué deux hommes armés ce lundi à l'aéroport de Kaboul, où des milliers d'Afghans tentent de quitter le pays après la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan, selon un responsable du Pentagone.

"Au milieu des milliers de personnes qui se trouvaient là pacifiquement, deux types ont brandi leurs armes d'un air menaçant", a raconté ce responsable ayant requis l'anonymat. "Ils ont été tués tous les deux." On ignore donc pour l'heure s'il s'agit de combattants se revendiquant des talibans.

Les pénuries de carburant placent les hôpitaux libanais dans un "état critique"

 Avec des pénuries de carburant et de médicaments, les hôpitaux libanais ont du mal à soigner les blessés graves de l'explosion d'un pétrolier au Akkar.




Beyrouth, Liban – Après une explosion dévastatrice d' un pétrolier dans le village de Tleil, dans le nord du pays, 28 personnes et près de 80 blessés ont été tués, les hôpitaux libanais de tout le pays ont ouvert leurs portes aux patients.

Le village du nord et le reste de la province du Akkar est l'un des plus pauvres du pays, et parce que ses hôpitaux ne disposent pas d'unités de soins aux brûlés, de nombreux blessés ont dû être soignés jusqu'à la capitale Beyrouth, environ deux ans et demi. une demi-heure de route.
L'hôpital Geitaoui, à quelques pâtés de maisons du port de Beyrouth, a été détruit lors de la terrible explosion du port le 4 août 2020. Il fonctionne à nouveau mais, comme d'autres hôpitaux du pays, il a du mal à trouver des médicaments et du carburant et à garder son personnel.

« Nous avons reçu 15 patients, mais il nous en reste 12 – certains dans un état très critique », a déclaré à Al Jazeera sœur Hadi Abi Chebli, directrice générale de l'hôpital. "Les patients brûlés ont besoin d'un traitement intense et profond et d'un long séjour pouvant aller jusqu'à deux mois."

Charité et bonne volonté
Les hôpitaux libanais luttent depuis près de deux ans pour obtenir des médicaments et conserver leur personnel, la livre libanaise ayant perdu plus de 90 pour cent de sa valeur par rapport au dollar américain.

L'explosion survenue dimanche au Akkar a encore mis à rude épreuve les ressources déjà maigres du secteur de la santé, et la capacité du pays à traiter les patients brûlés s'est effondrée.
Le ministère de la Santé a demandé de l'aide à d'autres pays. La Turquie a transporté quatre blessés à Ankara pour y être soignés, tandis que le ministère s'est également entretenu avec les autorités koweïtiennes et jordaniennes pour évacuer les patients et fournir une assistance médicale.

"Pour traiter les patients brûlés, nous devons disposer de toutes sortes d'antibiotiques et d'analgésiques, et disposer de fournitures pour soigner leurs plaies, changer fréquemment leurs pansements et effectuer des analyses de sang", a expliqué Abi Chebli, ajoutant que les hôpitaux ne peuvent payer que les fournitures en des dollars difficiles à obtenir, appelés localement « dollars frais ».
Des organisations caritatives et des particuliers ont fait don d'argent et de fournitures à l'hôpital, ce pour quoi Abi Chebli se dit reconnaissante, mais que les hôpitaux ne peuvent pas compter durablement sur la charité et la bonne volonté.

Ailleurs à Beyrouth, l'hôpital universitaire Rafik Hariri, géré par le gouvernement, à court d'argent, a du mal à trouver suffisamment de carburant pour que les lumières et les machines fonctionnent. Malgré cela, l'explosion au Akkar a obligé à accélérer les plans d'ouverture d'une unité de quatre lits pour les grands brûlés avec le Comité international de la Croix-Rouge.

Ils ont reçu jusqu'à présent deux patients, l'un "avec des brûlures à 80% dans un état critique".

Le directeur, le Dr Firass Abiad, a déclaré que l'hôpital n'avait pu faire fonctionner que deux de ses sept générateurs d'électricité et avait été contraint d'éteindre la plupart de la climatisation malgré la chaleur torride de l'été.

Kaboul au lendemain de la prise de pouvoir des talibans

 Des combattants talibans patrouillent dans les rues de Kaboul un jour après avoir pris le contrôle du pays après le départ du président Ashraf Ghani.




Les talibans contrôlent l'Afghanistan après que le président Ashraf Ghani a fui le pays et a concédé le pouvoir au groupe armé 20 ans après sa destitution lors d'une invasion militaire dirigée par les États-Unis.

L'effondrement étonnamment rapide du gouvernement, avec la prise de contrôle du palais présidentiel par les talibans dimanche soir, a déclenché la peur et la panique dans la capitale.

Des milliers de personnes se sont précipitées à l'aéroport pour tenter de fuir le pays, craignant la règle intransigeante des talibans.

Après que la police et d'autres forces gouvernementales ont abandonné leurs postes à Kaboul dimanche, des combattants talibans ont pris le contrôle des postes de contrôle à travers la ville et sont entrés dans le palais présidentiel.

Des combattants talibans avec des fusils en bandoulière ont également marché dans les rues de la Zone verte, le quartier autrefois fortement fortifié qui abrite la plupart des ambassades et des organisations internationales.

Face au variant Delta, les hôpitaux de Louisiane à bout de souffle

 En vie mais à peine. Dans le service de soins intensifs de l'hôpital North Oaks, à Hammond en Louisiane, derrière les respirateurs artificiels, les visages des patients sont gris et émaciés, mangés par le Covid-19.



Comme partout ailleurs dans cet Etat, l'établissement est submergé par les victimes de la pandémie. Sur ses 330 lits, 81 sont occupés par des patients atteints du nouveau coronavirus, dont la moitié dans un état critique.

Le Sud américain, prompt à lever ses restrictions sanitaires au printemps, encaisse désormais le variant Delta de plein fouet. La Louisiane est de loin la plus durement touchée, avec plus de 5.800 cas quotidiens en moyenne, soit 50% de plus que lors du pic de mi-janvier, la vague la plus destructrice jusqu'alors.

"On reçoit non seulement plus de patients lors de cette vague mais leur état est en outre plus critique", confie le Dr Justin Fowlkes, spécialiste des maladies respiratoires. "Et malheureusement, on voit aussi plus de patients mourir."

L'hôpital North Oaks de Hammond, en Louisiane, le 13 août 2021

L'hôpital North Oaks de Hammond, en Louisiane, le 13 août 2021 Emily Kask AFP

Dans cette unité spécialisée dans les pathologies lourdes, un des 18 lits vient de se libérer. Pas pour longtemps, on le prépare déjà à accueillir un nouveau malade, qui sera immédiatement placé sous respirateur.

Les 17 patients actuels sont sous sédatif et la plupart sont même plongés dans un coma artificiel. "Nous ne voulons pas que leur corps fasse le moindre effort, nous voulons que le respirateur fasse tout à leur place", explique Charles Abrams, coordinateur du service.

Une discrète croix chrétienne se balance au cou de cet homme de 53 ans, au crâne rasé et la voix douce. Il couve les infirmières d'un regard inquiet. "Je me fais du souci pour elles", commence-t-il, avant de s'interrompre. Derrière son masque chirurgical, ses yeux brillent soudainement et son visage rougit. Après de longues secondes, il reprend, la gorge nouée: "Mais étant donné la situation, je trouve qu'elles tiennent bien le coup."

"C'est presque dur d'être à la maison parfois, avec nos familles", confie Stefanie Gras, infirmière de ce service. "Parce qu'ils n'ont aucune idée de ce qu'on doit gérer (à l'hôpital). Et ce n'est pas facile de leur décrire."

Le service de soins intensifs de l'hôpital North Oaks de Hammond, en Louisiane, le 13 août 2021

Le service de soins intensifs de l'hôpital North Oaks de Hammond, en Louisiane, le 13 août 2021 Emily Kask AFP

L'hôpital a proposé un soutien psychologique à ses soignants, mais peu ont choisi d'y recourir. Pour Charles Abrams, les infirmières ne réalisent pas le traumatisme dont elles ont souffert depuis le début de la pandémie. Lui a remarqué "les changements d'attitude, d'expressions du visage".

- Renforts -

Pour tenter d'endiguer la vague Delta et soulager le personnel hospitalier, la Louisiane a rétabli l'obligation de porter un masque en intérieur et a dû demander l'aide des autorités fédérales. Quelque 150 infirmières et médecins y ont donc été dépêchés en renfort par le ministère de la Santé, dont 15 à North Oaks.

La vaccination, malgré une légère accélération récente, reste très en-deçà du niveau national. Seuls 38,3% des habitants de la Louisiane sont pleinement vaccinés, contre plus de la moitié (51,2%) à l'échelle des Etats-Unis. Ici, à Hammond, 72 des 81 patients atteints du Covid-19 n'étaient pas vaccinés.

Certains expriment des regrets, raconte le Dr Fowlkes, et tentent de convaincre leurs proches d'aller chercher leurs doses. Mais d'autres, d'un nombre à peu près équivalent, s'obstinent.

Des soignants du service de soins intensifs de l'hôpital North Oaks à Hammond, en Louisiane, le 13 août 2021

Des soignants du service de soins intensifs de l'hôpital North Oaks à Hammond, en Louisiane, le 13 août 2021 Emily Kask AFP

L'un d'eux, "très malade et dont l'état se détériorait", a ainsi expliqué au médecin que "si c'était à refaire, même en sachant qu'il se retrouverait infecté et à l'hôpital, il ne se ferait quand même pas vacciner".

Des bips étouffés continuent de retentir à travers le service. Dans la dernière chambre, une paire d'yeux fixe à travers la vitre les soignants qui surveillent les malades. Les prunelles sont éteintes: cette jeune femme de 28 ans ne peut voir le bouquet apporté par ses proches et que les infirmières ont bien voulu déposer sur le chariot médicalisé juste devant la porte. Près des fleurs, un petit ballon de baudruche affiche: "Bon rétablissement!"

"Nous espérons qu'elle ira mieux, mais nous n'en savons rien", soupire Charles Abrams.

Deux semaines plus tôt, une dizaine de patients sont morts en l'espace de trois jours. En 31 ans de carrière, "ça n'était jamais arrivé", dit-il. "Et j'espère que ça n'arrivera plus jamais."

https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20210816-face-au-variant-delta-les-h%C3%B4pitaux-de-louisiane-%C3%A0-bout-de-souffle

En images : retour sur vingt ans de guerre en Afghanistan

 Les Taliban, chassés du pouvoir fin 2001 par une coalition internationale menée par les États-Unis, redeviennent les maîtres de l'Afghanistan presque vingt ans plus tard, au terme d'une offensive fulgurante.




L'Afghanistan se trouve, lundi 16 août, aux mains des Taliban après l'effondrement des forces gouvernementales et la fuite à l'étranger du président Ashraf Ghani. En 10 jours, le mouvement islamiste radical, qui avait déclenché une offensive en mai à la faveur du début du retrait des troupes américaines et étrangères, a pris le contrôle de quasiment tout le pays.

Les Taliban reprennent donc le pouvoir, 20 ans après en avoir été chassés par une coalition menée par les États-Unis, en raison de son refus de livrer le chef d'Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001. France 24 vous propose de revenir sur l'histoire de ces deux décennies. 

Un réfugié afghan lit le magazine russe "Power" avec, en Une, les attaques du 11 septembre, le 9 octobre 2001 dans un camp près de la ville de Khwaja Bahuddine sous le contrôle de l'alliance du Nord.
Un réfugié afghan lit le magazine russe "Power" avec, en Une, les attaques du 11 septembre, le 9 octobre 2001 dans un camp près de la ville de Khwaja Bahuddine sous le contrôle de l'alliance du Nord. Jack Guez, AFP
L'offensive militaire américaine en 2001
Le 7 octobre 2001, moins d'un mois après les attentats du 11-Septembre qui ont fait environ 3 000 morts aux États-Unis, le président George W. Bush lance une vaste offensive militaire en Afghanistan après le refus du régime taliban de livrer le chef d'Al-Qaïda, Oussama Ben Laden. Le régime fondamentaliste taliban, à la tête du pays depuis 1996, abritait Ben Laden et son mouvement, responsables des attentats. 
 Des renforts américains à partir de 2008
Lorsque les forces américaines envahissent l'Irak en 2003, l'attention des États-Unis se détourne de l'Afghanistan. Les Taliban et autres groupes islamistes se regroupent dans leurs bastions du Sud et de l'Est, d'où ils peuvent facilement gagner leurs bases des zones tribales pakistanaises. Ils déclenchent une insurrection. En 2008, le président George W. Bush décide l'envoi de renforts.

Fin 2009, son successeur Barack Obama, élu après avoir fait campagne sur la fin des guerres d'Irak et d'Afghanistan, annonce l'envoi de 30 000 soldats supplémentaires. Mi-2011, plus de 150 000 soldats étrangers sont présents en Afghanistan, dont 100 000 Américains. Oussama ben Laden est tué le 2 mai 2011 au cours d'une opération des forces spéciales américaines au Pakistan.

Le 22 juin, Barack Obama annonce le début du retrait militaire avec le départ d'ici à l'été 2012 de 33 000 soldats (un premier contingent quitte l'Afghanistan en juillet 2011).

Des soldats français marchent dans la vallée d'Uzbin en mars 2009.
Des soldats français marchent dans la vallée d'Uzbin en mars 2009. Thibauld Malterre, AFP
La fin de la mission de combat de l'Otan en 2014
En juin 2014, l'élection présidentielle est entachée de soupçons de fraudes massives, et la victoire finalement attribuée à Ashraf Ghani. Fin décembre, l'Otan met fin à sa mission de combat. Restent 12 500 soldats étrangers, dont 9 800 Américains, pour former les troupes afghanes et mener des opérations antiterroristes. L'insurrection des Taliban s'étend, le groupe État islamique (EI) devenant également actif en 2015.

Un Afghan des services de sécurité passent devant des véhicules en feu de l'Otan après des affrontements entre les Taliban et les forces de sécurité afghanes à Jalalabad, le 9 juin 2014.
Un Afghan des services de sécurité passent devant des véhicules en feu de l'Otan après des affrontements entre les Taliban et les forces de sécurité afghanes à Jalalabad, le 9 juin 2014. Noorullah Shirzada, AFP
 De nouveaux renforts américains en 2017
En août 2017, le président Donald Trump abandonne tout calendrier de retrait et envoie des milliers de soldats. Au printemps, les forces américaines larguent la plus puissante de leurs bombes conventionnelles contre un réseau de tunnels et de grottes emprunté par l'EI dans l'Est, tuant 96 jihadistes. En dépit du déploiement mi-novembre de nouveaux renforts américains, les attaques meurtrières des insurgés s'amplifient.

Le 18 février 2020, Ashraf Ghani est déclaré vainqueur de la présidentielle de septembre, avec 50,64 % des voix dès le premier tour, marqué par une forte abstention et des soupçons de fraude. Son principal rival Abdullah Abdullah revendique également la victoire. En mai, les deux hommes signent un accord de partage du pouvoir : Ghani conserve la présidence, Abdullah prend la direction des pourparlers de paix avec les Taliban.

Des Afghans portent le linceul d'une des 36 victimes d'une attaque des Taliban à Kaboul, le 11 janvier 2017.
Des Afghans portent le linceul d'une des 36 victimes d'une attaque des Taliban à Kaboul, le 11 janvier 2017. Shah Marai, AFP
Un accord historique avec les Taliban en 2020
Le 29 février 2020 à Doha, les États-Unis signent un accord historique avec les Taliban qui prévoit le retrait de tous les soldats étrangers d'ici le 1er mai 2021, en échange de garanties sécuritaires et de l'ouverture de négociations directes inédites entre les insurgés et les autorités de Kaboul. Des pourparlers interafghans s'ouvrent en septembre à Doha, mais la violence en Afghanistan s'intensifie.

Le 1er mai 2021, les États-Unis et l'Otan entament le retrait de leurs 9 500 soldats, dont 2 500 militaires américains. D'intenses combats éclatent entre Taliban et forces gouvernementales dans la région du Helmand, dans le sud du pays. Dans le Nord, les Taliban prennent le district de Burka, dans la province de Baghlan.

Mi-mai, les Américains se retirent de la base aérienne de Kandahar. Le 2 juillet, les troupes américaines et de l'Otan restituent à l'armée afghane la base aérienne de Bagram, centre névralgique des opérations de la coalition, à 50 km au nord de Kaboul. Le 8, le président américain Joe Biden déclare que le retrait de ses forces sera "achevé le 31 août".

La délégation des Taliban, le 29 février 2020 à Doha.
La délégation des Taliban, le 29 février 2020 à Doha. Karim Jaafar, AFP

Le 6 août, les Taliban conquièrent leur première capitale provinciale, Zaranj, dans le sud-ouest du pays. Le 8, la grande ville du Nord, Kunduz, tombe à son tour. Le 12, Washington et Londres annoncent l'envoi de milliers de soldats à Kaboul pour évacuer diplomates ou ressortissants.

Vidéo.Chaos et panique à l’aéroport de Kaboul, au moins trois morts

 Des milliers d’Afghans désespérés fuyant les talibans ont convergé vers l’aéroport international de Kaboul lundi 16 août, espérant être évacués.




Au moins trois personnes ont été tuées par balle ce lundi 16 août lors de scènes de chaos à l’aéroport international de Kaboul, rapporte le Wall Street Journal. Selon le quotidien américain, des milliers d’Afghans craignant pour leur vie après la prise de contrôle du pays par les talibans ont convergé vers l’aéroport dans l’espoir d’être évacués.

Selon la BBC, qui a publié la vidéo ci-dessous, des soldats américains auraient notamment été contraints de “tirer en l’air pour disperser la foule”.
L’armée américaine a en effet pris en charge la sécurité de l’aéroport “afin de faciliter un pont aérien massif de diplomates et de citoyens étrangers après la chute du gouvernement afghan dimanche 15 août”, explique le Wall Street Journal. Ces vols d’évacuation ont lieu depuis un secteur militaire de l’aéroport.
Mais, comme l’explique le quotidien, “des milliers d’Afghans désespérés, dont beaucoup travaillaient pour les forces américaines”, ont afflué vers l’aéroport alors que les talibans victorieux commençaient à “passer Kaboul au peigne fin” pour trouver “ceux qui avaient collaboré avec l’Occident”. Dans la ville, des rumeurs circulent selon lesquelles des passagers peuvent embarquer “sans passeport ni billet”, affirme le Wall Street Journal.
Les marines américains tirent en l’air
Le quotidien new-yorkais confirme que des marines américains ont tiré des coups de semonce dans la nuit de dimanche à lundi, lorsque des centaines d’Afghans “se sont précipités à bord d’un avion de transport C-17”.

Lundi matin, des centaines de civils afghans ont été vus près de la piste et autour des avions stationnés, “certains s’accrochant aux rampes d’embarquement alors qu’ils s’efforçaient de monter dans les avions, ce qui a entravé les efforts d’évacuation”, poursuit le quotidien.

D’après le Guardian, des images semblant montrer des civils afghans agrippés à un avion militaire américain qui s’apprêtait à décoller de l’aéroport de Kaboul ont circulé sur les réseaux sociaux (dont celles ci-dessous émanant du compte d’une chaîne de télévision afghane).

Vu du monde arabe.La chute de Kaboul, un “coup de fouet” donné aux islamistes radicaux

 Les médias arabes sont largement d’accord pour considérer que la victoire des talibans risque de provoquer un regain de l’islamisme radical. Beaucoup s’en inquiètent, certains s’en félicitent.




“C’est Daech qui va profiter du triomphe des talibans”, alerte le quotidien saoudien Arab News, dans un article de l’analyste Baria Alamuddin. C’est un “coup de fouet vicieux pour ranimer l’islamisme radical”, déplore également l’éditorialiste Mashari Al-Thaydi dans le titre saoudien Asharq Al-Awsat. “Le danger n’est pas seulement que [les talibans] accueillent Al-Qaida ou d’autres organisations du même genre. Le danger est surtout qu’on crée une version sunnite du régime iranien khomeyniste. Le président des talibans se veut un ‘commandeur des croyants’ au même titre que le guide suprême iranien.”

L’obsession iranienne des médias saoudiens transparaît également à la une du titre saoudien Okaz, qui affirme en lettres rouges que “l’Iran a facilité la chute de Hérat” au profit des talibans.

“Et voilà des informations à répétition selon lesquelles des centaines de combattants arabes se dirigent depuis la Syrie et l’Irak vers l’Afghanistan pour être de la partie”, s’alarme un éditorial du même journal. “En plus de la peur que l’Afghanistan sombre dans la guerre civile, il faut craindre qu’il redevienne un bastion de l’extrémisme et un refuge pour les mouvements djihadistes, poursuit le journal. Les forces qui vont remplacer les États-Unis sur place sont la Russie, la Chine, le Pakistan et bien évidemment l’Iran. L’Iran a évidemment des différends avec les talibans, mais il les traite selon la formule ‘l’ennemi de mon ennemi est mon ami’.”

“Une leçon pour les peuples”
“Le discours extrémiste n’a pas disparu, et le monde ne connaîtra pas la paix et la stabilité, déplore également l’éditorial d’Al-Riyadh, autre quotidien saoudien. Il semble que le monde n’ait pas tiré les leçons du passé.”

Et le principal responsable de ce qui se passe est tout désigné : c’est Joe Biden. “Il sait que l’arrivée des talibans à Kaboul signifie que l’extrémisme s’installe au pouvoir, écrit Al-Masry Al-Youm en Égypte. Nous sommes donc en droit de nous demander si Washington combat.

Six jeunes Saoudiens devant être jugés pour harcèlement d'un touriste étranger

 RIYAD — Six jeunes Saoudiens seront jugés pour leur implication présumée dans le harcèlement d'une touriste étrangère, selon une source officielle du ministère public.



La source a déclaré que les jeunes accusés avaient avoué leurs crimes et qu'ils pourraient encourir jusqu'à 10 ans de prison s'ils étaient reconnus coupables dans l'affaire. Le département concerné du ministère public a mené une enquête sur les crimes commis contre les citoyens détenus, qui sont dans la vingtaine et attendent leur procès.

La source a déclaré que les suspects se sont rassemblés autour du véhicule d'un touriste étranger dans un quartier de Riyad et l'ont harcelée avec des mots et des gestes indésirables, tandis que l'un d'eux a percuté son véhicule et s'est enfui des lieux.

La source a expliqué que les accusés ont été soumis à des procédures d'enquête strictes, après avoir été informés de leurs droits garantis par la loi, et qu'ils ont été détenus dans l'attente de leur procès.

Ces fautes sont considérées comme des crimes graves qui seront punis conformément à une décision rendue par le procureur général il y a un an.

La source a déclaré que les accusations portées contre les coupables en vertu de l'article (6/2 d) de la loi anti-harcèlement incluent le fait de heurter délibérément un véhicule avec un véhicule sans plaques d'immatriculation et de s'enfuir de la scène, et de se rassembler pour violer la moralité publique.

La source a souligné que tout harcèlement envers les touristes sera sévèrement puni.

source:https://saudigazette.com.sa/article/609873

L'Arabie saoudite a commencé à résilier les contrats des Yéménites vivant dans le pays qui travaillent dans des universités et des institutions publiques et privées

 Un responsable yéménite a déclaré jeudi que l'Arabie saoudite avait résilié les contrats de travail de tous les expatriés de son pays dans le sud du Royaume.



Cela est venu dans un tweet via "Twitter" de Mukhtar Al-Rahbi, conseiller du ministère yéménite de l'Information.

Al-Rahbi a déclaré: "Les autorités officielles yéménites devraient se déplacer avec les frères en Arabie saoudite pour découvrir les motifs de l'approbation de la résiliation des contrats pour tous les Yéménites dans les régions du sud du Royaume et pour trouver des solutions urgentes des deux côtés."

Il a ajouté : "Cette décision représente un véritable désastre pour les Yéménites chez eux et pour les expatriés en Arabie saoudite".

Il n'y a eu aucun commentaire immédiat des autorités saoudiennes à ce sujet, mais le Royaume avait précédemment confirmé sa volonté de soutenir les Yéménites dans tous les domaines.

Mardi, le ministre yéménite des Affaires étrangères Ahmed Awad bin Moubarak a appelé, lors de sa rencontre à Riyad, avec son homologue saoudien, Faisal bin Farhan, à "travailler pour résoudre les problèmes des expatriés yéménites en Arabie saoudite".

Selon les médias yéménites, l'Arabie saoudite a récemment lancé une campagne pour résilier les contrats de nombreux expatriés yéménites travaillant dans des universités et des institutions gouvernementales et privées du sud du Royaume, dont 106 professeurs à l'Université de Najran.

Il y a quelques jours, des militants yéménites ont lancé une campagne sur les réseaux sociaux, appelant les autorités saoudiennes à ne pas se passer des travailleurs yéménites en raison des conditions difficiles que traverse leur pays.

Le Yémen est témoin depuis près de 7 ans d'une guerre continue entre les forces pro-gouvernementales soutenues par une coalition militaire arabe dirigée par l'Arabie saoudite voisine, et les Houthis soutenus par l'Iran, qui contrôlent des gouvernorats dont la capitale, Sanaa, depuis septembre 2014.

source:https://www.aa.com.tr/ar

Plainte du fils de la reine Elizabeth prince Andrew

 Plainte du fils de la reine Elizabeth



Virginia Roberts Joffre a poursuivi les femmes du réseau de prostitution américain de Jeffrey #Epstein contre le prince Andrew, le fils de la reine britannique, qui est accusé d'avoir violé des mineures.

Virginia Roberts Joffre a officiellement poursuivi le fils de la reine Elizabeth pour avoir eu des relations sexuelles en 2001 alors qu'elle avait moins de 18 ans devant un tribunal de New York.

Il a déclaré que le prince britannique avait violé à plusieurs reprises Jeffrey Epstein dans le bâtiment ainsi que dans d'autres bâtiments.

"Si mon client ne se plaint pas maintenant, le prince Andrew ne sera pas tenu responsable de ses actes", a déclaré à ABC News l'avocat de Joffre, David Boys.

Il a ajouté qu'il y a 20 ans, la richesse, le pouvoir, la position et les relations du prince Andrew ont empêché Virginia, enfant, d'obtenir le soutien dont elle avait besoin contre le harcèlement sexuel.

Le prince Andrew, le fils bien-aimé de la reine Elizabeth II, s'est déjà lié d'amitié avec des personnes notoirement riches impliquées dans le commerce de la prostitution.

SOURCE:https://www.parismatch.com/Royal-Blog/Royaume-Uni/Pourquoi-l-heure-est-grave-pour-le-prince-Andrew-1752996

Kunduz est tombé; Avancée des talibans dans le nord et le nord-est de l'Afghanistan

 Kunduz est tombé; Avancée des talibans dans le nord et le nord-est de l'Afghanistan.



La bataille pour le contrôle de Kunduz entre les forces talibanes et les soldats afghans s'est poursuivie pendant plusieurs jours. Maintenant, la nouvelle de la chute de cette ville continue. La capture de Kunduz après la capture de Zaranj et Sheberghan augmente la domination des talibans dans le nord et le nord-est de l'Afghanistan.

Malgré le bombardement des zones tenues par les talibans par des avions de chasse américains, les forces talibanes ont réussi à s'emparer des villes de Kunduz et Sar-e-Pul.

L'AFP a rapporté dimanche 8 août que la ville de Kunduz était tombée. "Kunduz est tombé", a écrit le journaliste à propos de la situation dans la ville. « Les talibans ont saisi tous les bâtiments gouvernementaux importants.

Auparavant, les forces talibanes avaient revendiqué le contrôle de Kunduz en publiant plusieurs messages sur Twitter. Des affrontements violents ont été signalés entre les forces talibanes et les unités de l'armée afghane dans le centre-ville. La chute de Kunduz est très importante dans la guerre civile en Afghanistan.

A noter que les deux villes de Zaranj, la capitale de la province de Nimroz, et Sheberghan, la capitale de la province de Jawzjan, avaient été capturées par les talibans ces derniers jours.

Les combats à Kunduz se seraient poursuivis de rue en rue. Les talibans avaient précédemment affirmé avoir capturé des parties importantes de la ville.

Dans une série de publications sur Twitter, les talibans ont affirmé avoir pris le contrôle du centre-ville de Kunduz et confisqué un grand nombre de véhicules militaires et civils, ainsi que des munitions et d'autres armes.

Prise de Sheberghan

La ville septentrionale de Sheberghan, capitale de la province de Jawzjan, a été capturée par les talibans samedi 7 août. Cette ville est la résidence d'Abdul Rashid Dostum, le chef de guerre de la province de Jawzjan.

Le gouvernement central afghan aurait appelé Dostum à affronter les talibans. Les forces devraient lancer des opérations contre les talibans dans les prochains jours.

source;Deutsche Welle (https://p.dw.com/p/3yhj2)

Détails de la torture dans les prisons saoudiennes (court texte éducatif)

 De nouveaux détails sur des allégations de torture d'éminents militants politiques détenus dans les prisons saoudiennes sont apparus, confirmant les abus et les mauvais traitements généralisés qui ont été signalés par des groupes de défense des droits et des agences de presse au cours des dernières années alors que le royaume - sous le prince héritier Mohammed Bin Salman - a adopté une lourde approche manuelle envers les critiques et les dissidents.

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Le dernier rapport a été obtenu par Human Rights Watch à partir d'une série de SMS anonymes envoyés en janvier 2021 d'un individu s'identifiant comme un gardien de prison saoudien qui décrit les tortures et les mauvais traitements qu'ils et d'autres gardiens de prison ont vus commettre des interrogateurs saoudiens. détenus de premier plan entre le milieu et la fin de 2018. La personne a refusé de révéler son nom par crainte de représailles, mais a décrit dans des SMS ce qu'elle avait vu et transmis des SMS d'autres gardiens de prison.

"Lors d'une de ses séances de torture, [nom non divulgué] a perdu connaissance et nous étions tous terrifiés", a-t-il déclaré, sous couvert d'anonymat. « Nous craignions qu'elle soit morte et que nous en porterions la responsabilité car les instructions étaient de ne tuer aucun des détenus, hommes ou femmes. »

Selon Human Rights Watch, les autorités saoudiennes n'ont pas mené d'enquête indépendante et crédible sur les allégations selon lesquelles les autorités saoudiennes auraient torturé des militantes des droits des femmes saoudiennes et d'autres personnes détenues au début de 2018, notamment à l'aide de décharges électriques, de coups, de coups de fouet et de harcèlement sexuel.

« Laisser les agresseurs se tirer d'affaire envoie le message qu'ils peuvent torturer en toute impunité et ne doivent jamais être tenus responsables de tels crimes ». A déclaré Michael Page, directeur adjoint du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord à Human Rights Watch. "La puanteur de la torture et d'autres traitements horribles infligés aux détenus saoudiens s'attacheront aux dirigeants saoudiens à moins qu'ils ne prennent des mesures urgentes pour mettre fin à ces crimes et obliger les agresseurs à rendre des comptes, même aux plus hauts niveaux", a déclaré Page.

Ces allégations de torture confirment ce que de nombreuses agences médiatiques et groupes de défense des droits ont rapporté ces dernières années sur la base des récits de membres de la famille et de personnes familières avec la condition des détenus.

Les organisations de défense des droits humains ont commencé à signaler en novembre 2018 des accusations selon lesquelles des interrogateurs saoudiens auraient torturé au moins quatre militantes, notamment avec des décharges électriques et des coups de fouet, et les auraient harcelées et agressées sexuellement. En janvier 2019, Human Rights Watch et Amnesty International ont déclaré que les autorités saoudiennes devraient autoriser les observateurs internationaux à entrer dans le pays et enquêter sur les allégations de torture.

Une autre source informée distincte avait précédemment déclaré à Human Rights Watch que les autorités pénitentiaires avaient torturé al-Rabea pendant des mois, notamment à l'aide de décharges électriques, de noyades et de coups. Ils l'ont détenu dans de petits espaces sans sommeil ni repos pendant des jours entiers, l'ont suspendu la tête en bas et l'ont souvent privé de repas au cours de sa première année de détention, a indiqué la source.

Dans un message transmis, un gardien de prison a décrit les souffrances d'un autre militant des droits humains détenu en 2018. « Ils n'ont pas eu pitié de [nom non divulgué]… est mort jusqu'à ce que le médecin vienne et l'aide avec des analgésiques et d'autres médicaments pour le ranimer. Ensuite, ils le tortureraient à nouveau

Fin décembre, un tribunal saoudien a condamné Hathloul à une peine de prison de cinq ans et huit mois pour des crimes liés au terrorisme, mais la peine partiellement avec sursis a ouvert la voie à sa libération anticipée en février.

Plusieurs militants libérés et les membres de leur famille se voient interdire de quitter l'Arabie saoudite, une punition collective qui les rend vulnérables à ce que les militants appellent la coercition de l'État.

La répression contre les femmes militantes, qui a suscité une condamnation mondiale, a mis en lumière le bilan des droits humains du royaume, une monarchie absolue.

https://www.odvv.org/blog-3309-Details-of-Torture-Emerge-from-Saudi-Prisons

Cisjordanie: quatre Palestiniens tués par les forces israéliennes à Jénine

 A Jénine, au nord de la Cisjordanie occupée, quatre jeunes Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens. C’était ce lundi matin 16 août lors d’un raid des membres de « la police des frontières israélienne ». Une unité de l’armée ayant pour but d’arrêter des habitants qu’ils soupçonnent « d’implication dans des activités terroristes ».



Une chose est sûre : ce n’est pas la première fois que les Palestiniens comptent leurs morts ces dernières semaines car les tensions s’intensifient entre l’armée israélienne et les Palestiniens, notamment dans le nord de la Cisjordanie occupée, principalement à Jénine et dans le village de Beita. Tout a eu lieu très tôt ce lundi à l’aube dans le camp de réfugié de Jénine.

Selon des témoins sur place, au moment où une unité de l’armée israélienne effectuait un raid, un groupe de Palestiniens s’est engagé dans des affrontements. L’unité israélienne ouvre le feu et quatre jeunes, la vingtaine, sont tués.

« Un crime odieux »
Raed Abu Saif, 21 ans et Saleh Omar, 19 ans, Nour Jarrar, 19 ans, et Amjad Husseineh, 20 ans. Les deux premiers, blessés, ont été rapidement transféré à l’hôpital de Jénine où ils ont succombé à leurs blessures, les corps des deux autres ont été conservés par les Israéliens. L’armée israélienne assure avoir reçu des tirs en premier, il n’y a aucun blessé de leur côté.

Dans les médias palestiniens, on rapporte qu’au moins deux autres jeunes palestiniens ont été arrêtés: l’un, après avoir été blessé à la tête, l’autre Mohammed Abu Zina, arrêté chez lui.

Le porte-parole de la présidence palestinienne a aussitôt réagi dénonçant, « un crime odieux » et précisant que « la poursuite de la politique israélienne mènera à un renforcement des tensions et à une situation explosive ». À Jénine, les funérailles de deux jeunes ont déjà commencé rassemblant des centaines de Palestiniens.

Afghanistan: la conquête éclair des talibans ternit l'image des États-Unis

 Au terme de vingt ans de présence en Afghanistan, la plus longue guerre menée par les États-Unis s'achève par une victoire spectaculaire des talibans qui ternit l'image de la première puissance mondiale.




Le drapeau américain a été retiré, lundi 16 août, de l'ambassade des États-Unis à Kaboul dont « presque tout » le personnel se trouve à l'aéroport dans l'attente d'être évacué, a annoncé le département d'État, alors que les militaires protègent l'aéroport de Kaboul pour un départ précipité des Américains et des Occidentaux d'Afghanistan.

Trente mille personnes environ sont à évacuer, selon le Pentagone : diplomates ou ressortissants américains et civils afghans. Et pour encadrer les opérations, le patron de la Maison Blanche a encore autorisé l’envoi de 1 000 soldats supplémentaires, rapporte le correspondant de Radio France à New York, Loïg Loury. Ils seront 6 000 sur place d’ici à 48 heures. Mais l’impression demeure d'un immense échec et d’une humiliation pour les Américains, poussés dehors à deux semaines de la date fixée.

L'effondrement, dimanche 15 août, du gouvernement afghan et de son armée financée par Washington, la fuite à l'étranger du président Ashraf Ghani, le ballet des hélicoptères pour évacuer le personnel de l'ambassade américaine : ces faits historiques risquent de peser nettement plus lourd que les assurances du gouvernement Biden sur une mission « réussie ».

Joe Biden et son secrétaire d’État, Antony Blinken, auront beau répéter que le maintien de la présence américaine n’aurait rien changé, ce sont bien vingt années de guerre, résume le New York Times, qui se terminent comme elles avaient commencé : avec les talibans au pouvoir. Et à moins d'un mois de l'anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, on peut s'attendre à ce que la question du « Pourquoi ? » soit de nouveau posée avec force : pourquoi ces près de 2 500 vies américaines perdues ? Pourquoi cette facture dépassant 2 000 milliards de dollars ?


Perte de crédibilité
Certains s'inquiètent déjà, à l'instar de l'élue républicaine Liz Cheney, que la débâcle ne vienne saper l'action de Washington sur certains théâtres à l'étranger, les États-Unis n'inspirant plus la même crainte à leurs adversaires. La déroute américaine signifie « que les rivaux de l'Amérique savent qu'ils peuvent nous menacer, et nos alliés s'interrogent ce matin sur le fait de savoir s'ils peuvent compter sur nous pour quoi que ce soit », a déploré la parlementaire.
Husain Haqqani, un ancien ambassadeur pakistanais aux États-Unis, le confirme : « La crédibilité de l'Amérique en tant qu'alliée est entamée en raison de la façon dont le gouvernement afghan a été abandonné pendant les pourparlers de Doha », estime-t-il, en référence au cycle de réunions internationales qui s'est tenu au Qatar, avant de s'enliser.

Contrer la Chine
De son côté, le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a tenté de balayer dimanche sur la chaîne CNN les comparaisons avec la chute de Saïgon en 1975 : « Nous sommes allés en Afghanistan il y a 20 ans avec une mission et cette mission était de régler le compte de ceux qui nous ont attaqués le 11-Septembre. Nous avons accompli cette mission. »


Mais rester en Afghanistan indéfiniment « n'est pas dans notre intérêt national », a-t-il ajouté, rappelant que les États-Unis voulaient désormais se donner les moyens de contrer la politique agressive de la Chine dans le Pacifique. « Il n'y a rien que nos concurrents stratégiques aimeraient davantage que de nous voir embourbés en Afghanistan pour cinq, dix ou vingt ans de plus », a souligné M. Blinken.

Quant à la Chine, elle a d'ores et déjà commencé à exploiter la situation par le biais d'une analyse publiée par le quotidien d'État Global Times. Selon ce journal connu pour son ton nationaliste, l'Afghanistan illustre combien les États-Unis seraient « un acteur pas digne de confiance, qui abandonne toujours ses partenaires et alliés dans la quête de ses propres intérêts ».

mardi 3 août 2021

Résurgence.Wuhan, foyer de l’épidémie de Covid, enregistre ses premiers cas depuis plus d’un an

 Onze cas du variant Delta du Covid-19 ont été recensés par les autorités de Wuhan, en Chine. Point de départ de la pandémie fin 2019, la ville avait réussi à endiguer le flot des contaminations. Elle va désormais procéder au dépistage massif de sa population.




Ce mardi 3 août, la presse chinoise rapporte la détection de onze nouveaux cas de Covid-19 à Wuhan, ville de laquelle était partie l’épidémie fin 2019. Le très officiel Global Times annonce qu’il s’agit des premières contaminations depuis juin 2020, il y a plus d’un an. Les autorités locales ont annoncé le début d’une vaste campagne de dépistage pour les quelque 11 millions d’habitants que compte cette cité de la province du Hubei.
L’agence de presse Xinhua précise que les sept premiers cas ont été détectés au sein d’un groupe de travailleurs migrants. “L’un d’eux, appelé Tang, avait attendu un train dans une gare de la ville de Jingzhou, dans la province du Hubei, non loin d’un groupe de touristes de la province du Jiangsu qui patientaient également dans la gare. Plusieurs membres du groupe ont été testés positifs. Les autres cas signalés sont des contacts proches de Tang.”
Dans la foulée de l’officialisation de la nouvelle, les autorités de la ville ont renforcé les mesures de contrôle et les règles sanitaires. “Face à ces nouvelles contaminations, la ville a renforcé son dispositif épidémique, bouclant la zone où des transmissions locales ont été rapportées. Le niveau d’alerte a été relevé, des mesures de protection plus strictes ont été mises en place dans le métro et toutes les écoles ont été fermées”, résume le Global Times dans un autre article.

“Le plus grand défi que doit relever le pays”
Pour le South China Morning Post, “cette résurgence des contaminations est le plus grand défi que doit relever le pays depuis l’endiguement réussi de l’épidémie, au début de l’année dernière”. Depuis la découverte d’un foyer épidémique dans la ville de Nankin le 20 juillet, la Chine enregistre une poussée épidémique due au variant Delta du coronavirus. Plus de 350 contaminations ont été officiellement recensées depuis. Le journal hongkongais précise que Yangzhou, ville située dans la même province que Nankin, a enregistré à elle seule 40 contaminations durant la journée de lundi. Elle a depuis instauré un confinement strict :
Tous les quartiers résidentiels de la ville sont confinés, seule une personne par foyer a le droit de sortir pour acheter des produits essentiels à condition de présenter un code sanitaire vert, un historique de déplacement et un test négatif, selon les autorités sanitaires locales.”

Une nouvelle génération d'orphelins alors que le COVID ravage l'Indonésie

 Alors que le nombre de morts du COVID-19 en Indonésie augmente, trop de jeunes enfants apprennent le désespoir de perdre leurs parents.




West Kutai et Tangerang, Indonésie – Dans un cimetière du Kalimantan oriental, Arga, 13 ans, se tient devant les tombes de ses parents, vêtu d'une combinaison de protection contre les matières dangereuses.

Des proches se sont rassemblés autour du cimetière pour les funérailles de sa mère. Le visage d'Arga est couvert, mais sa voix révèle son chagrin. Il tremble lorsqu'il récite l'appel à la prière.
Ses deux parents sont décédés du COVID-19. Ils sont enterrés l'un à côté de l'autre.
Arga vit dans un pensionnat islamique et ses parents lui envoyaient souvent des colis de nourriture faite maison.
Mais lorsque les colis ont cessé d'arriver, Arga a commencé à soupçonner que quelque chose n'allait pas et il a écrit une lettre à sa mère.
« Tu es malade, maman ? Appelle-moi quand tu vas bien. Veuillez obtenir suffisamment de soleil », a-t-il écrit.
« Je suis en bonne santé ici, ne vous inquiétez pas pour moi. J'ai 133 000 roupies [9 $] sur mon compte bancaire, ça me suffit.
Elle n'a jamais eu la chance d'ouvrir la lettre.
« Son père est décédé jeudi, et il ne le savait pas, car nous ne le lui avons pas dit. Et puis samedi, sa mère est morte aussi », a déclaré Leo Nita, la tante d'Arga.

« Personne ne voulait lui dire. Mais son frère aîné a insisté sur le fait que nous le devons.

Le frère d'Arga, âgé de 17 ans, n'a pas pu assister aux funérailles car lui aussi avait été testé positif au virus, mais maintenant qu'il s'est rétabli, c'est à lui et à Arga de se préparer un avenir pour eux-mêmes et leurs deux jeunes frères et sœurs, âgés neuf et quatre.

« Pourquoi mes parents m'ont-ils quitté si vite ? »

Autour de l'Indonésie, alors que la crise sanitaire du COVID-19 se poursuit, de plus en plus d'enfants sont confrontés au traumatisme et au chagrin d'Arga.

Alviano, 10 ans, également dans le Kalimantan oriental, vient de recevoir une nouvelle canne à pêche en cadeau d'un ami de son père.

Alors qu'il enfile la tige, il se souvient de son père.

« J'adore la pêche… J'allais souvent pêcher avec mon père quand il avait fini de travailler », a-t-il déclaré. « Certains poissons étaient aussi gros que sa cuisse. Parfois, nous allions à la pêche aux crevettes.

Il y a deux semaines, sa mère est décédée à l'hôpital des suites de COVID-19. Elle était enceinte de cinq mois. Le lendemain, son père meurt aussi.

« Il a dit… pourquoi mes parents m'ont-ils quitté si vite ? Nous essayons d'être forts pour lui, mais c'est dévastateur pour nous », a déclaré Margono, l'oncle d'Alviano.

Pendant deux semaines, Alviano a également été positif au COVID-19, et pendant ce temps, il a dû vivre seul.

Des parents et des amis de la famille dormaient dehors sur le porche, afin qu'il ne se sente pas seul.

« Il regardait par la fenêtre et nous voyait. Beaucoup de ses amis et de sa famille dormaient dehors. Donc, il ne se sentait pas seul », a déclaré Margono.

Mardi, Alviano emménagera chez ses grands-parents, qui vivent de l'autre côté de la mer à Java.

« L'impact est très préoccupant »
 
Les organisations de défense des droits de l'enfant ont noté que les travailleurs sociaux à travers le pays signalent une augmentation du nombre d'enfants orphelins.

Dino Satria de Save the Children Indonésie dit qu'il est difficile de savoir exactement combien d'enfants ont perdu leurs parents en raison des faibles taux de dépistage du COVID-19 en Indonésie et de la collecte de données inadéquate.

« Nous n'avons pas les données exactes mais il y a des cas où les enfants n'ont personne pour les soutenir. Ils n'ont pas de famille élargie ni personne qui puisse s'occuper d'eux », a-t-il déclaré.

Satria craint pour les enfants qui manquent d'aide parce que la mort de leurs parents n'a pas été signalée.

« Nous exhortons le gouvernement à renforcer les systèmes de soutien au niveau communautaire, où nous pouvons recueillir ces informations car pour le moment, nous n'avons pas ces informations », a-t-il déclaré.

« De plus, les informations ne sont pas spécifiques. Par exemple, pendant COVID, les informations dont nous disposons sont que quelqu'un est décédé… nous n'en savons pas plus sur lui, s'il a eu des enfants ou non.

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